Une académie avait été fondée à Bordeaux ; on ne s’y occupait que de musique et de littérature ; Montesquieu y était naturellement entré ; mais, quoiqu’il fût sensible à tous les agréments de l’esprit et des arts, et qu’il dût le prouver plus tard avec éclat par la publication des Lettres persanes, il ne jugea pas l’académie de Bordeaux assez sérieuse, et secondé par le duc de la Force, il la transforma peu à peu en une sorte d’académie des sciences. […] Dès qu’il est entré dans le bateau, Montesquieu croit s’apercevoir, à la manière dont ce jeune homme rame, qu’il n’exerce pas ce métier depuis longtemps. […] « Il est encore contre la nature de la chose qu’une république démocratique conquière des villes qui ne sauraient entrer dans la sphère de sa démocratie.
Ne croyez pas cependant que le mouvement et l’inspiration du Dix-Huitième Siècle ne soient pas profondément entrés dans leur sein. […] On voudrait faire tenir le monde agrandi des modernes dans l’étroit horizon d’une religion faite il y a deux mille ans, ou bien on agrandit le cadre de cette religion pour que tout puisse y entrer. […] Laissez donc de côté, pour un moment, toute cette couleur de Christianisme qui est comme le fard dont une femme malade voilerait sa pâleur ; entrez dans le fond de leur pensée, et voyez ce qu’ils sont.
L’une d’elles, madame Périer, écrit vers cette époque « qu’elle le voit peu à peu croître en humilité, en soumission, en défiance, en mépris de soi-même, et en désir d’être anéanti dans l’estime et la mémoire des hommes. » Enfin, au commencement de l’année 1655, à l’âge de trente-deux ans, il entrait à Port-Royal, alors sous la direction de M. de Sacy. […] Pour mieux connaître leurs besoins, il est entré dans leur condition. […] Pour la méthode, qui consiste à proportionner chaque lettre au sujet, à en disposer les parties dans l’ordre le plus naturel, à n’y faire entrer que les détails qui s’y rapportent, à faire valoir chacun par la place qu’il occupe, à approprier, en un mot, l’écrit au lecteur, aucun ouvrage ne surpasse les Provinciales.
Il y eut des partis pour ou contre les mots ; on cabalait pour faire entrer celui-ci dans le dictionnaire, ou pour exclure celui-là. […] Entré à Port-Royal après des études brillantes, il y avait été chargé de la direction des classes de belles-lettres70. […] l’Académie, qui se composait en grande partie d’écrivains célèbres par le bel-esprit, ne travaillait pas moins à le détruire que Port-Royal, où l’on n’entrait qu’après l’avoir en quelque façon abjuré au seuil du saint asile.
Des chevaliers entrent deux à deux en longue file, casque en tête, habillés d’une chemise blanche et d’un manteau rouge. […] À toutes les questions, il répond par le silence. « — Sais-tu bien, lui dit enfin le vieillard, que tu viens d’entrer dans le domaine du Saint-Graal et que ce jour est le vendredi-saint ? […] Il présente Wagner comme un initié à l’instar de Bouddha, Jésus ou Socrate et il voit dans ses œuvres, particulièrement dans Tristan, un parcours initiatique qui fait entrer le spectateur au cœur de nouveaux mystères comme en leur temps ceux d’Eleusis.
« Les lèvres sont relâchées, dit Charles Bell ; la mâchoire inférieure s’abaisse, la paupière supérieure tombe et recouvre à moitié la pupille de l’œil ; les sourcils s’inclinent comme le fait la bouche. » Il est vrai qu’en même temps d’autres muscles se tendent et entrent en jeu, par exemple le sourcilier, l’orbiculaire, les lèvres, surtout le canin abaisseur de l’angle de la bouche, que Bell appelait même « le muscle de la peine ». […] Celui qu’elle aime vient d’entrer dans le salon. […] Il reste « immobile, accroupi sur le sol, sans manifester sa souffrance intérieure autrement que par des larmes qui baignent ses yeux et roulent incessamment. » Dans les premières semaines, les enfants ne répandent pas de larmes ; les glandes lacrymales ont besoin d’une certaine habitude acquise pour entrer en action.
Daudet dit, que c’est une persécution chez lui, un empoisonnement de la vie, et qu’il n’est jamais entré dans un appartement nouveau, sans que ses yeux n’y cherchent la place et le jeu de son cercueil. […] * * * — La vieillesse a quelque chose d’un crépuscule moral, dans lequel on entrerait. […] Et là, mourant de soif, et n’osant entrer nulle part, elle envoyait Julie sa femme de chambre chercher un verre de groseille, chez un marchand de vin à la porte de son hôtel, — un marchand de vin, devant lequel, au temps de sa prospérité, elle était passée si souvent.
L’auteur de ce monument en a donné une description in-folio, dans laquelle il a fait entrer la vie des hommes illustres, à la mémoire desquels il l’a consacré. […] Ils entrent dans la mémoire des spectateurs, dit M. de V**, comme un jour doux dans des yeux délicats. […] Dorat a donné à la tête de ses Fantaisies un discours dont nous ferons usage, parce qu’il contient à-peu-près tout ce que nous pouvons faire entrer dans ce Paragraphe.
Comme les individus de même espèce entrent à tous égards en plus étroite concurrence les uns envers les autres, la lutte est en général d’autant plus sévère entre eux. […] Les débris des êtres fossiles tendent quelquefois à remplir de bien larges lacunes entres les ordres existants. […] Cependant un certain nombre d’espèces, se maintenant en corps, pourraient se perpétuer sans changements pendant de longues périodes, tandis que, pendant le même temps, plusieurs de ces espèces, venant à émigrer en d’autres contrées et à entrer en concurrence avec des associés étrangers, se seraient modifiées ; de sorte qu’il ne nous faut pas surfaire la valeur du mouvement de transformation organique considéré comme exacte mesure du temps.
Nous ne contestons certes pas « la loi de similarité », mais, comme nous le faisions remarquer ailleurs, deux idées quelconques et deux images prises au hasard, si éloignées qu’on les suppose, se ressembleront toujours par quelque côté, puisqu’on trouvera toujours un genre commun dans lequel les faire entrer : de sorte que n’importe quelle perception rappellerait n’importe quel souvenir, s’il n’y avait ici qu’une attraction mécanique du semblable par le semblable. […] Celle-là, une fois installée dans la conscience, permet à une foule de souvenirs de luxe de s’introduire en vertu de quelque ressemblance, même dépourvue d’intérêt actuel : ainsi s’explique que nous puissions rêver un peu en agissant ; mais ce sont les nécessités de l’action qui ont déterminé les lois du rappel ; elles seules détiennent les clefs de la conscience, et les souvenirs de rêve ne s’introduisent qu’en profitant de ce qu’il y a de lâche, de mal défini, dans la relation de ressemblance qui donne l’autorisation d’entrer. […] Le souvenir du présent fait effort comme les autres ; il est d’ailleurs plus près de nous que les autres ; penché sur notre perception du présent, il est toujours sur le point d’y entrer.
Mais, sans entrer dans cette recherche, il nous suffît qu’en fait les choses se soient passées de la sorte et, qu’à la représentation des scènes de l’Olympe païen, on ait vu succéder, en Flandre comme en Italie, celle des grands événements de l’histoire. […] Arrivés alors au bout du vestibule, nous pourrons entrer dans les appartements, et traiter la question de L’Évolution des genres. […] L’ambition de la gloire — perpetuandi nominis desiderium, c’est l’expression de Boccace, lo gran disio dell’ eccellenza, c’est l’expression de Dante — sont entrés pour n’en plus sortir dans le cœur du peintre ou du poète. […] Mais dirons-nous qu’un Voltaire soit nécessairement plus tragique de tout ce que Racine, et Corneille avant Racine, ont fait entrer d’eux-mêmes, de leur propre originalité, dans la définition ou dans la conception de la tragédie ? […] Et, sans doute, pour faire entrer et mouvoir tout cela dans son cadre, si je pouvais montrer aussi l’aisance et la souplesse de la composition que Sainte-Beuve a imaginée, vous partageriez mon avis.
Enfin nous entrons, par un orageux après-midi du mois d’août 1850, dans cette chambre du petit hôtel de la rue Fortunée, où il agonise, réclamant Horace Bianchon, le grand médecin de la Comédie humaine. […] Renversez les termes du problème… Entrez tout d’abord dans l’action. » Et encore : « Prenez-moi votre sujet tantôt en travers, tantôt par la queue. […] « Ce rôle », continuent les Goncourt, « il l’avait grandi, en y apportant sa personnalité, et y faisant entrer ses goûts, sa science, son talent. […] Sur ce point, je citerai de nouveau les Goncourt : « S’il entrait au Palais-Royal, c’était avec la chanson des grenouilles d’Aristophane. […] Pasteur, lui, commence, simple bachelier ès lettres, et qui veut entrer à l’École normale, par occuper une place de maître supplémentaire au lycée de Besançon, tout en suivant la classe de mathématiques spéciales.
Addison choisit souvent pour lieu de promenade la sombre abbaye de Westminster, pleine de tombes. « Il se plaît à regarder les fosses qu’on creuse et les fragments d’os et de crânes que roule chaque pelletée de terre », et considérant la multitude d’hommes de toute espèce qui maintenant confondus sous les pieds ne font plus qu’une poussière, il pense au grand jour où tous les mortels, contemporains, apparaîtront ensemble919 » devant le juge, pour entrer dans l’éternité heureuse ou malheureuse qui les attend. […] Addison n’a guère que des arguments de collége ou d’édification assez semblables à ceux de l’abbé Pluche, qui laissent les objections entrer par toutes leurs fentes, et qu’il ne faut prendre que comme des exercices de dialectique ou comme des sources d’émotion. […] Elles ne sont plus élues dans les clubs quand on nomme les belles dont on boit la santé ; elles sont obligées par leurs principes de se coller une mouche sur le côté du front où cela va le plus mal ; elles se condamnent à perdre les toilettes du jour de naissance ; il ne leur sert de rien qu’il y ait une armée et tant de jeunes gens porteurs de chapeaux à plumes ; elles sont forcées de vivre à la campagne et de nourrir leurs poulets, juste dans le temps où elles auraient pu se montrer à la cour et étaler une robe de brocart, si elles voulaient se bien conduire… Un homme est choqué de voir un beau sein soulevé par une rage politique qui est déplaisante même dans un sexe plus rude et plus âpre… Et cependant nous avons souvent le chagrin de voir un corset près d’être rompu par l’effort d’une colère séditieuse, et d’entendre les passions les plus viriles exprimées par les plus douces voix… » Mais, heureusement, ce chagrin est rare ; « là où croissent un grand nombre de fleurs, la terre de loin en semble couverte ; on est obligé d’avancer et d’entrer, avant de distinguer le petit nombre de mauvaises herbes qui ont poussé dans ce bel assemblage de couleurs. » Cette galanterie est trop posée ; on est un peu choqué de voir une femme touchée de si près par des mains si réfléchies. […] J’y pus distinguer des personnages revêtus d’habits glorieux avec des couronnes sur leurs têtes, les uns passant parmi les arbres, d’autres couchés au bord des fontaines, d’autres reposant sur des lits de fleurs, et j’entendis une harmonie confuse de chants d’oiseaux, d’eaux murmurantes, de voix humaines et d’instruments mélodieux. — La joie entra dans mon cœur à la vue d’une apparition si délicieuse.
Thiers, entrons largement dans l’exposition, dans l’admiration et dans la critique de ce magnifique monument du Consulat et de l’Empire. […] Lebrun y entra ; Cambacérès, plus prévoyant, refusa de s’y installer. […] Mieux vaut n’y pas entrer que d’en sortir ! […] Sachant toujours s’occuper lui-même et occuper les autres, il captivait au plus haut point les esprits, et ne laissait pas naître ou dissipait autour de lui des ennuis qui n’entraient jamais dans son âme.
Je remarque en passant la manière dont Fénelon, dans cette lettre, parle de son ami le duc de Beauvilliers, « dont la faiblesse, dit-il, et la timidité déshonorent le roi. » C’est ainsi qu’il se servait de ses amitiés pour sa puissance, et peut-être de ses vertus pour sa faveur ; et quand l’esprit de domination, qui lui fit désirer jusqu’au dernier jour d’entrer dans le conseil, commandait d’écrire des duretés contre un ami, dût cet ami être le duc de Beauvilliers, l’âme de son âme, dit Saint-Simon, sa main n’hésitait pas. […] Il fallait bien qu’après la part faite à la politique par l’homme qui prétendait entrer au conseil, l’archevêque et le chrétien fissent des réserves au nom de la morale chrétienne. […] Fénelon, qui, toute sa vie, désira d’entrer dans le gouvernement, avait-il, à l’insu de sa vertu, formé son élève pour ses secrètes espérances ? […] Tout ce qu’il en savait et tout ce qu’il en pouvait voir, il l’a su et il l’a vu en prenant la plume, et il y est entré avec une aisance et une grâce charmantes.
Un homme entra, marchanda un livre, le marchanda longtemps, sortit, rentra, le marchanda encore. […] C’est lui qui, dans Sémiramide, fait entrer l’ombre de Ninus sur un air de valse ravissant… Voilà tout son génie en musique, à Verdi. » Alors Gautier se met à se plaindre de son temps : « C’est peut-être parce que je commence à être un vieux. […] nous lui pardonnons, et même une grande commisération nous vient pour elle, en nous rendant compte de tout ce qu’elle a souffert… Mais, pour toute la vie, il est entré en nous la défiance du sexe entier de la femme, et de la femme de bas en haut aussi bien que de la femme de haut en bas. […] Nous entrons.
Rien ne serait changé aux phénomènes astronomiques, ou tout au moins aux équations qui nous permettent de les prévoir, car dans ces équations le symbole t ne désigne pas une durée, mais un rapport entre deux durées, un certain nombre d’unités de temps, ou enfin, en dernière analyse, un certain nombre de simultanéités ; ces simultanéités, ces coïncidences se produiraient encore en nombre égal ; seuls, les intervalles qui les séparent auraient diminué mais ces intervalles n’entrent pour rien dans les calculs. […] Il ordonne au temps d’aller dix fois, cent fois, mille fois plus vite, et il en a le droit, puisqu’il ne change ainsi que la nature des intervalles conscients et que ces intervalles, par hypothèse, n’entrent pas dans les calculs. […] Cette argumentation consiste, au fond, à ne pas entrer dans le détail des faits psychologiques concrets, par la crainte instinctive de se trouver en face de phénomènes qui défient toute représentation symbolique, toute prévision par conséquent. […] Car ceux-ci, étant susceptibles de se reproduire dans un espace homogène, entreront dans la composition d’une loi, au lieu que les faits psychiques profonds se présentent à la conscience une fois, et ne reparaîtront jamais plus.
Je ne veux pas entrer dans ce détail du sombre et terrible tableau qu’a tracé Michelet. […] Napoléon tombé, les destinées nationales pouvaient sembler compromises ; elles entraient en pleine réaction monarchique et jésuite. […] Par l’île terrible et charmante, une seconde jeunesse entra en lui et se greffa à la force de sa puissante maturité. […] Mais non ; entrons là seuls. […] Entrons.
De même sont les chevaux qui entrent sur la scène en longeant la toile de fond ; ils font l’effet grotesque d’animaux démesurés. […] La plupart n’entrent que très peu dans les raisons longuement déduites de l’exposition et ne s’attachent que médiocrement aux préliminaires de l’action. […] Au lieu de cela, on voit simplement entrer par les côtés un certain nombre de lévites tenant un glaive à la main. […] On en a une preuve dans ce fait que dans une seconde de sommeil le rêve fait entrer une suite considérable d’événements. […] La nature ne doit y entrer que par ses rapports avec la vie, et par le rôle passif qu’elle joue dans le développement de l’activité humaine.
En parlant du Tasse, il a dû s’interdire d’entrer dans les jardins d’Armide ; il ose pourtant indiquer Clorinde, la belle guerrière, Clorinde qui du moins mourra chrétienne et baptisée.
Mais le sentiment, qui anime les pères et les frères en Saint-Simon d’Eugène Rodrigues, est à la fois plus simple et plus haut, plus calme et plus touchant ; leur langage est plus d’accord avec ce qu’il a dû désirer et espérer lui-même, avec ce qu’il doit continuer de sentir au sein de la vie nouvelle où il est déjà entré.
« Voici, dit-il dans la préface de son nouveau recueil, le complément nécessaire de mes deux ouvrages antérieurs, voici quelques pas de plus dans la route où j’ose dire être entré le premier, où plusieurs ont marché depuis et où bien d’autres s’élanceront plus tard… » Et encore : « Un critique illustre a bien voulu déclarer qu’Amour et Foi était le premier mot d’une poésie toute nouvelle, la poésie du dogme pur… » Il y a ici, ce me semble, quelque illusion dans le poète, et il y a eu de la part du critique illustre, qu’on ne nomme pas, quelque complaisance.
Le plus jeune, qui entra le dernier en ligne, fut l’adversaire de Despréaux.
Il y avait en lui du prêtre ; il avait tout l’hiératisme qui peut entrer dans une âme moderne, la conscience du sacerdoce qu’exerce l’intelligence.
Si Francis avait procédé avec la petite Adèle, etc. » Le prototype de ces phrases (un de mes amis prétend l’avoir découvert dans un roman de Bourget) serait : « Si quelqu’un avait voulu se rendre compte des étroits rapports qui lient le physique et le moral, il n’eût eu qu’à entrer, au five o’clock, dans le grand home de la petite Madame de… » Il est certain que ces préceptes tour à tour évangéliques et darwiniens étiquetant immanquablement l’anecdote à venir sont d’un comique à la longue irrésistible.
Bailey est avec Reid ou n’en diffère que par des nuances : « Je diffère, dit-il274, de l’École Écossaise, en ce qu’elle admet une croyance irrésistible en un monde extérieur, et que moi j’admets une connaissance. » La critique qu’il fait de Berkeley ne me paraît pas entrer dans le vif de la question : celle de Kant est inexacte.
Depuis la renaissance des lettres, sous Louis XII (non sous François Ier), ils étaient, pour la plupart, attachés à quelque grand, et faisaient partie de sa cour : la société de Rambouillet les fit entrer en société de pair à pair avec tous.
« Mais, objecte Wundt, on ne peut établir de rapport constant et mesurable entre l’action déterminante des motifs extérieurs et la réaction de l’aperception intérieure : la loi de la matière est la conservation de l’énergie ; la loi de l’esprit est une production illimitée d’énergie88. » Nous ne saurions entrer ici dans une discussion sur le déterminisme universel ; mais, prises à la lettre, les propositions de Wundt nous semblent insoutenables ; le déterminisme psychologique est sans doute beaucoup plus flexible, plus indéfini, plus incalculable que le déterminisme physiologique ; ce n’en est pas moins, à nos yeux, un déterminisme.
Lorsqu’aux époques plus récentes des civilisations romaine ou grecque, Fustel de Coulange nous montre la réalité sociale du moment en contradiction avec celle qui s’était modelée sur l’ancienne croyance et qui persistait encore dans les lois religieuses et civiles, gardons-nous donc de penser que cette réalité présente, et qui entrait en guerre avec l’ancienne, fût par comparaison meilleure et plus proche de la vérité objective.
Goulu, pour avoir fait quelques mauvais vers & donné quelques traductions qu’on ne lit point, se croyoit un personnage digne d’entrer en lice avec le héros de la littérature.
Il fit ses humanités dans cette ville, chez les jésuites ; entra dans ce corps en 1700, & le quitta quinze ans après, étant prêtre.
car il n’y a que l’ami de notre âme qui soit digne d’entrer dans le mystère de nos douleurs.
Dans le premier, on fait entrer les morceaux d’imagination & de pur agrément.
Fondez en vous-mêmes une foi inattaquable par la pratique quotidienne de l’admiration ; alors seulement vous entrerez dans le monde avec une intelligence accessible aux conceptions les plus hautes, avec un cœur incliné vers les plus pures émotions.
Il indiquera les différentes préparations, manipulations qu’on lui fait subir avant de l’employer aux usages médicinaux ; les effets sensibles qu’elle a coutume de produire ; les cas particuliers où elle produit les effets les plus salutaires ; enfin les différentes préparations pharmaceutiques, officinales dans lesquelles on la fait entrer.
Ajoutez que la plupart de ces questions sont oiseuses, et qu’on néglige de faire entrer dans leur solution les véritables élémens, comme la force de l’habitude, les prestiges de l’espérance etc.
Tu aurais dit d’un de tes combattans qu’il avait reçu à la tête ou au cou une énorme blessure ; mais le poëte dit : la flèche l’atteignit au-dessus de l’oreille, entra, traversa les os du palais, brisa les dents de la mâchoire inférieure, sortit par la bouche, et le sang qui coulait le long de son fer tombait à terre en distillant par la pointe… ces épithètes générales sont d’autant plus misérables dans le style français, que l’exagération nationale les appliquant usuellement à de petites choses les a presque toutes décriées.
Les romains naissent presque tous avec beaucoup de sensibilité pour la peinture, et leur goût naturel a encore des occasions fréquentes de se nourrir et de se perfectionner par les ouvrages excellens qu’on rencontre dans les églises, dans les palais, et presque dans toutes les maisons où l’on peut entrer.
Don Quichotte entrait dans la littérature nationale d’Espagne comme le Cid des Romanceros.
Nous ne pouvons entrer dans le détail des recherches et des controverses relatives à la question.
Il loue avec transport et Caton et Brutus ; il peint Pompée comme le vengeur, et César comme l’oppresseur de son pays : il entra même dans la fameuse conspiration de Pison.