La langue, grandie et devenue forte comme les petits de la lice, se retourna férocement contre sa poésie et lui prit sa place au soleil, jusqu’au moment impatienté, que j’ai signalé au commencement de ce chapitre, où le poète, malgré la langue qu’il avait parlée, à force de Poésie, ressuscita !
Virgile est depuis deux mille ans sur son socle, couronné de laurier par la sculpture de tous les temps qui ont suivi le sien, et Lamartine n’est que d’hier, et moi, qui écris ce chapitre, je l’ai vu dans le prosaïsme de nos plates mœurs et de nos tristes costumes, avec le chapeau blanc de Louis-Philippe et des épiciers endimanchés sur sa noble tête… Rapprochement de plus d’influence qu’on ne croit sur l’imagination déconcertée et qui compare deux poètes immortels !
Nous lui cherchions une portée pratique au commencement de ce chapitre, mais enfoncer, par l’exemple de Milton, deux cents ans à l’avance, toutes les philosophies actuelles de l’Histoire, n’est-ce pas là déjà une assez jolie besogne ?
Dans le chapitre La Voix du crucifix, il y a la même indécision que dans le mouvement de ces mains, impuissamment violatrices de la mort et du cercueil.
Ce chapitre a paru dans le journal le Pays.
Jules Janin, et en fait de vices je voudrais vraiment qu’on m’en servit d’un peu moins bêtes, — n’ennuient pas et ne dégoûtent point la masse des lecteurs, comme le prouve le succès de bruit dont je me plaignais au commencement de ce chapitre.
Chapitre IX.
Chapitre XXVII.
Chapitre XII.
Dans le chapitre intitulé l’Armée et la Nation, M. […] Puis, dans un chapitre intitulé l’Art et la Sexualité, d’une violence de style et de pensée extraordinaire, M. […] Léon Bazalgette ait voulu résumer l’esprit de son livre dans le chapitre qui le termine. […] Voilà bien un des livres les plus beaux de l’année, et je crois que parmi les innombrables pages qui se sont amoncelées au cours de cette saison littéraire, il n’en est guère qui surpassent en beauté simple, en pureté sentimentale, certains chapitres de cet ouvrage. […] C’est pour cela, sans doute, que dans l’Essai sur l’Amour les notices même ont des allures de versets ou que certains chapitres se terminent en cantiques.
Parmi les auditeurs qui s’émouvaient à la lecture du chapitre plein d’intérêt dans lequel M. […] Si tout chapitre d’histoire particulière doit commencer par l’histoire universelle, toute biographie particulière doit commencer par celle d’Adam ; le premier homme explique tous les hommes. […] Je ne dirai qu’un mot du roman intime qui, succédant à la peinture trop vive et trop crue des mœurs de la jeunesse des écoles à Paris, se dévoile dans les derniers chapitres du livre. […] Cuvillier-Fleury qui a écrit, dans un ouvrage publié il y a quatre ans, un chapitre ainsi intitulé : « La vertu dans le roman » ; si elle y est entrée, elle n’y est pas restée longtemps. […] Sommé par cette noble et sévère demoiselle, qui n’entend pas raillerie sur le chapitre de la généalogie et de la parenté, de donner la preuve de son dire, il a été obligé d’articuler son véritable nom.
Aussi Votre Excellence a-t-elle cru devoir faire des départements séparés de ce qui ne forme que les chapitres d’un même livre dans le rapport de Chénier. […] Théophile Gautier le chapitre de la poésie, celui de l’art dramatique à M. […] Injuste, parce que tous les romanciers qui méritent ce nom ont raconté un chapitre de l’histoire de l’Homme, la plus utile de toutes les histoires. […] La Décadence de Rome semble un chapitre de Tacite versifié par Juvénal. […] Chénier fit deux chapitres d’égale mesure : le chapitre de la Tragédie, le chapitre de la Comédie, et si l’un des deux était moins brillant ou moins étendu que l’autre, c’était le chapitre de la Comédie.
Je dois insister sur l’intention qui, à ces chapitres de littérature, m’en a fait ajouter quatre autres, qui ont trait à des musiciens ou à des œuvres musicales. Ces chapitres, la musique en offre sans doute, s’il m’est permis d’emprunter ce scolastique langage, l’objet « matériel ». […] Mais, d’après l’idée que nous donnent d’eux-mêmes généralement (je fais quelques exceptions) les détracteurs du critique sur ce chapitre, cette question pourrait bien un peu passer leur portée. […] Sainte-Beuve s’y montre dur, notamment sur le chapitre des mœurs, contre certaines idoles. […] Il s’agit d’un portrait des Bretons, d’une psychologie de peuples bretons d’après la littérature et l’histoire, qui occupe le premier chapitre de mon ouvrage1.
» Après dîner, Drumont qui a apporté, en placards, un chapitre de son livre sous presse, nous lit ce chapitre ayant pour titre : L’Héritier, et où il vaticine le peuple, — le peuple de la Panthère des Batignolles, — comme l’héritier, futurement proche, de la richesse bourgeoise, tout comme la petite bourgeoisie a été héritière, en 1792, par la guillotine et la spoliation des biens nationaux. Le mirobolant de la fin du chapitre, c’est de montrer la députation conservatrice et religieuse de la Bretagne, composée en partie de petits-fils de guillotineurs et de spoliateurs de 93, ce qui les fait ressembler, dit-il assez plaisamment, à des gens qui ont volé un paletot avec une décoration, et qui usent du paletot et de la décoration. […] Daudet (absorbé et tout à son idée). — Vous comprenez bien toute la variété qu’il y aurait là dedans… depuis les plus grands problèmes sociaux jusqu’au petit caillou de la route… Tenez, le premier soir, le crépuscule amènerait une grande causerie sur la peur… Et aussi les épisodes de la journée… Au fait, ce ne seraient pas des chapitres, mais des haltes, qui feraient les divisions de mon livre… Puis vous concevez, mes voyageurs seraient de vrais êtres… Je mettrai en contact deux jeunes ménages, deux hommes et deux femmes de tempéraments différents… Oh, pas d’enfant, de peur de donner un caractère de sensiblerie à la chose.
En un mot, il y a un peu trop de choses, trop de noms (bien que le mien n’ait pas à s’en plaindre) dans ces chapitres que je considère comme préliminaires.
Chapitre II.
Chapitre XX.
Chapitre IX et dernier.
Chapitre IV I.
Chapitre I Malherbe 1.
Chapitre IV La langue française au xviie 1.
Chapitre XXIV.
Malebranche, dans son admirable quoique trop sévère chapitre sur Montaigne, l’avait déjà appelé un pédant à la cavalière.
On peut dire que tel chapitre du budget voté en faveur de la science, de l’art ou de la littérature, n’a guère d’effet utile que dans la proportion de cinquante pour cent.
Chapitre XXV.
Chapitre XIII Suite de la 6e période, de 1650 à 1660. — Sociétés d’élite qui prennent la place de l’hôtel de Rambouillet.
Pour la question des qui et des que, je me suis expliqué là-dessus, et on n’a qu’à lire certains chapitres du présent volume.
Je prends la liberté de renvoyer le lecteur au chap.
Chapitre IV.
Chapitre X.
Chapitre XIV.
Chapitre XVII.
Ouvrez où vous voudrez ce livre de Louis XVI et sa Cour, et voyez si partout l’écrivain, l’écrivain dont nous avons parlé au commencement de ce chapitre, ne fait pas descendre l’expression comme la lumière sur les côtés les plus ravalés de ce caractère tout à la fois inerte et brutal, sur cet homme épais, tout physique, qui oubliait son métier de roi dans des métiers mieux faits pour lui !
Ce chapitre date de 1853.
Il a cru que dans le mystère, le mystère profond de la vie, une question d’éducation pouvait toujours résoudre une question de destinée : ce qui rendrait la vie aussi plane en réalité qu’elle est hérissée de complications formidables ; et alors, moraliste appliqué exclusivement à la femme, il est devenu le Chesterfield de mademoiselle sa fille, et il l’a formée pour un mari dans une suite de chapitres où il parle à la seconde personne, et qui ressemblent à des lettres, absolument comme le lord anglais, plus superficiel, formait pour le monde et la politique son gentilhomme de fils qui, je crois, aurait été un assez pauvre diplomate, et, à ce qu’il paraît, a eu toute sa vie assez mauvais ton !
Dans leur chapitre consacré à « l’amour » au xviiie siècle, et quand ils arrivent à la dépravation de ce sentiment tel qu’il est peint dans Les Liaisons dangereuses, par exemple, ce hideux chef-d’œuvre qui n’est pas le conte d’un infernal génie, mais une infernale réalité, ces historiens, sensibles et non impassibles, de la Femme au xviiie siècle, ont une indignation et un accent superbes, et, pour mon compte, je ne crois pas que leur talent soit allé jamais au-delà !
. — Rabelais n’est pas seulement un caricaturiste de premier ordre, comme j’ai appelé Carlyle au commencement de ce chapitre.
Coquet et cancanier, gourmand de ragoûts, de confitures et de bonbons (son chef-d’œuvre s’appelait le Cordon-Bleu et c’était un livre tellement monumental que l’auteur est mort avant de l’achever), surchargé d’édredons, entouré de crachoirs, roulé comme une momie dans les châles les plus extravagants, regrettant ses dents, son estomac, la vie et le pouvoir de faire encore des mensonges, au demeurant chrétien grabataire, détestant les doctrines canailles qui font déroger un homme, et sur le chapitre de l’éternité se décidant à la courte-paille, d’après l’argument de Pascal, il s’éteignit pauvre et vieux dans ses coiffes (car il en portait) chez les frères de Saint-Jean-de-Dieu, rue Plumet, où mourut si saintement Ourliac.
La première partie seule du chapitre sur Edgar Poe avait été écrite avant ceci.
n’est pas cependant beaucoup plus clair que le bégayant Brid’oison quand il faut prononcer ce terrible mot d’imposteur sur la tête d’un homme qui sembla toujours un homme de bien, ou donner les raisons d’admettre cette hallucination, qui dura, sans s’interrompre une minute, de cinquante-huit à quatre-vingt-cinq ans, dans une tête aussi calme quand elle écrivait la Doctrine de la vie pour la Nouvelle Jérusalem, que quand elle écrivait, dans son livre du Règne animal, les chapitres sur les entrailles et sur les organes pectoraux.
Malheureusement, étreint dans cet étau d’un seul chapitre, nous ne pouvons donner comme il faudrait une juste idée de cette merveilleuse expression que Dieu ne cessa jamais de mettre sur les lèvres de son serviteur.