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857. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

Il a des enthousiasmes et des mépris qui m’offensent également. […] La vérité, c’est que nous avons tous admiré également et tour à tour ces trois merveilleux poètes, selon nos âges et selon les journées.

858. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Enfin, il est également vrai que le premier qui ait popularisé en France, non dans la langue des savants, comme Érasme, mais dans la langue de tous, les premières vérités de la philosophie chrétienne, c’est Calvin. […] Voilà ce qui fit une si grande nouveauté de ce livre, où Calvin se montrait à la fois profond hébraïsant, latiniste consommé, également savant dans les deux antiquités, et rendant sensible toute cette science par le langage le plus approprié et le plus clair.

859. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

La perfection de la raison consisterait à défendre également les deux esprits, avec un peu plus de souci toutefois pour l’esprit de conservation, comme le plus faible, et pour maintenir l’équilibre. […] Tant que la France saura lire dans ce livre, elle sera également en garde contre les impatiences de l’avenir et les langueurs imprudentes du présent.

860. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106

  Ce seroit sans doute ici le lieu de répondre à une foule de Libelles qui ont attaqué ma personne par des calomnies également absurdes & atroces. […] Le reproche de partialité s’est également étendu sur les Auteurs que nous avons loués ; mais nous y avons répondu assez au long dans l’Avertissement de la seconde édition.

861. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383

C’est le grief qu’avait contre lui précisément Louis XIV, quand il disait : « M. de Bussy a fait des plaisanteries de quelques personnes que j’aime. » C’est ce que M. de Turenne lui reprocha également, un jour que Bussy se plaignait de n’être pas traité par lui avec plus d’amitié dans les diverses rencontres : « Il (M. de Turenne) me répondit qu’on l’avait assuré que je n’étais point de ses amis, et que même, contre la parole que je lui donnerais d’en être, s’il lui arrivait un malheur à la guerre, j’étais un homme à en plaisanter. » Il était fâcheux à Bussy d’avoir donné une pareille idée de lui à tout le monde, et à M. de Turenne en particulier, et d’être jugé incapable de résister au plaisir de faire une chanson. […] Les dernières années de sa vie, il fut honnête (c’est-à-dire accueillant, affable) et bienfaisant ; il se fit aimer et estimer également des officiers et des soldats ; et, sur la gloire, il se trouva enfin si fort au-dessus de tout le monde, que celle des autres ne pouvait plus l’incommoder.

862. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »

Il y a une autre liberté, liée à la précédente, et qui sert également de frein à l’omnipotence démocratique : c’est la liberté religieuse. […] Il faut se garder d’obscurcir cette idée, car il s’agit de relever les âmes, et non d’achever de les abattre. » Sur un autre point, j’admire également la finesse de l’auteur, mais je n’approuve pas autant sa conclusion.

863. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »

La reconnaissance est un jugement, ou du moins contient un jugement qui en est l’élément principal ; comprendre consiste également en jugements, ou du moins contient des affirmations de rapports, c’est-à-dire des jugements. […] Quiconque parle d’un sujet sans avoir l’habitude d’en parler cherche ses mots, parle lentement, hésite, tout en sachant bien ce qu’il veut dire ; les intervalles qu’il met entre ses mots prouvent qu’un intervalle existe également entre sa pensée et ses paroles.

864. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »

Les fragments dont il est question, l’une inspiration magnifique et nouvelle, avaient l’accent d’une personnalité si rare, qu’ils frappèrent également les esprits puissants et les esprits délicats. […] Cette poésie, effluve de son être entier, avait la lueur douce, également noyée et fondue de la perle ; car le diamant semble avoir des interruptions d’éclat dans le scintillement de ses rayons, je ne sais quelles intermittences dans les frénésies de sa lumière !

865. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »

Qui vit au contraire dans la complication de notre civilisation moderne, habitué à rencontrer les individus les plus nombreux et les plus divers dans les mêmes associations, et inversement les mêmes individus dans les associations les plus nombreuses et les plus variées, est porté à se représenter ce nombre et cette variété comme susceptibles de s’accroître indéfiniment, se figure aisément, au-dessus de ces groupements réels, les groupements possibles, et arrive ainsi à concevoir sans répugnance une sorte de vaste société idéale dont tous les hommes, à quelque société partielle qu’ils pussent appartenir par ailleurs, seraient également les membres. […] Le « droit du marché » ne voulait connaître aucune différence de naissance, et c’est peut-être parce que le droit urbain est sorti de ce droit commercial qu’on a pu dire, de l’air des villes, qu’il rendait tous les hommes également libres : « Städtische Luft macht frei182. » D’ailleurs, il n’est pas nécessaire, pour que l’entrecroisement des sociétés aide au succès de l’idée de l’égalité, que l’une ou l’autre des sociétés entrecroisées soit hostile à toute espèce de hiérarchie ; il suffit que les hiérarchies qu’elles acceptent diffèrent, qu’on ne les voie pas toujours parallèles et de même sens, mais que l’une, parfois, renverse l’ordre de l’autre.

866. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre premier. »

C’était un instinct de la grandeur sous toutes les formes, un goût pour les choses éclatantes, depuis les phénomènes de la nature jusqu’aux pompes de la puissance et de la richesse humaines ; c’était aussi ce ferme jugement, en contraste avec l’imagination éblouie, ce retour sévère et triste qui abat ce qu’elle avait d’abord admiré et se donne le spectacle de deux grandeurs également senties, celle du monument et celle de la ruine. La splendeur du soleil, la magnificence des rois, les merveilles des arts, les palais, les fêtes, la solennité des sacrifices, la guerre avec ses terribles images et sa sanglante parure, les casques d’airain, les aigrettes flottantes plaisent également aux deux poëtes et leur reviennent d’un attrait si vif que ce qui semblerait parfois image vulgaire brille toujours nouveau sous leurs paroles de feu.

867. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502

Le second article du même arrêté propose une prime de trois mille francs « à l’auteur d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, également représenté avec succès pendant le cours de l’année sur le Théâtre-Français, et qui, dans des proportions différentes, serait jugé avoir rempli au plus haut degré les mêmes conditions ».

868. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — I » pp. 143-149

Le petit abbé au corps infirme s’était attaché de bonne heure à l’ingénieux aveugle, et sans doute par une secrète sympathie, le voyant également et diversement affligé.

869. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272

Il est curieux et profitable pour nous et les jeunes hommes de notre bord, qui n’avons rien senti de cela, mais qui avons passé également par nos rêves, d’étudier ce côté nouveau, primitivement inhérent à des convictions adverses qui sont en train de nous revenir aujourd’hui.

870. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « EUPHORION ou DE L’INJURE DES TEMPS. » pp. 445-455

On sait que La Bruyère se plaint, en commençant son livre, de la difficulté qu’il y a de venir tard ; Chœrilus de Samos, au début de ses Poëmes persiques, s’en plaignait également.

871. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »

D’une part, Rewbell, Barras et La Révellière-Lepaux tenaient pour la ‘Constitution et voulaient imprimer au gouvernement une direction moyenne, également éloignée de l’écueil du jacobinisime et de celui du royalisme ; d’autre part, Carnot ligué avec Letourneur d’abord, puis avec Barthélemy, qui remplaça Letourneur, semblait prendre à tâche de contrecarrer ses collègues et de plaider sur tous points la cause de l’opposition.

872. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »

Comment le comparer à cet autre ensemble également unique et compact, que forme l’arrestation, l’interrogatoire, le juge sévère, le gendarme imposant, les visages indignés, les paroles menaçantes ?

873. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VI. Le charmeur Anatole France » pp. 60-71

Il a raison, mais on peut se demander ce qu’il fait, Choulette, en toute cette histoire, et ce qu’y font les personnages autres, également amusants, du décor.

874. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »

Il n’est pas jusqu’à la simplicité de cette loi qui ne soit une leçon pour nous ; que de phénomènes compliqués contenus dans les deux lignes de son énoncé ; les personnes qui ne comprennent pas la Mécanique céleste peuvent s’en rendre compte du moins en voyant la grosseur des traités consacrés à cette science ; et alors il est permis d’espérer que la complication des phénomènes physiques nous dissimule également je ne sais quelle cause simple encore inconnue.

875. (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97

Ainsi, il est évident que quand une philosophie aussi savante et aussi éloquente que celle de Job nous apparaît tout à coup avec le livre qui porte ce nom dans la Bible, cette sagesse, cette expérience, cette éloquence, ne sont pas nées sans ancêtres du sable du désert, sous la tente d’un Arabe nomade et illettré ; il est également évident que quand un poète comme Homère apparaît tout à coup avec une perfection divine de langue, de rythme, de goût, de sagesse, aux confins d’une prétendue barbarie, il est évident, disons-nous, qu’Homère n’est pas sorti de rien, qu’il n’a pas inventé à lui seul tout un ciel et toute une terre, qu’il n’a pas créé à lui seul sa langue poétique et le chant merveilleusement cadencé de ses vers, mais que derrière Job et derrière Homère il y avait des sagesses et des poésies dont ces grands poètes sont les bords ; littératures hors de vue, dont la distance nous empêche d’apprécier l’étendue et la profondeur.

876. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153

Platon après avoir dit que les poëtes qui vouloient composer des tragedies et des comedies n’y réussissoient pas également, ajoute : que le genre tragique et le genre comique demandent chacun un tour d’esprit particulier, et il allegue même : que les acteurs qui déclament les tragedies ne sont pas les mêmes que ceux qui recitent les comedies. on voit par plusieurs autres passages des écrivains de l’antiquité, que la profession de joüer des tragedies et celle de joüer des comedies, étoient deux professions distinctes, et qu’il étoit rare que le même homme se mêlât de toutes les deux.

877. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Dante »

Écrivain qui n’est pas toujours correct, je l’en avertis, mais qui est brusque et familier dans le tour et dans l’expression, ce dont je le loue, qui a des besoins de force, mais qui n’a pas la force venue, la force qu’il aura plus tard, son mérite n’est pas actuellement dans son style, mais dans la fermeté avec laquelle il attache son jeune regard auquel les cils, je crois, poussent encore, sur ce flamboiement de l’enfer et sur cette lumière du paradis qui s’appellent également le Dante.

878. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Le Conte de l’Isle. Poëmes antiques. »

Également mythologue antique et mystagogue indien, il va des sveltes symboles de la Grèce au vaste symbolisme lourd et confus de l’Inde, et pour les mêmes raisons, affaire de métaphore, besoin d’images ; seulement, comme l’a dit Fourier, les attractions étant proportionnelles aux destinées, la métaphysique indienne le retient par son vide même, ce nihiliste naturel !

879. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »

En ce sens, n’est-il pas également vrai par exemple, que les religions modèlent les États, et les États les religions ?

880. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92

Le critérium dont elle se sert (axiome 13), est celui que la providence divine a enseigné également à toutes les nations, savoir : le sens commun du genre humain, déterminé par la convenance nécessaire des choses humaines elles-mêmes (convenance qui fait toute la beauté du monde social).

881. (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291

Non loin de là se trouve également le « lac de Pilate », qui n’attirait pas moins Antoine de la Sale, et dont il parle fort longuement. […] Coelho, que le Portugal l’a également adopté, en l’appelant João de Espera-em-Deos. […] Morpurgo offre un second témoignage, également inédit et qui vient pleinement confirmer le premier. […] Il offre un début étranger à notre histoire, mais qui provient également d’une fable indienne. […] Il est remarquable qu’il emploie pour désigner la pierre précieuse le mot de jagonce, qui se trouve dans cette version et qui est également inconnu à la seconde et à notre lai.

882. (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243

Et il a fallu également qu’une critique journalière accompagnât cette vie journalière de la littérature. […] Et il va de soi que les deux qualités sont indispensables aux deux critiques, et qu’une critique idéale les réunirait également. […] C’est également de haute lutte qu’a dû être emportée sur la critique professionnelle et universitaire la réintégration de Ronsard, aujourd’hui officielle et définitive. […] L’Entretien avec M. de Saci et Port-Royal emploient également Montaigne à une construction, ici à une construction critique, là-bas à une construction morale. […] Mais les deux discours se tiennent également sur un certain plan.

883. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

Ce sont également celles qui lui ont inspiré ses meilleures œuvres. […] Si la Renaissance et la Réforme se heurtèrent sur certains points, Charles-Quint fut également le mortel ennemi de l’une et de l’autre. […] Le Cerf malade fait également songer à Vigny : le rapprochement semble même plus frappant. […] On est également bien placé, à l’extrême droite ou à l’extrême gauche, pour invectiver contre le centre. […] Ces conceptions contraires ont pu se trouver également vraies selon les cas.

884. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Le bon sens, qu’on pourrait appeler le sens social, est donc inné à l’homme normal, comme la faculté de parler, qui implique également l’existence de la société et qui n’en est pas moins dessinée dans les organismes individuels. […] Sans doute le corps qu’il touche est également un corps qu’il voit : cela prouve que la pellicule superficielle du corps, laquelle constitue le corps vu., est susceptible de se dédoubler, et que l’un des deux exemplaires reste avec le corps tactile. […] Elle est aussi naturelle que les deux précédentes ; c’est également une réaction défensive de la nature. […] Quand le péril est extrême, quand la crainte atteindrait son paroxysme et deviendrait paralysante, une réaction défensive de la nature se produit contre l’émotion qui était également naturelle. […] Disons que science et magie sont également naturelles, qu’elles ont toujours coexisté, que notre science est énormément plus vaste que celle de nos lointains ancêtres, mais que ceux-ci devaient être beaucoup moins magiciens que les non-civilisés d’aujourd’hui.

885. (1913) Les livres du Temps. Première série pp. -406

On peut saisir au vol des aspects fugitifs, des moments de la vie ; on peut également la suivre dans sa durée ou l’embrasser dans ses ensembles. […] Tout ce qui est beau lui apparaît comme également sain et presque sacré. […] On est un peu peiné que Floris épouse Josine et qu’il meure pour l’avoir également perdue. […] De là également la conservation de sa religiosité à l’état latent. […] On croit la reconnaître dans la figure centrale du Parnasse de Mantegna, qui est également au Louvre.

886. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Il avait également peur de tromper et d’être dupe, et il ne craignait pas de proposer des hypothèses contradictoires sur des questions où il croyait la certitude impossible. […] La douceur de l’Évangile, la majesté des prophètes et leurs images grandioses parlaient également à son imagination et à son cœur. […] Ce rapport n’a pu être retrouvé ni au ministère de l’Instruction publique, ni aux Archives nationales ; les dossiers de Taine ont également disparu. […] « On pourrait me reprocher également, répliqua-t-il, d’être partial en faveur des Vaudois, comme plus tard en faveur de sainte Thérèse et de saint Ignace de Loyola. […] Le journal intime ne comprend que les années 1820-1822 ; le journal des idées s’étend de 1818 à 1829 ; la liste des lectures également.

887. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Des dos de volumes peints sur des rayons également peints constitueront une imitation suffisante. […] L’exécution des décorations est donc précédée d’un travail très délicat où le goût et la science de composition ont également leur part. […] La même toilette ne peut également plaire le jour dans le monde et le soir au théâtre ; elle ne peut non plus satisfaire également deux spectateurs dont l’un la détaille à l’aide de la lorgnette et l’isole ainsi de l’ensemble de la mise en scène, et dont l’autre se contente de la regarder dans la perspective théâtrale. […] Ce que nous venons de dire des sentiments et des idées exprimées par le drame est également vrai de la mise en scène. […] En tout cas, il ne peut y avoir plusieurs manières également bonnes d’opérer cette division.

888. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

Puissent-elles également en doubler la portée ! […] Mais, pouvons-nous également séparer la « morale » de la religion ? […] J’avais également prévu et prévenu l’objection qu’en effet on n’a pas manqué de tirer de mon incompétence de « physicien » ou de « chimiste ». […] L’histoire du siècle présent prouve également à quel point le sort de tous a été amélioré par les idées nouvelles… Telles sont les conséquences de la méthode scientifique.

889. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »

Mais qui ne voit que, dans l’hypothèse même où nous nous sommes placés, nos sens auront également besoin d’éducation, — non pas, sans doute, pour s’accorder avec les choses, mais pour se mettre d’accord entre eux ? […] Quand un corps étranger touche un des prolongements de l’amibe, ce prolongement se rétracte ; chaque partie de la masse protoplasmique est donc également capable de recevoir l’excitation et de réagir contre elle ; perception et mouvement se confondent ici en une propriété unique qui est la contractilité. […] Car tout ce que l’éducation pourra faire sera d’associer à la sensation affective présente l’idée d’une certaine perception possible de la vue et du toucher, de sorte qu’une affection déterminée évoque l’image d’une perception visuelle ou tactile, déterminée également. […] Mais cette doctrine n’est pas seulement incapable de nous montrer clairement comment l’inétendu s’étend ; elle rend également inexplicables l’affection, l’extension et la représentation.

890. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269

Un enthousiasme réfléchi, une exaltation pure, peuvent également convenir à tous les peuples ; c’est la véritable inspiration poétique dont le sentiment est dans tous les cœurs, mais dont l’expression est le don du génie.

891. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337

Plusieurs des causes que je viens d’énoncer devraient s’appliquer également au gouvernement représentatif en France ; mais les premières époques de la révolution ont offert à ses orateurs des sujets d’éloquence antique.

892. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Régnier, Henri de (1864-1936) »

Francis Vielé-Griffin, son compagnon de route et qu’il faut compter également parmi eux, fut aussi de « ces jeunes hommes qui, guidés par leur seule foi dans l’Art, s’en furent chercher Verlaine au fond de la cour Saint-François, blottie sous le chemin de fer de Vincennes, pour l’escorter de leurs acclamations vers la gloire haute que donne l’élite ; qui montèrent, chaque semaine, la rue de Rome, porter l’hommage de leur respect et de leur dévouement à Stéphane Mallarmé, hautainement isolé dans son rêve ; qui entourèrent Léon Dierx d’une déférence sans défaillance et firent à Villiers de l’Isle-Adam, courbe par la vie, une couronne de leurs enthousiasmes ».

893. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Les types principaux du jeu comique tendaient également à l’uniformité.

894. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Voltaire, qui, à la vérité, avait une bonne raison pour ne pas aimer que l’on décriât les femmes savantes (c’était son attachement pour la marquise du Châtelet), observe fort judicieusement et en homme de l’art, que dans la pièce dont nous parlons, « Molière attaque un ridicule qui semblait peu propre à réjouir ni la cour, ni le peuple à qui ce ridicule paraissait être également étranger, et qu’elle fut reçue d’abord assez froidement.

895. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168

La précédente, qui est tout-à-fait dans le goût de Perse, le dispute également à ce que les Poëtes anciens ont fait de mieux en ce genre.

896. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

Il fut admis également à la société de thé de Tchanoyu et fut élève de Yamada Sôhen, célèbre maître de thé, qui connaissait Kira (Kotsuké) assez intimement.

897. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Les généralités admettent toujours les exceptions ; nous savons fort bien que la foule est une grande chose dans laquelle on trouve tout, l’instinct du beau comme le goût du médiocre, l’amour de l’idéal comme l’appétit du commun ; nous savons également que tout penseur complet doit être femme par les côtés délicats du cœur ; et nous n’ignorons pas que, grâce à cette loi mystérieuse qui lie les sexes l’un à l’autre aussi bien par l’esprit que par le corps, bien souvent dans une femme il y a un penseur.

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