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943. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville (suite et fin.) »

Les dix dernières années, qui ont été assez stériles pour moi sous beaucoup de rapports, m’ont cependant donné des lumières plus vraies sur les choses humaines et un sens plus pratique des détails, sans me faire perdre l’habitude qu’avait prise mon intelligence de regarder les affaires des hommes par masses. […] « Permettez-moi, Monsieur, d’attacher à quelque chose plus d’importance encore qu’au jugement que vous portez sur la Démocratie américaine, c’est à voir continuer et devenir plus fréquents les rapports qui se sont établis entre nous.

944. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »

Et nous-même, bien qu’il ne se soit pas confessé à nous, il nous semble que nous saisissions le rapport, et qu’à travers tant de contrastes nous puissions aussi dénoncer les humaines ressemblances. […] « L’illustre vieillard, s’enfonçant dans ses années, cesse d’être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s’élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n’a plus que sa voix au milieu d’elles.

945. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »

Parcourez les harangues de tribune et le club, les rapports, les motifs de loi, les pamphlets, tant d’écrits inspirés par des événements présents et poignants ; nulle idée de la créature humaine telle qu’on l’a sous les yeux, dans les champs et dans la rue ; on se la figure toujours comme un automate simple, dont le mécanisme est connu. […] Il n’y en a presque aucun dans la Logique et dans le Traité des sensations de Condillac, dans l’Idéologie de Destutt de Tracy, dans les Rapports du physique et du moral de Cabanis380.

946. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »

On a vu il y a quelques années un abandon de la communauté de Boisse combiné entre les habitants, le seigneur et le décimateur de cette communauté » ; et la désertion serait bien plus grande encore, si la loi ne défendait à tous les taillables d’abandonner un fonds surchargé, à moins de renoncer en même temps à tout ce qu’ils possèdent dans la même communauté  Dans le Soissonnais, au rapport de l’assemblée provinciale628, « la misère est excessive ». […] D’après les rapports des intendants, le fond de la nourriture en Normandie est l’avoine, dans l’élection de Troyes le sarrasin, dans la Marche et le Limousin le sarrasin avec des châtaignes et des raves, en Auvergne le sarrasin, les châtaignes, le lait caillé et un peu de chèvre salée ; en Beauce, un mélange d’orge et de seigle ; en Berry, un mélange d’orge et d’avoine.

947. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre III. Littérature didactique et morale »

Le paupérisme, et l’inégalité des biens, la nature du pouvoir royal, l’origine de l’État et des pouvoirs publics, la justice, l’instinct, la nature du mal, l’origine de la société, de la propriété, du mariage, le conflit du clergé séculier et du clergé régulier, des mendiants et de l’Université, l’œuvre de création et de destruction incessantes de la nature, les rapports de la nature et de l’art, la notion de la liberté et son conflit avec le dogme et la prescience divine, l’origine du mal et du péché, l’homme dans la nature, et son désordre dans l’ordre universel, toutes sortes d’observations, de discussions, de démonstrations sur l’arc-en-ciel, les miroirs, les erreurs des sens, les visions, les hallucinations, la sorcellerie et jusque sur certain phénomène de dédoublement de la personnalité, voilà un sommaire aperçu des questions que traite Jean de Meung, outre tous les développements de morale et de satire qui tiennent plus directement à l’action du roman, etje ne sais combien de contes mythologiques extraits d’Ovide ou de Virgile, tels que les amours de Didon et l’histoire de Pygmalion. […] Toutes les institutions, tous les usages qui, réglant les rapports sociaux de l’homme et de la femme vont contre la nature, sont condamnés par la raison.

948. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

Et l’espèce d’éblouissement qui m’est resté dans les yeux après cette lecture n’est-elle pas le meilleur hommage, étant le plus involontaire, que je puisse rendre au plus puissant assembleur de mots qui ait sans doute paru depuis que l’univers existe, depuis qu’il y a des yeux pour voir les objets matériels, des intelligences pour concevoir des idées, des imaginations pour découvrir les rapports cachés entre tout le visible et tout cet invisible, et des signes écrits dont les combinaisons peuvent exprimer ces rapports ?

949. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

La preuve — qu’avec une ingéniosité pareille déployée dans la fabrication du livre, l’affaire tombe à un rapport moindre, si la réimpression est celle de Pradon. […] Tout l’acte disponible, à jamais et seulement, reste de saisir les rapports, entre temps, rares ou multipliés ; d’après quelque état intérieur et que l’on veuille à son gré étendre, simplifier le monde.

950. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Il faut comprendre dans ce mot la science des rapports de l’homme avec Dieu dans la religion, de l’homme avec son semblable dans la société chrétienne ; l’étude des sources mêmes de cette science, les livres saints, pénétrés par le plus subtil des docteurs, et interprétés par le plus clair des écrivains ; tant d’explications si hautes de la parole de Dieu, de ses prophètes, de la doctrine des Pères ; toute l’antiquité chrétienne rendue familière à tout le monde, dans son histoire que Calvin raconte avec un détail plein d’intérêt, dans sa morale dont il sonde la profondeur ; enfin, la suite de l’histoire de l’Église, d’après les autorités, toujours bien connues, lors même qu’elles sont interprétées faussement ; et toutes ces critiques, souvent éloquentes, toujours vives et précises, des abus de l’Église d’alors, que Calvin étale sans charité, mais qu’il sait exagérer sans déclamation. […] Que de vérités, que de rapports généraux, qui n’avaient point encore pris place dans l’esprit français ; et quelle nouveauté que cette forme sérieuse forte, proportionnée sous laquelle les présentait Calvin !

951. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Quels rapports maintenant entre cette espèce d’insurrection féministe et la littérature ? […]   J’arrête ici cette revue rapide des rapports de la vie de famille avec la littérature.

952. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335

. — On ne saurait étudier les rapports de la littérature et de la morale sans parler de l’influence exercée sur les œuvres littéraires par l’idée même qu’on se fait des rapports qu’elles doivent avoir.

953. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538

Dans un recueil des Discours et rapports lus aux séances de l’Académie française (1840-1849), qui vient de paraître, je retrouve un excellent morceau de M.  […] Je pourrais multiplier les exemples et montrer en un plus grand nombre de cas quel fut le rôle précis de M. de Malesherbes, dépositaire de l’autorité, dans ses rapports avec les gens de lettres de son temps ; combien il les aima et les protégea efficacement, mais non à l’aveugle, et sans jamais manquer à ses devoirs, et comment il sut garder une mesure presque impossible dans une position où il était de toutes parts en butte aux plaintes, aux susceptibilités et aux exigences les plus contraires.

954. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1879 » pp. 55-96

. — Mais oui… Vous tenez toujours à ce vitrail de la cathédrale de Rouen, qui, — c’est vous qui le dites — n’a aucun rapport avec votre livre. […] Arrivé dans la ville de Tcheou-Sou, avec des lettres de recommandation pour le mandarin qui lui faisait les honneurs des curiosités de la ville, il lui demandait d’être mis en rapport avec quelque femme galante de la localité, étant venu, lui disait-il, pour étudier les mœurs du pays.

955. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »

Idéal et symbolique par son essence même, cherchant et formulant les rapports, la loi d’harmonie et d’unité qui régissent les êtres et les choses, l’Art sera la haute vie morale en son effort pour manifester les dieux que nous sommes nous-mêmes… »‌ Retrouver le « divin » en nous comme dans les choses, le sentir au fond de nos êtres comme au fond de chaque vie terrestre, voilà bien la nouvelle conception religieuse. […] Ne voit-on pas clairement le vice intérieur de tous nos actes, de tous nos rapports avec nos semblables ou avec les choses ?

956. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272

On ne saurait se mettre en rapport par trop d’aspects avec les âmes intelligentes et généreuses.

957. (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. De l’influence de la philosophie du xviiie  siècle sur la législation et la sociabilité du xixe . »

Un excellent chapitre sur le rapport des idées et des mœurs démontre que, s’il est des époques dans la vie du monde où les mœurs précèdent les idées, il en est d’autres où, au milieu de la prostration des anciennes mœurs, l’initiative est aux idées pour réformer et retremper les nations.

958. (1874) Premiers lundis. Tome II « Henri Heine. De la France. »

Heine est plutôt celui d’un poète que celui de tout le monde ; il n’a pas seulement de ces traits inattendus, saisissants, courts, de ces rapports neufs et piquants qu’un mot exprime et enfonce dans la mémoire ; il a, à un haut degré, l’imagination de l’esprit, le don des comparaisons singulières, frappantes, mais prolongées, mille gerbes, à tout instant, de réminiscences colorées, d’analogies brillantes et de symboles.

959. (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »

Le titre même du journal avait été choisi en rapport avec ce caractère d’investigation encyclopédique.

960. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474

Il n’y avait dans son esprit aucun rapport, aucune relation entre ce qui l’entourait et son passé. » Ce trouble était plus fort que jamais lorsqu’il entrait dans une maison étrangère.

961. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre I. Influence de la Révolution sur la littérature »

Je ne l’envisage que dans son rapport à mon sujet.

962. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »

C’est encore ainsi que pensait Kepler lui-même quand, par exemple, il cherchait si les distances des planètes au Soleil n’avaient pas quelque rapport avec les cinq polyèdres réguliers.

963. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les petites revues » pp. 48-62

C’est donc l’expression des choses par les rapports qu’elles ont ou sont supposées avoir avec l’essence morale de l’homme.

964. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Conclusions » pp. 169-178

L’année 1900 a fourni au trésor des plus-values dépassant 100 millions (exactement 100 728 096 fr.  77) (Rapport sur la situation générale de la France).

965. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75

Il est banal de constater qu’il existe un rapport entre l’homme et les choses qui l’environnent.

966. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57

Ainsi le peintre éleve, dont l’esprit s’abandonne aux idées qui ont rapport à sa profession, qui se forme plus lentement pour le commerce du monde, que les jeunes gens de son âge, que sa vivacité fait paroître étourdi, et que la distraction, qui vient de son attention continuelle à ses idées, rend gauche dans ses manieres, devient ordinairement un artisan excellent.

967. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362

Un nouveau droit public doit sortir des nouveaux rapports entre les peuples.

968. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Bruyère » pp. 111-122

Or, pour la transition, un seul rapport suffit ; mais pour l’agrégation, il en faut mille ; car il faut une convenance naturelle, profonde et complète. » Ainsi défendu, quoiqu’il n’eut pas besoin de défense, La Bruyère, accepté et magnifié à tous les titres de moraliste, de philosophe, d’observateur et d’écrivain, manquait de cette page de critique qui épure la gloire d’un homme en la passant au feu d’un ferme regard, car dans la gloire, dans ce lacryma-christi de la gloire, telle que les hommes la font et la versent, il y a encore des choses qu’il faut rejeter du verre, — pour que l’ivresse en soit divine !

969. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »

Quoi de moins comique que ce prétendu comique qui consiste à rapetisser ou à allonger physiquement la taille des hommes, pour perturber entre eux tous les rapports !

970. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « I. Saint Thomas d’Aquin »

C’est un plaidoyer insinuant, adroit, — accordant quelque chose pour obtenir beaucoup, quêtant la tolérance philosophique avec des airs aimables, — on quête toujours dans un sac de velours, — indiquant des rapports étranges et bons entre la philosophie de saint Thomas d’Aquin et les philosophes modernes, et poussant à ce qu’on se prenne la main et qu’on s’embrasse.

971. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »

N’y a-t-il là qu’un rapport de titres entre deux ouvrages différents ?

972. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »

d’autres rapports avec son poète que ceux qui viennent de l’analogie des natures et des manières de sentir.

973. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »

Il les juge un peu à la vapeur, mais aussi bien qu’un esprit attentif puisse faire dans ce lancé de locomotive ou de steamer que l’on appelle maintenant voyager, et en attendant la découverte d’un moyen d’observation supérieure en rapport avec la rapidité des voyages ; car la vapeur, qui nous donne la vitesse des aigles, ne nous en donne pas le regard… Quoi qu’il en soit, des notions exactes en bien des choses, mêlées à des souvenirs classiques dont nous aimerons toujours l’écho, un style animé, qui a quelquefois, il est vrai, comme une éruption d’épithètes, — mais certaines marques ne nuisent pas à certains visages expressifs, — telles sont tes qualités d’un livre sans prétentions et dont l’auteur, d’un goût parfait, ne s’exagère pas d’ailleurs la portée : « J’ai vu — dit-il — Athènes avec bonheur, Constantinople avec étonnement, le Caire avec une vive curiosité.

974. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92

Partant de ce principe, nous établissons que l’homme dans l’état bestial, n’aime que sa propre conservation ; il prend femme, il a des enfants, et il aime sa conservation en y joignant celle de sa famille ; arrivé à la vie civile, il cherche à la fois sa propre conservation et celle de la cité dont il fait partie ; lorsque les empires s’étendent sur plusieurs peuples, il cherche avec sa conservation celle des nations dont il est membre ; enfin quand les nations sont liées par les rapports des traités, du commerce, et de la guerre, il embrasse dans un même désir sa conservation et celle du genre humain.

975. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320

Les peuples y combattaient pro aris et focis, expression qui désignait tout l’ensemble des rapports sociaux, puisque toutes les choses humaines étaient considérées comme divines.

976. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387

Avec ces premières unions humaines, c’est-à-dire conformes à la pudeur et à la religion, commencèrent les mariages qui déterminèrent les rapports d’époux, de fils et de pères.

977. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XIX. »

Comme l’évêque de Ptolémaïs, sous l’impression du spectacle de la nature mis en rapport avec le cœur de l’homme, il marquait par des hymnes les principales heures et les divisions du temps.

978. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Ses rapports avec Lulli, qui était jugé par Boileau avec sévérité. […] Ses rapports avec Ninon de Lenclos et madame de La Sablière. […] « C’est à lui, écrivait Chappuzeau au commencement de 1674, c’est à lui de faire la harangue et de composer l’affiche, et comme il y a beaucoup de rapports de l’une à l’autre, il suit presque la même règle pour toutes les deux. […] Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne sais rien, en son absence, qui me puisse divertir. […] C’est peut-être ici l’occasion de peindre les rapports de Molière avec les hommes qu’il jugeait dignes de son amitié.

979. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

Ses rapports avec ses ministres sont des alternatives d’engouements et de dénigrements qu’il manifeste avec une égale intempérance de langage. […] Ses rapports avec Bülow sont un signe encore d’une disposition d’esprit qui ne lui permettait pas le recrutement de conseillers vraiment dévoués et supérieurs. […] Pansa, ne dissimule pas ses craintes sur les rapports de la Grande-Bretagne avec l’empire des Hohenzollern. […] Il a voulu le voir et, sur son rapport, la Commission administrative de l’Institut a fait le geste qui eût certainement été celui de l’héritier du duc de Bourbon. […] Rapport lu à la séance trimestrielle de l’Institut, le 22 octobre.

980. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

Les Ecrivains seroient dix fois plus nombreux,(18) qu’ils mériteroient encore d’être considerés ; car sous quelque rapport qu’on les envisage, ils sont très-utiles. […] Enhardis par la voix d’un Philosophe qui connoît l’homme, la Nature & ses vrais rapports, nous ne craindrons plus désormais de heurter les petits préjugés qui parmi nous arrêtent à chaque pas le sentiment & la pensée. […] Les sujets émanés de l’Histoire Romaine, de l’Histoire d’Angleterre, de l’Histoire de France, n’ont aucun rapport avec la famille d’Atrée : Cromwel & Guise ont une toute autre physionomie qu’Agamemnon, & qu’Hippolyte ; & ces nouveaux personnages exigent une autre forme dramatique que celle des Grecs. […] Dans une petite ville il y a lieu à des rapports plus fréquens, plus vifs & plus plaisans que dans une grande ; les nuances là, frappent bien autrement, parce que tout est circonscrit, & que l’on veille les uns sur les autres. […] C’est-là qu’il faut marquer avec soin & suivre les rapports.

981. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

De théories sur l’essence de l’art, sur les rapports du vrai et du beau et du bien, sur l’imagination, sur la raison, sur l’idéal platonicien, peu ou point. […] Stourm, ses nominations à l’École polytechnique, son élimination définitive de l’École polytechnique, les intrigues auxquelles nominations ou exclusion ont donné lieu, et leurs complications et leurs secrets ressorts, et tout leur mécanisme, sont sujets continuels de confidences et rapports détaillés à M.  […] C’est un tableau presque complet du bon peuple, du mauvais peuple et des rapports de tous les deux avec le monde bourgeois. […] Ce sera un jeu de montrer la transformation d’un genre en un autre, n’ayant avec celui-là que des rapports arbitrairement créés. […] mettons l’image auditive — de son rythmé ; et se rappelant que pareil son rythmé sort de la pendule, entre la pendule et la montre il a établi un rapport — c’est trop dire ?

982. (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle

Remarquons en passant que, de nos jours, toute la curiosité qui s’attache aux collections d’autographes ne repose que sur cette idée, sur les rapports probables de l’écriture de chaque personne avec son naturel et son humeur. […] À chaque minute, la pensée, pour exprimer les nouveaux rapports qu’elle saisit, pour peindre les nouveaux aspects qu’elle découvre, crée de nouvelles combinaisons de style, de nouvelles images, de nouveaux tours, de nouveaux mots, bons ou mauvais, mais qui ont d’abord le relief et les arêtes vives d’une monnaie toute neuve. […] L’importance qu’on attache aux mots est en raison inverse de celle qu’on met aux choses, et du nombre de rapports vrais que l’esprit saisit. […] Ce livre est intitulé : La Psychologie morbide, dans ses rapports avec la philosophie de l’histoire, ou De l’Influence des névropathies sur le dynamisme intellectuel. […] Comme je m’étendrais, si je voulais, sur les rapports de l’habit et du style, et sur toutes leurs analogies, volontaires ou involontaires !

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