On connoît sa réponse à la question qu’on lui fit, relativement à ce dernier Ouvrage, pourquoi il y avoit tant de sorciers dans le Nord : C’est , répondit-il, que les biens de ces Magiciens sont confisqués, en partie, au profit de leurs Juges, lorsqu’on les condamne au dernier supplice.
Les poètes de ce temps cachaient le plus souvent leur véritable nom, ou ne l’indiquaient que dans quelque endroit de leurs ouvrages, par des espèces d’acrostiches ; c’est-à-dire, par les lettres initiales d’un certain nombre de vers, lesquelles répondaient à celles dont était formé leur nom, ou un autre que souvent ils adoptaient et qui pouvait les faire connaître.
qui peut répondre de leur bonté ? c’est la postérité, et non pas nous… » Quand la flotte russe qui est entrée dans la Méditerranée par le détroit de Gibraltar va tenter la Grèce et fait des siennes dans l’Archipel et dans les mers d’Asie, Voltaire voudrait plus encore ; il voudrait voir l’Impératrice se promener en bateau sur le Scamandre, et il avait bien compté, « lui dit-il, qu’elle rebâtirait l’antique Troie » ; à cela elle répond qu’elle préfère, sauf meilleur avis, la belle Néva au Scamandre : « Je renonce aussi à la réédification de Troie ; j’ai à rebâtir ici tout un faubourg qu’un incendie a ruiné ce printemps. » Dans les lettres de Voltaire à l’Impératrice, il fait un peu trop le poëte, le fou d’admiration, la tête montée — il y a trop de lazzis et de turlupinades ; il abuse du Moustapha.
Necker, M. d’Alton-Shée n’a répondu qu’en faisant ces jours derniers une conférence toute littéraire, où il a retracé « l’histoire de la calomnie », en la prenant depuis Thersite jusqu’à Iago et à Basile : cette conférence, pleine d’intérêt et de talent, et à laquelle n’a cessé de présider un goût sévère, était traversée pourtant d’éclairs soudains et d’allusions vibrantes. […] Il se trouva ainsi le plus jeune membre de la pairie, et je ne répondrais pas qu’elle n’ait été plus souvent effrayée que charmée des surprises que lui ménageait ce dernier né, cet enfant terrible.
Mélandryon répond : « Il ne faut jamais expliquer des symboles, il ne faut jamais les pénétrer… Il ne faut pas déchirer les formes, car elles ne cachent que l’Invisible. » Elles, le cachent, mais alors elles en donnent l’équivalent. […] Or, je réponds : il n’est pas impossible certes, mais que c’est improbable !
» — « Seigneur, lui répond cet homme, laisse-moi d’abord aller ensevelir mon père. » Jésus reprend : « Laisse les morts ensevelir leurs morts ; toi, va et annonce le règne de Dieu. » — Un autre lui dit : « Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi auparavant d’aller mettre ordre aux affaires de ma maison. » Jésus lui répond : « Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est pas fait pour le royaume de Dieu 887. » Une assurance extraordinaire, et parfois des accents de singulière douceur, renversant toutes nos idées, faisaient passer ces exagérations. « Venez à moi, criait-il, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.
Les juges répondirent qu’ils ne savaient aucune loi qui autorisât le mariage entre frère et sœur, mais qu’ils en connaissaient une permettant au roi de Perse de faire tout ce qu’il voudrait. — Tout ordre sorti de sa bouche était fatal et irrévocable. […] Il se repent en effet, il est content d’apprendre que Crésus vit encore ; mais il punit de mort les exécuteurs qui ont osé discuter son ordre. — Plus tard, Xerxès, après Salamine, surpris par une tempête dans sa fuite, demande au pilote s’il reste une chance de salut : l’homme lui répond que le vaisseau sombrera, s’il n’est déchargé de la moitié de ses passagers.
Girard répond par les livres et l’exemple des Grecs. […] Mais comme l’art littéraire tel que les Grecs le concevaient n’était pas tout, même à Athènes du temps de Périclès et de Phidias, et que la Critique y avait droit, comme en ce moment à Paris, d’y exiger plus d’un historien que de l’art, fût-il raffiné, que répondrait M.
Mais, ni parmi les insurgés contre la mort, ni parmi les cabrés devant le Sphinx qui ne répond que dans la tombe, je n’en vois aucun de la convulsion prolongée, de la profondeur dans la conscience du mal de mourir plus épouvanté et plus épouvantant que ce phtisique de vingt-cinq ans, jetant sa phtisie contre toute consolation humaine et divine, enfermant le monde entier dans les [crevasses de son poumon, et, de cet abîme de purulence qui le dévore, envoyant ses crachats empoisonnés jusqu’à Dieu ! […] … » On ne répond pas à une démence si furieuse, si contradictoire, et, disons-le, si bête… Madame de Staël a dit un jour que le secret de la conscience des écrivains se révélait par le mot qu’ils répétaient le plus.
On se le demande, sans pouvoir y répondre. […] Edgar Poe répond donc seul à l’histoire de sa destinée, et le poids qu’il porte devant elle ne peut être allégé par rien.
Mais on aurait pu répondre sans déclamation que cet article était une précaution de haute prudence, qu’il faut tenir compte dans un pays des antécédents historiques, que les Jésuites d’aujourd’hui payent et payeront longtemps encore pour ceux d’autrefois, que la religion tout entière et son libre et paisible exercice pourraient être compromis, troublés, si on ne prenait cette mesure, et qu’enfin il est à désirer que vienne un temps où tout vestige de cette interrogation de conscience puisse disparaître : mais on ne pourrait supprimer à présent la garantie sans de graves inconvénients pour la chose sacrée qui doit être le plus chère à M. de Montalembert, et sans compromettre le gouvernement lui-même.
Le Poëme de la Sagesse, qu'on a faussement attribué au Marquis de la Fare, ne répond point au mérite des autres Productions de M.
Nous ne pouvons nous refuser au plaisir de citer les Vers qu'elle fit pour répondre aux sollicitations d'un homme aimable & plein d'esprit, qui l'aimoit, & qui la pressoit de le payer d'un tendre retour.
Des yeux toujours attentifs, des oreilles toujours ouvertes, me répondront de toutes tes démarches, sans que tu puisses t’en apercevoir. […] Je t’entends me répondre que tu es prêt à partir, si le sénat prononce l’arrêt de ton exil. […] Non, ce Démosthène, qui a effacé tous les autres orateurs, n’a pas toujours de quoi répondre à toute mon attente et à tous mes désirs, tant je suis, en fait d’éloquence, avide et comme insatiable de perfection ! […] Je vous réponds : Et où est votre âme ? […] — J’ai grand plaisir à les suivre, répondit Lucius avec une honnête timidité ; mais vous avez parlé de Charmadas : je me sens entraîné de ce côté-là.
— Oui, me répondit-il, c’est mon seul vice, et chez moi, quand il n’y a pas quelque chose de bon à dîner, je suis malheureux, tout à fait malheureux… Il n’y a que cela… les autres choses, ça n’existe pas pour moi… Ah, vous ne savez pas quelle est ma vie ? […] Saint-Victor disait, ce soir, que la Russie nous avait fait avertir que, passé cette année, elle ne répondait plus de rien. […] » — répond le bambin déjà sérieux. […] Ce n’est pas moi, c’est donc lui, redemande-lui donc hardiment tes cent francs. — Lui redemander, répond le volé, il est plus fort que moi, il me battra, et il est bien capable de me tuer ! […] À cela la dame me répondait : « Eh bien quoi, c’est une femme condamnée à quinze ans de prison.
« Vous vous plaignez que les événements (de mon sujet) ne sont pas variés, répondait Flaubert à un critique, qu’en savez-vous ? […] Puis, s’approchant comme pour me parler à l’oreille, elle m’embrassa, presque malgré moi, deux ou trois fois. « — Tu es le diable, lui disais-je. — Oui, me répondait-elle. » Le meurtre de Garcia le borgne, le rom de Carmen, marque un nouveau moment dans le petit drame. […] … Elle ne répondit rien. […] — Je ne sais pas, répondit l’enfant. […] — Oui, répondit la vieille fille, c’est une maladie.
Hermogène pressait Socrate de préparer sa défense ; « deux fois déjà, répondit Socrate, je me suis mis à méditer quelque chose à cet effet ; le divin s’y est opposé. — C’est une chose étrange, reprit Hermogène. — Que trouves-tu d’étrange à ce que le dieu lui-même croie meilleur que je meure dès à présent ? […] va reposer ton vin. » Mais Anne répondit : « Je ne suis point ivre, mon seigneur ; … j’ai parlé dans l’excès de ma douleur, et j’ai répandu mon âme devant l’Eternel226. » L’éclat d’une passion légitime étonne ou scandalise, car il choque les bienséances ; on le blâme ou on l’excuse ; il ne fait pas rire. […] Monvel jouait le vieil Horace, et il avait à répondre à la question de Sabine : « Que vouliez-vous qu’il fit contre trois ? […] Dans « Nuit de décembre », le poète parle puis « la Vision » lui répond. […] rappel : la prosopopée est une figure de rhétorique consistant à mettre en scène les absents, les morts, les êtres surnaturels ou même les êtres inanimés, et les faire agir, parler, répondre.
Car l’action accomplie n’exprime plus alors telle idée superficielle, presque extérieure à nous, distincte et facile à exprimer : elle répond à l’ensemble de nos sentiments, de nos pensées et de nos aspirations les plus intimes, à cette conception particulière de la vie qui est l’équivalent de toute notre expérience passée, bref, à notre idée personnelle du bonheur et de l’honneur. […] Ne me demandez donc pas si le moi, ayant parcouru le chemin MO et s’étant décidé pour X, pouvait ou ne pouvait pas opter pour Y : je répondrais que la question est vide de sens, parce qu’il n’y a pas de ligne MO, pas de point O, pas de chemin OX, pas de direction OY. […] Les premiers raisonnent ainsi : « Le chemin n’est pas encore tracé, donc il peut prendre une direction quelconque. » A quoi l’on répondra : « Vous oubliez que l’on ne pourra parler de chemin qu’une fois l’action accomplie ; mais alors il aura été tracé. » — Les autres disent : « Le chemin a été tracé ainsi ; donc sa direction possible n’était pas une direction quelconque, mais bien cette direction même. » A quoi l’on répliquera : « Avant que le chemin fût tracé, il n’y avait pas de direction possible ni impossible, par la raison fort simple qu’il ne pouvait encore être question de chemin. » — Faites abstraction de ce symbolisme grossier, dont l’idée vous obsède à votre insu ; vous verrez que l’argumentation des déterministes revêt cette forme puérile : « L’acte, une fois accompli, est accompli » ; et que leurs adversaires répondent : « L’acte, avant d’être accompli, ne l’était pas encore. » En d’autres termes, la question de la liberté sort intacte de cette discussion ; et cela se comprend sans peine, puisqu’il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l’action même, et non dans un rapport de cet acte avec ce qu’il n’est pas ou avec ce qu’il aurait pu être. […] À vrai dire, cette seconde conception du rapport de la cause à l’effet est plus naturelle que la première, en ce qu’elle répond tout de suite au besoin d’une représentation. […] » — A quoi nous répondons : oui, s’il s’agit du temps écoulé ; non, si vous parlez du temps qui s’écoule.
Cet homme respectable eut une fille, dont la conduite ne répondit pas à la gravité des mœurs de son pere.
La fortune ne répondit pas à l’éclat de sa naissance, ni au mérite de son esprit, si on en juge par ces Vers qu’elle adressoit à cette derniere.
Le style ne répond pas toujours au caractere des idées ; il est quelquefois peu correct, diffus, mais toujours lumineux & expressif.
La lecture de ses Comédies est amusante, parce que la versification est agréable, & le style aisé ; mais le plan & l’intrigue ne répondent pas à l’agrément & à la vivacité des détails.
Prétendre égayer un Lecteur, en faisant dire par un Sultan à son premier Ministre : Taisez-vous, Visir, vous raisonnez comme un Abbé ; & en faisant répondre au Visir : Votre Hautesse me fait trop d’honneur ; peindre une Reine, en lui donnant des yeux qui ne finissoient pas, des yeux chargés de tendresse, des éternels bras dont elle ne savoit que faire; ajouter à cela des gentillesses que la plume d’une femme ne devroit jamais laisser échapper ; c’est manquer tout à la fois au costume, à la Langue, & à la décence.
— Madame, lui répondit-il, je vous regarde, mais je ne vous considère pas.
» ils répondent : « Peu importe ! […] Ils répondent qu’ils servent à faire de la beauté. […] » Ils me répondent : « C’est l’art de persuader. » Sans doute, mais de persuader quoi ? […] Le bon sens répond que non. […] De l’orateur plutôt, me répondez-vous.
Je ne vous réponds pas de ne point faire de maladresses en chemin, mais je suis assuré, du moins, de ne pas commettre sciemment d’injustices. […] Cependant, une personne à laquelle je faisais part de mes impressions de lecture en lui recommandant l’Histoire de la société française, me répondit : — Bah ! […] répondit insolemment le feuilletoniste du xvie siècle. […] Je le vois déjà s’apprêtant .à me répondre : en douteriez-vous, mon cher ? […] » Qu’aura-t-il à répondre ?
» répondait : « Le péché ? […] Laissons-le répondre. […] Mais il en reçoit, il répond, il encourage. […] Il avait écrit au professeur, qui avait répondu. […] Bergeret répond : « Non, madame, je me contente d’être éternel !
Mlle Duparc dut répondre : « Hé ! […] » répond le pasteur empêtré. […] Lefebvre annonce la nouvelle à sa femme. « Et qu’as-tu répondu ? demande la maréchale Sans-Gêne. — Qu’est-ce que tu aurais répondu, toi ? […] demande Potasse ahuri. — Je ne sais pas, répond Boubouroche, un peu embarrassé.
Ulysse, par exemple, parle simplement à cette fille, et cette fille lui répond avec naïveté. […] répond-il en bon jeune homme. […] pourrait-on lui répondre. […] Il est bien sûr de son affaire ; l’intérêt de Bajazet et de Roxane lui répond du succès. […] Mais ici, je le répète, il dédaigne de répondre.
Mais nous avons déjà répondu. […] À la ville, répond Bayle, quoique d’ailleurs il y ait plus de corruption à la cour. […] Mais ne vaudrait-il pas mieux, répondra quelque autre, mêler à tant de faveurs celle de n’en point abuser ? […] Boileau lui répondit dans le troisième chant de son Art poétique. […] Que maintenant les choses, dans la réalité, se soient ainsi passées, je n’oserais en répondre.
serait-il en droit de répondre. […] … — Non, ce n’est pas cela, me répondaient les gens de l’art. […] À ces réclamations on répond toujours par « une villa ». […] répondis-je avec colère. […] non, répondit le poète.
Galland lui-même, Auteur des mille & une Nuits, & celui-ci leur ayant répondu qu’oui : Monsieur Galland , lui dirent-ils, si vous ne dormez pas, faites-nous un de ces beaux Contes que vous savez .
On s’attend bien que la suite doit répondre à des annonces aussi étranges.
Je n’attaque personne, lui répondit avec gravité le Héros poétique, mais je suis impitoyable pour ceux qui m’attaquent.
Il est vrai, lui répondit Liniere, que la faim est un puissant aiguillon.
Ce Plaisir tant regrettable Me répond : Rends graces aux Dieux ; S’ils m’avoient fait plus durable, Ils m’auroient gardé pour eux.
Lié avec Mme du Châtelet, qui s’éprit pour lui d’une vive passion, il parut y répondre ; on a publié assez récemment un extrait de leur correspondance. […] Homme du monde accompli, il était réservé à l’extérieur : « Il avait pour tout ce qui lui était indifférent une politesse froide qu’on pouvait quelquefois confondre avec le dédain. » Cette circonspection tenait sans doute à plusieurs causes : il avait vécu dans une petite cour et dans un grand monde où sa fortune ne répondait point à sa condition ; il avait de la dignité et une délicatesse susceptible qu’il ne voulait pas exposer aux blessures. […] Un jour, la fille du poète Roucher, écrivant à son père alors sous les verrous, relevait avec une sagacité remarquable et un sentiment de préférence filiale bien permis les défauts de la traduction de Delille au début des Géorgiques : « Mais d’un autre côté, répondait à sa fille l’honnête Roucher, tu ne me parais pas rendre toute la justice qui est due à sa grâce, à son harmonie, à ce je ne sais quoi qui plaît, même dans sa manière française, aux amateurs impartiaux de l’Antiquité. » On voit que je tiens à accorder à Delille tout ce qui se peut raisonnablement.
Cette lettre, publiée par Voltaire, est devenue historique, et elle fait le plus grand honneur auprès de la postérité à l’esprit et à l’humanité de M. d’Argenson : « Vous m’avez écrit, monseigneur, lui répondait Voltaire, une lettre telle que Mme de Sévigné l’eût faite, si elle s’était trouvée au milieu d’une bataille. » Et cet éloge est mérité ; on a la description gaie, vive, émue, du combat, du danger, du succès plus qu’incertain à un moment, de la soudaine et complète victoire ; le principal honneur y est rapporté au roi : puis, après tout ce qu’un courtisan en veine de cœur et d’esprit eût pu dire, on lit les paroles d’un citoyen philosophe ou tout simplement d’un homme : Après cela, pour vous dire le mal comme le bien, j’ai remarqué une habitude trop tôt acquise de voir tranquillement sur le champ de bataille des morts nus, des ennemis agonisants, des plaies fumantes… J’observai bien nos jeunes héros ; je les trouvai trop indifférents sur cet article… Le triomphe est la plus belle chose du monde : les Vive le roi ! […] Dès que j’appris cela, je saisis cette occasion de faire ma cour ; je fis bien vite informer par enquêtes, certificats, etc., etc. ; je n’épargnai pas les courriers et les lettres au subdélégué pour être promptement servi, et j’envoyai cela tout musqué au petit bonhomme La Vrillière (secrétaire d’État de la province), qui me répondit sèchement que voilà qui était bien, et que personne ne révoquait en doute le don qu’avaient nos rois d’opérer ces prodiges (février 1723). […] À cela et à ses vues encore vagues sur lui, mais qui allaient à le faire un jour ou ministre, ou ambassadeur, ou même premier président du Parlement, d’Argenson, sans trop résister, répondait toutefois en rappelant ce qui lui manquait : qu’il était honteux et timide au premier abord ; qu’il avait été mal élevé sur un point ; que son père, en portant ses préférences trop longtemps sur son cadet et en le méconnaissant hormis dans les deux dernières années de sa vie, l’avait découragé ou trop habitué à se renfermer en lui, et « avait par là engourdi son entrée dans le monde » ; qu’il était balourd au jeu, qu’il s’y ennuyait et ne savait qu’y perdre son argent, etc., etc.
Il est vrai qu’on a trouvé dans les papiers du sieur Niepz un mémoire de ce polisson pour bouleverser sa taupinière, et je vous réponds que si Jean-Jacques s’avisait de venir, il courrait grand risque de monter à une échelle qui ne serait pas celle de la Fortune. […] Saint-Marc Girardin, qui a répondu à son appel par une lettre ou préface très vive, très spirituelle, parfaitement judicieuse, un peu indulgente, mais tout à fait digne, par son tour preste et dégagé, d’ouvrir cette lecture des lettres de Voltaire. […] qu’il y vienne, répond M. de Voltaire. » — « Mais comment le recevrez-vous ?
Le père confesseur lui répondit : “Sire, ce sera très bien fait, surtout si Votre Majesté peut y assister, comme elle le désire : lorsque Votre Majesté le voudra, elles se feront.” […] Alors le bon Fray Juan Regia s’attendrit beaucoup : il commença à pleurer, et ce fut d’une voix entrecoupée par ses larmes qu’il répondit comme il put : “Que Votre Majesté vive durant de longues années, au plaisir de Dieu, comme nous le désirons, et qu’Elle ne veuille pas nous annoncer sa mort avant le temps !” […] Autre question que j’ai peine à comprendre qu’on agite avec le désir d’y répondre négativement.