Marcel Fouquier J’ai là, sous les yeux, le seul volume de vers qu’ait publié Charles Cros, le Coffret de santal.
[Les Poètes français, recueil publié par Eugène Crépet (1861-1863).]
Il ne craignit point de publier un Ouvrage sous ce titre : Dissertation selon la méthode des Géometres, pour la justification de ceux qui, en de certaines rencontres, emploient, en écrivant, des termes que le monde estime durs.
J’ai eu la gloire de ne compter parmi mes ennemis, que les fanatiques, les esprits serfs, l’Auteur de l’Année Littéraire, & celui de cet Almanach de l’année passée, publié en trois gros volumes, sous le titre des Trois Siecles de notre Littérature ; Ouvrage sans esprit, quoique ce soit un Libelle, & très-obscur, quoiqu’on y déchire tous nos Grands Hommes ».
Depuis la derniere édition de cet Ouvrage, il a publié une Satire au Comte de B**, que nous regardons, malgré la dureté de plusieurs vers & le peu de noblesse de quelques expressions, comme une des meilleures Epîtres de ce genre qui aient paru depuis celles de J.
Being an Introduction to Critical Science), publiée à Londres en 1874.
Pour revenir au roman dont on publie ici une nouvelle édition, tel qu’il est, avec son action saccadée et haletante, avec ses personnages tout d’une pièce, avec ses gaucheries sauvages, avec son allure hautaine et maladroite, avec ses candides accès de rêverie, avec ses couleurs de toute sorte juxtaposées sans précaution pour l’œil, avec son style cru, choquant et âpre, sans nuances et sans habiletés, avec les mille excès de tout genre qu’il commet presque à son insu chemin faisant, ce livre représente assez bien l’époque de la vie à laquelle il a été écrit, et l’état particulier de l’âme, de l’imagination et du cœur dans l’adolescence, quand on est amoureux de son premier amour, quand on convertit en obstacles grandioses et poétiques les empêchements bourgeois de la vie, quand on a la tête pleine de fantaisies héroïques qui vous grandissent à vos propres yeux, quand on est déjà un homme par deux ou trois côtés et encore un enfant par vingt autres, quand on a lu Ducray-Duminil à onze ans, Auguste Lafontaine à treize, Shakespeare à seize, échelle étrange et rapide qui vous a fait passer brusquement, dans vos affections littéraires, du niais au sentimental, et du sentimental au sublime.
L’ex-Capucin Maubert a publié de nos jours le Testament politique du Cardinal Alberoni & Chevrier celui du Maréchal de Bellisle.
— C’est ici que s’arrête l’extrait publié par M.
Elle publie de beaux recueils que personne n’achète et ne lit, parce que personne ne les entend ; de ces recueils il en passe au loin quelques exemplaires qui ne compensent pas les dépenses, et la nation reste au même point d’ignorance ou d’instruction.
C’était au temps où Paul Valéry collaborait au Centaure et publiait Une soirée avec M. […] Je venais de publier un de mes premiers recueils de vers : Les Poèmes anciens et romanesques. […] Les volumes qu’il ajouta à ceux qu’il avait déjà publiés ne la lui donnèrent pas. […] Elle s’éclaire des événements personnels ou publiés qui l’ont motivée. […] Emile Henriot a institué une « enquête » dont il publia les résultats dans la revue la Renaissance.
Ainsi Lamartine en 1820 avait vingt-neuf ans, quand il publia ses Premières Méditations. […] Les Nouvelles Méditations, publiées en 1824, devaient être plus contestées, bien que M. […] Michelet se mit donc pour la première fois à rédiger les entretiens qui furent publiés séparément, et les voici maintenant ramenés en faisceau. […] Lui-même en a porté le témoignage dans son précieux essai d’autobiographie publié en 1858, l’Histoire de mes idées. […] C’est le défaut général du Prométhée, des Esclaves, publiés longtemps après, et surtout du Napoléon.
A-t-on publié des Rabelais expurgés ? […] Les plus récemment publiés sont Spinoza et ses contemporains, de M. […] D’autres étaient restées inédites et n’ont été publiées qu’en 1922 par M. […] Beecher-Stowe, qui les publia, en 1869, sous le titre de Lady Byron vengée. […] Mais lorsque Renan publia sa fameuse Lettre à M.
Pierre Loti n’a jamais publié en réalité que des impressions de voyage. […] Paul Claudel publiait, au Mercure de France, cinq drames en un volume intitulé l’Arbre. […] Une note nous avise que « les scènes qui terminent la Nef seront publiées ultérieurement ». […] Les lettres de Huysmans publiées par M. […] Rimbaud ne prenait même pas la peine de publier les siens.
Philippe Gille Je ne puis passer sous silence le beau livre, Poèmes de Provence, que vient de publier M.
Alexandre Parodi, a publié une œuvre dramatique en deux parties, intitulée : Séphora.
Marcel Schwob en disant qu’il vient de publier un excellent recueil de nouvelles.
Léon Deschamps Cinq volumes de science pure, quatre volumes de science sociale, quinze volumes de poésie, telle est l’œuvre publiée de Strada, notoirement inconnue du public.
En 1874, Cros publie la Revue du Monde nouveau, qui n’eut que quelques numéros, mais où collaboraient Stéphane Mallarmé, Léon Dierx, Villiers de l’Isle-Adam, Germain Nouveau, Zola.
Chacun des trois volumes des précédentes éditions représentait la manière de l’auteur à trois moments, et pour ainsi dire à trois âges différents ; car, sa méthode consistant à amender son esprit plutôt qu’à retravailler ses livres, et, comme il l’a dit ailleurs, à corriger un ouvrage dans un autre ouvrage, on conçoit que chacun des écrits qu’il publie peut, et c’est là sans doute leur seul mérite, offrir une physionomie particulière à ceux qui ont du goût pour certaines études de langue et de style, et qui aiment à relever, dans les œuvres d’un écrivain, les dates de sa pensée.
Une demi-italienne, la fille d’une Savelli de Rome, Catherine de Vivonne, inaugure la vie mondaine en France vers 1608 : et en 1610, peut-être avant, Honoré d’Urfé commence à publier son Astrée, qui offre un idéal de vie distinguée et charmante. […] Celui-ci, un Napolitain d’inépuisable faconde, d’intelligence et de sentiment nuls, vint en France en 1615 : il y publia son Adone (1623), poème allégorique et descriptif de plus de 40 000 vers274. […] Il y a beaucoup de sens et d’esprit dans ces conversations un peu longues, qui, publiées à part, devinrent comme le manuel de la bonne société. […] Le Père Lemoyne, Saint Louis, 18 chants, 1651-53 ; Scudéry, Alaric, 10 chants, 1654 ; Chapelain, la Pucelle, 24 chants (12 publiés en 1656, 12 inédits jusqu’à nos jours) ; Desmarets de Saint-Sorlin, Clovis, 26 chants. 1657 (réduits à 20 en 1673) ; Le Laboureur.
Hugo au défi de publier l’anecdote dont il s’est inspiré ; et, si jamais il y a eu, en Espagne ou ailleurs, un sentiment général, une frénésie d’honneur qui puisse autoriser le cinquième acte d’Hernani, nous dirons que c’est une belle chose que cette catastrophe. […] [Les Poètes français, recueil publié par Eug. […] et cela au moment où il vient de publier l’Âne, cet incroyable galimatias, qui est comme une gageure tenue contre notre génie français ! […] L’heure était particulièrement propice pour publier ces poèmes contemporains des Châtiments.
Nervat et Marie Caussé) publiaient vers ce temps Les Cantiques du Cantique, dont Henri de Régnier disait qu’ils contiennent de fort jolis vers où alternent deux voix, l’une plus grave, l’autre plus tendre. […] Henri Ghéon publiait, en 1898 et 1899, Chansons d’aube et la Solitude de l’été. […] Il publiait hier la Tempête qui a noblement réalisé tous les espoirs et qui compte des poèmes définitifs. […] Avec la sincérité des femmes est née une sorte de lyrisme un peu court, savoureux, audacieux, agaçant, d’une sensualité précise et détaillée… Mme Mathieu de Noailles publia, en 1901, le Cœur innombrable.
Nous avons trois autres volumes, qui seront publiés demain. […] Proudhon lui fit l’effet de Goethe, et il en parle, dans une description qu’il a publiée, comme d’un Phidias aveuglé, — car Proudhon était laid et louche. […] XIV Le dernier volume de la correspondance de Proudhon a été publié en même temps que son livre posthume : La Pornocratie. […] Quelque chose avait, je crois, paru déjà du livre posthume qu’on a publié.
Journal et Mémoires de Mathieu Marais publiés par M. […] Il put lire les premiers recueils publiés des Lettres de Mme de Sévigné, et il en a parlé à ravir : « Voilà, écrit-il au président Bouhier (31 janvier 1726), voilà donc une lettre de vous, monsieur, et de votre main ; j’en suis ravi et vous en remercie. […] Il n’avait publié encore que ces Lettres persanes qu’il n’avait pas signées pour cause, et aussi le Temple de Gnide, également anonyme, dont Marais disait (avril 1725) : « Temple de Gnide, petit livret à demi grec, où les allusions couvrent des obscénités à demi nues.
Œuvres de Virgile Texte latin publié d’après les travaux les plus récents de la philologie, Avec un commentaire critique et explicatif, etc., Par M. […] Paul Grimblot ; je mets ici le résultat de ces diverses consultations auxquelles Virgile trouve toujours son compte par quelque à-propos heureux et plein de grandeur : « En 1723, Swift publia à Dublin un de ses plus célèbres pamphlets, les Lettres d’un Drapier, contre le privilège donné à un certain Wood de frapper de la petite monnaie de cuivre pour la circulation exclusive de l’Irlande. […] Sur ces entrefaites, lord Carteret, nommé vice-roi d’Irlande, arriva à Dublin (octobre 1724), et son premier acte fut de publier une proclamation promettant 300 liv. st. à celui qui lui nommerait l’auteur des Lettres d’un Drapier, que tout Dublin connaissait : l’imprimeur avait déjà été arrêté.
Publiées par M. […] Tout ce qui me le rappelle de près ou de loin me cause une émotion que je ne suis pas le maître de modérer. » De telles lettres publiées deviennent des pièces biographiques ineffaçables ; une page comme celle du 25 juin représente la pierre angulaire de toute une vie. […] Blaize, rejoignent en avançant et côtoient les deux autres volumes de lettres publiées il y a dix ans par M.
C’est celui qui a publié quelques volumes sur les campagnes, et que depuis longtemps les Russes pourchassaient. […] Rien ne le prouve. — « Il a publié quelques volumes sur les campagnes… Il a saisi quelques saines idées sur la guerre. » C’est fort heureux que, même dans le moment le plus irrité, le dédain n’aille point au-delà. […] Il est l’un de ceux qui seront le plus écoutés et comptés lorsque se fera l’histoire militaire critique définitive du premier Empire et de Napoléon ; car, malgré les larges et admirables pages publiées de nos jours et que nous savons, cette histoire, dépouillée de toute affection et couleur sentimentale quelconque, dégagée de tout parti pris d’admiration comme de dénigrement, ne me paraît pas écrite encore.
Hermant, docteur de Sorbonne, qui a composé en françois les Vies de quatre Pères de l’Église grecque, vient de publier celle de saint Ambroise, l’un des Pères de l’Église latine. […] Bayle, âgé de trente-neuf ans, poursuivait ses Nouvelles de la République des Lettres, publiait sa France toute catholique, contre les persécutions de Louis XIV, préparait son Commentaire philosophique, et en même temps, dans une note qu’il rédigeait Nouv. de la Rép. des Lett. […] Il publia encore par délassement (1704) la Réponse aux Questions d’un Provincial, dont le commencement n’est autre chose qu’un assemblage d’aménités littéraires.
Il publia à la fin de 1687 ses Caractères, qui eurent un grand succès, succès de scandale autant que d’estime. […] Fénelon envoya sa consultation dans un court mémoire, qui fit tant de plaisir, qu’on lui demanda de le publier. […] Mais Bossuet, naïvement, publie tous ses écrits en France : Fénelon, plus malin, fait parvenir sans bruit ses défenses à Rome.
Il déploie une activité étonnante : il fait des tragédies, imprime Charles XII, entame le Siècle de Louis XIV, écrit sa lettre à un Premier Commis, publie en anglais ses Lettres philosophiques, où étaient résumées les impressions de ses trois années de séjour en Angleterre. […] Voltaire historien philosophe L’Histoire de Charles XII, que Voltaire publie en 1731, ne procède d’aucune pensé philosophique. […] Lettres inédites de Voltaire à Louis Racine, publiées par Ph.
Que de Dissertations n’ont-ils pas publiées sur l’Ame, pour nous persuader qu’elle est mortelle & périssable comme son enveloppe ; qu’elle ne differe pas de celle des bêtes & des plantes ; que l’Honnête homme infortuné & le Riche bienfaisant n’ont pas plus de récompense à espérer, après leur mort, que les Méchans & les Pervers n’ont de châtiment à redouter ! […] Ce Discours a paru pour la premiere fois à la tête de la quatrieme édition publiée en 1779 ; comme il a été fort goûté du Public, on n’a pas cru devoir le supprimer. […] On ne dira pas que ce défi, contre lequel l’Abbé Martin ni aucune autre personne n’a réclamé, ait été fait secrétement : il a été publié en 1773, dans le Mercure de France, dans le Journal des Beaux-Arts, dans les Annonces & Affiches pour la Provimce, & dans plusieurs autres Feuilles périodiques.
Attaché à la Constitution de 91, la jugeant praticable malgré ses défauts, croyant que la question serait résolue si tous les honnêtes gens s’unissaient pour prêter main-forte à cette loi une fois promulguée, seul d’ailleurs, ne tenant à aucun parti, à aucune secte, ne connaissant pas même les rédacteurs du Journal de Paris, dans lequel il publie ses articles, se bornant à user de cette méthode commode des Suppléments, qui permettait alors à chacun de publier ses réflexions à ses frais, il répondait hardiment à ceux qui voulaient établir une solidarité entre lui et les personnes à côté de qui il écrivait : « Il n’existe entre nous d’association que du genre de celles qui arment vingt villages contre une bande de voleurs. » Sa politique, en quelque sorte isolée et solitaire, se dessine nettement à l’occasion de la hideuse journée du 20 juin. […] Il est à désirer que ce volume soit bientôt publié.
Il n’y avait en tête des premières éditions de cet ouvrage, publié d’abord sans nom d’auteur, que les quelques lignes qu’on va lire : « Il y a deux manières de se rendre compte de l’existence de ce livre. […] « De ces deux explications, le lecteur choisira celle qu’il voudra. » Comme on le voit, à l’époque où ce livre fut publié, l’auteur ne jugea pas à propos de dire dès lors toute sa pensée. […] Les journaux de Paris l’ont publié comme une anecdote.
Il avait fait ou projeté sur ce sujet une espèce de dialogue, qu’il n’osa publier, de peur de désobliger deux ou trois régents qui avaient pris la peine de mettre en vers latins l’ode que ce poète avait faite en mauvais vers français sur la prise de Namur ; mais depuis sa mort on a publié et imprimé dans ses œuvres une esquisse de ce dialogue. […] Cette critique se trouve dans une brochure publiée par le chanoine contre le Dictionnaire encyclopédique.
Je ne pourrais pas me battre si je n’espérais pas dans la naissance de cette France-là, qui, elle, aura valu qu’on tue et qu’on meure pour elle… (Lettres publiées aux éditions de Foi et Vie.) […] De toute façon, la victoire que nous aurons sera une victoire des forces de l’idéalisme… (Lettres publiées par Henri Brémont, chez Bloud.) […] Joseph Cloupeau, mort au Champ d’honneur à dix-neuf ans, disait : « C’est si bon de servir à quelque chose même si l’on en meurt », et découvrant de cette aube la beauté d’une vie harmonieuse, il pouvait affirmer : « Je ne suis pas deux, un chrétien et un soldat ; je suis un soldat chrétien » (Lettres publiées par Dom Hébrard sans adresse d’éditeur). — Le jeune Alfred Eschiman (qui va mourir pour la France), sur le point de quitter le dépôt d’Aubagne se promène un dimanche de février 1915 dans les bois de pin et les champs d’olivier sous le soleil, et murmure : « C’est si dur de se résigner à la mort à vingt ans !
Taine, qu’il apprécie et juge avec supériorité et indépendance : il faudrait peu de chose, selon moi, pour que le volume qu’il publie, et qui est le recueil des articles qu’il a insérés soit dans la Revue de théologie, éditée à Strasbourg, soit dans la Bibliothèque universelle de Genève, le classât d’emblée dans l’estime publique à côté des esprits éminents auxquels il ne le cède ni par la science ni par la sagacité. […] Les charmantes lettres de Joseph de Maistre qu’on a publiées en dernier lieu, et qui nous ont presque séduit jusqu’à amollir notre jugement, ne lui font pas illusion.
Cette Société s’est, constituée ; elle fonctionne, elle a déjà publié plusieurs volumes d’études29. […] Les Ouvriers des Deux Mondes, Études sur les travaux, la vie domestique et la condition morale des populations ouvrières des diverses contrées et sur les rapports qui les unissent aux autres classes , publiées par la Société internationale des Études pratiques d’économie sociale.
A peine rentré dans son pays et rapatrié, il s’occupa à recueillir et à publier les pièces de vers des dernières saisons sous ce titre : La Coupe de l’Exil (1840). […] C’est surtout dans son second recueil intitulé : Station poétique à l’abbaye de Haute-Combe, dont deux seules livraisons parurent de son vivant et qui ne fut publié en entier qu’après sa mort (1847), c’est dans cette suite de journées et de veilles funèbres que se déroule tout l’orage intérieur, l’abîme et la profondeur des souffrances et des agonies auxquelles il était en proie.
Plusieurs prix, remportés aux Jeux Floraux, commencèrent dans le midi la réputation de la jeune femme ; mais ce qui la fit d’abord remarquer des juges littéraires de Paris, ce fut sa pièce, publiée en 1825, à l’occasion du Sacre. […] Les Chroniques de France, publiées en 1829, furent pourtant jugées, en général, comme une erreur honorable d’un talent élégiaque et intime, trop docile cette fois aux conseils de quelque ami, savant historien.