Vermenouze, Arsène (1850-1910) [Bibliographie] Poésies (1900). […] Camille de Sainte-Croix Diverses poésies d’Arsène Vermenouze, en dialecte auvergnat, avaient valu déjà à son auteur de sincères hommages dans le monde félibre.
Bernard, [Pierre-Joseph] Garde des Livres du Cabinet du Roi à Choisy, né en Dauphiné, mort à Paris en 1775, nommé par excellence Gentil Bernard, pour les agrémens de ses petites Poésies. […] Ce Poëme est un vrai modele d’une Poésie ingénieuse & tendre, & très-propre à s’allier avec la Musique, & à lui fournir les moyens de déployer toutes ses richesses.
Ami de Ronsard, il se laissa d’abord éblouir par le faux brillant de sa Poésie ; mais il reconnut bientôt son erreur, pour s’attacher à la maniere de Desportes, qui étoit aussi son ami, & qui pouvoir lui servir de modele pour la douceur & le naturel de ses vers ; il le surpassa même par la pureté de son style & la sagesse de sa Muse. Les Poésies de Bertaud roulent presque toutes sur des sujets de piété, où la Morale présentée avec des graces intéressantes, est propre à se faire goûter des Lecteurs de toutes les classes.
Gesner, offrent une marche si libre, si facile, & une poésie si riche, qu’on les prendroit volontiers pour les originaux. […] Blin ne s’est pas borné aux Poésies légeres.
Ce n’est pas qu’il manque d’invention, mais ses Odes, ses Hymnes n’ont point cette élévation, cet enthousiasme qui est l’ame de la Poésie lyrique. […] Ses autres Poésies consistent dans les Epigrammes, dans les vers à la louange de quelques hommes illustres de son temps, où l’on apperçoit toujours l’ame honnête, l’homme d’esprit, & le Poëte agréable.
Il a laissé peu de Poésies. […] Quel Recueil que celui des Poésies de Sapho, d’Alcée, d’Archiloque, d’Epiménide, de Mimnerme, d’Hipponax, de Lasus, de Corinne, de Théognis, de Sophron, d'Empedocle, de Bacchilidès, de Ménandre, de Méléagre, & de mille autres, dont il ne nous reste que des fragmens !
Napoléon régnant semble avoir tellement guindé et glacé ses chantres officiels, qu’une pièce quelque peu vive est une bonne fortune dans la poésie d’alors. […] La poésie se piquait d’être encore plus cérémonielle que sous Louis XIV. […] Lebrun, l’un des premiers, ressentit en poésie ce besoin de nouveau, surtout de naturel, et travailla de son point de vue à le servir. […] Lebrun, on peut trouver, très à son aise, qu’il a trop sobrement glané à travers cette végétation de poésie si féconde et si luxuriante. […] Aristophane le fait pour les nuées, avec bien de la poésie, mais en pur grotesque.
C’est à la prodigieuse organisation musicale de Wagner, qui permet d’exprimer l’écho que peut trouver une poésie jeune dans tous les cœurs qui l’entourent, que l’œuvre doit à la fois une si grande uniformité et une si admirable organisation de la vie dramatique. […] Il faudrait pouvoir analyser à l’infini la délicatesse de chaque situation pour bien goûter la profonde et vivante poésie que Wagner a dû sentir en lui-même lorsqu’il écrivait ces pages. […] De ce motif partent de nouveaux embranchements, soit vers Sachs, soit vers les Maîtres, soit vers la poésie et le chant de Walther. […] » C’est en effet devant le peuple et devant la femme que triomphera la poésie nouvelle, la jeunesse même de la poésie naturelle. […] Toujours la poésie du printemps.
C’est là du spectacle, non de la poésie. […] Il s’appelait Poésie et Philosophie. […] La poésie, chargée d’anxiétés, bafoue, qui ? […] Loxias répondit : La poésie a deux oreilles. […] Et la poésie a deux oreilles : l’une qui écoute la vie, l’autre qui écoute la mort.
Toujours prosateur, mais pour cela n’éteignant pas en lui la poésie, Alphonse Daudet a publié en volume les Lettres de mon moulin, qui nous donnèrent une sensation si neuve quand nous les lûmes dans Le Figaro. […] Est-ce que, parmi les oiseaux-mouches de la poésie, ces imperceptibles rubis qui volent et qui sont les vers-luisants de l’air, il y a des aigles mouches ? […] Il y a, si vous vous les rappelez, en ses Amoureuses, bien des poésies amertumées dans leur rhythme léger, bien des roses avec la cantharide mortelle nichée au fond de leurs cœurs de roses ; il y a, dans ces soupirs si vite jetés, la modulation de plus d’une angoisse. […] La poésie, cette forme divine, emporte toujours le fond humain dans l’œuvre des hommes, quelle que soit la beauté ou la profondeur de ce fond. […] C’est la royauté tout entière, qui n’a plus la sublime misère du roi Lear, cette dernière poésie !
Andrieux, dont on vient de publier les Œuvres, est un élève de Voltaire, ingénieux, spirituel et sans force ; tel il s’est toujours montré dans ses comédies, dont une seule est restée au théâtre, les Étourdis et dans ses poésies légères. […] Les ouvrages de M. de Lamartine, brillantes inspirations des poésies de lord Byron, viennent à l’appui de ce que j’avance. […] Il est trop pressé de supprimer ces régions vastes, un peu vagues, ces espaces intermédiaires, séjours des vents, dès rayons et des nuages, l’atmosphère en un mot où la poésie respire et se complaît. […] Viollet-le-Duc était un homme d’esprit, exact ; délicat, peu fécond, très-occupé d’ailleurs de fonctions administratives, qui avait précédé tout le monde dès le temps de l’Empire dans le goût des vieux auteurs français antérieurs à Malherbe et de la poésie du xvi siècle : le Catalogue qu’il a dressé de sa bibliothèque, et dans lequel il donne un aperçu de chaque auteur de sa collection, est un livre qui restera. Il s’était essayé en poésie et avait lancé dès 1809, sous le titre de Nouvel Art poétique, une assez fine satire contre l’école descriptive de Delille, qui avait été fort remarquée et qui avait réussi.
Montchrétien306 est un élégiaque, souvent languissant, souvent précieux, mais parfois délicieux : il faut descendre jusqu’à Bérénice et Esther pour trouver une poésie plus suave, plus fraîche, plus harmonieuse. […] Les mérites de Garnier et de Montchrétien intéressent l’histoire de la poésie française : celle du théâtre n’a rien pour ainsi dire à y voir. […] Je n’exagérerai guère en disant que leurs tragédies ont à peu près le même rapport à l’action dramatique que les livrets de Benserade à la pantomime des ballets : c’est de la poésie à propos et à côté. […] Là, en effet, on se trouvait affranchi malgré soi du joug de l’antiquité, et, comme je l’ai déjà remarqué à propos de la poésie lyrique, l’actualité vivante des sujets ou des sentiments, les passions du temps, surtout le fanatisme ou bien l’enthousiasme religieux, mettaient dans les œuvres un principe de sincérité qui les élevait. […] Rien du style ni de la poésie, ni du pittoresque de Virgile ne subsiste ; mais l’action, la vie, la lutte, Hardy a senti tout cela : il dégage très justement les situations, et, dans son plat jargon, il fait dire aux personnages précisément ce qu’il faut qu’ils disent.
Poésie d’opéra, peinture de décors, Perrault ne conçoit rien de plus beau : c’est le côté faible de son goût. […] Perrault leur fait tenir cinq dialogues sur les arts, les sciences, l’éloquence, la poésie. […] Perrault n’entend pas la poésie. […] Il entend donc certaines parties du moins de la poésie ; mais ce qui en est le fond et la fin il ne l’entend pas. […] Boileau sent les hérésies de Perrault en matière de poésie et s’en irrite.
Le romantisme n’a pas la prétention d’instruire ; il dédaigne d’amuser ; il n’aspire qu’à émouvoir : c’est la poésie de l’âme dont il s’empare. Quels sont les éléments de cette poésie ? […] Ils ne voient, dans le bonheur et dans le plaisir, que de la prose ; et ils ne trouvent de poésie que dans le malheur et dans l’affliction. […] La poésie n’est pas seule infectée de tous ces vices de la pensée et du style. […] Ayez horreur, avant tout, de cette poésie misanthropique, ou plutôt infernale, qui semble avoir reçu sa mission de Satan même, pour pousser au crime, en le montrant toujours sublime et triomphant ; pour dégoûter ou décourager de la vertu, en la peignant toujours faible, pusillanime et opprimée.
. — Les Poésies de Leopardi, adaptées en vers français (1888). […] Lacaussade, auteur d’une très bonne traduction d’Ossian et d’un recueil de poésies qu’il est en train de surpasser, a su se faire une sorte de domaine à part.
Polonius, Jean = Labenski, Ksaveri Ksaverievitch (1800-1855) [Bibliographie] Poésies (1827). — Empédocle (vision poétique), suivi d’autres poésies (1829).
. — La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental (1899). […] Cet exemple nous prouve encore que Poésie et Poétique sont deux objets fort différents.
La plus longue de ses Poésies, soit Latines, soit Françoises, n’a pas plus de vingt vers. […] Il ne faut cependant pas réduire son éloge à celui de la briéveté ; plusieurs de ses Poésies Latines ont été comparées, par des Journalistes, à celles de Catulle ; nous ajouterons que la plupart de ses Epigrammes Françoises sont tout-à-fait dans le genre de celles du Chevalier de Cailli.
Pierre Habert, son frere, n’eut pas autant de succès dans la Poésie. […] Nous avons de celui-ci des Poésies latines assez estimées, des Hymnes, entre autres, insérées dans quelques Bréviaires, qui, par la chaleur & l’onction, donnent une idée favorable de ses talens & de sa piété.
Les Journaux ont parlé très-avantageusement de ses Poésies, dont le Recueil parut il y a quelques années : on a laissé dire les Journalistes, & la très-grande dose d'encens que l'Auteur du Mercure*, entre autres, leur avoir prodiguée, n'a pas aveuglé les Connoisseurs sur la médiocrité de ces Poésies.
C'est la poésie des recueils sur le théâtre ; » voulant faire entendre que le succès de Lucrèce est d’avoir fait connaître à tous sur la scène, en fait de beautés de style, ce qui auparavant s’imprimait un peu à la sourdine et n’était lu que des gens du métier. Il y a du vrai, et les gens du monde qui admirent la poésie à tort et à travers, avertis cette fois, proclament beau ce qu’ils n’auraient jamais aperçu dans d’humbles volumes silencieux. Mais pourtant, il y a bien autre chose que la poésie des recueils dans Lucrèce, il y a de l’intérêt dramatique, de la suite, de l’unité, et, comme dit Ballanche, la sainte religion de la matrone romaine et l’inviolabilité du foyer domestique : n’est-ce donc là rien, n’est-ce pas nouveau ?
Ce qui peut y suppléer aujourd’hui de la manière la plus satisfaisante, c’est une réunion des diverses notices qu’il avait ajoutées à une récente édition de ses poésies ; cette réunion, habilement faite par une Revue anglaise, a été reproduite dans le cinquante-huitième numéro de la Revue britannique, sous le titre de Mémoires autobiographiques de sir Walter Scott. […] Pourtant, son enfance connut toute la poésie de cette belle contrée, les courses aventureuses, les légendes qu’on racontait, et puis les souvenirs de Beattie, les chansons de Burns. […] Dans cette première partie de sa vie littéraire, Scott ne fit pourtant que continuer et soutenir avec éclat le mouvement imprimé à la poésie anglaise à la fin du siècle par Beattie, Gowper, les ballades de Percy.
Américain d’origine, il est bien le compatriote de ce suprême et grand Edgar Poë, de celui qui osa penser que la poésie était la création rythmique de la beauté, lorsqu’il écrivit que cette beauté était une des conditions de la parfaite vie « au même titre que la vertu et la vérité ». […] Stuart Merrill ne s’est pas embarqué en vain, le jour qu’il voulut traverser les Atlantiques, pour venir courtiser la fière poésie française et lui planter une fleur dans les cheveux. […] Il y avait transcrit le charme secret des souvenirs, toute la poésie cachée de l’automne et la tristesse discrète de l’amour oublié.
Théophile Gautier Dans son premier volume, qui date de 1865 et qui porte le titre de : Stances et poèmes, les moindres pièces ont ce mérite d’être composées, d’avoir un commencement, un milieu et une fin, de tendre à un but, d’exprimer une idée précise… Dès les premières pages du livre, on rencontre une pièce charmante, d’une fraîcheur d’idée et d’une délicatesse d’exécution qu’on ne saurait trop louer et qui est comme la note caractéristique du poète : Le Vase brisé… C’est bien là, en effet, la poésie de M. […] Lucien Muhlfeld Après un « bref coup d’œil en arrière » et un exposé de chic des origines de la poésie, M. […] [Évolution de la poésie lyrique (1894).]
La poésie dans ses productions les plus fantastiques n’est inutile ni vaine. […] Mais le perfectionnement et l’euphonie des langues ne sont dus qu’à la poésie. […] sur l’impropriété des mots ; mais la poésie doit souvent rejeter le mot propre, et choisir le mot figuré. […] Certes, et je puis m’exprimer figurément, puisque je parle de poésie et d’éloquence, ce serait couper les ailes à Pégase et à Mercure. […] Il en respecta l’austérité, contraire aux fictions et aux agréments de la poésie.
» nous annonça-t-il. « Nous ne sommes plus symbolistes ; j’ai trouvé un autre nom pour notre école, et notre poésie sera de la poésie Romane. […] Mes poésies ne sont pas un produit de serre chaude ; elles sont faites en plein air. […] Album d’artiste De la poésie, encore de la poésie ! […] Dans le recueil de poésies d’Ernest Raynaud, le faune montre ses cornes. […] Cela explique, comme vous savez, la vogue des poésies de Byron, dans leur temps.
. — Poésies de Félix Arvers, avec une introduction de M. […] Henri Blaze de Bury Le sonnet d’Arvers, isolé dans son œuvre, ne vise pas telle ou telle personne de la société ; il vise la femme, être essentiellement réfractaire aux choses de la poésie quand son amour propre n’y est pas intéressé, et qui ne comprend vos vers et vos hommages que le jour où votre gloire les lui renvoie et que vous avez fait d’elle une Elvire.
Ce vicomte, qui mériterait au moins d’être comte, sinon duc, a donc remporté, cette fois encore, le prix de poésie française. […] Philippe Gille De chaudes poésies patriotiques, de charmants sonnets, d’autres pièces en vers, voilà ce que contient le volume qu’un vrai poète, le vicomte de Borrelli, vient de publier sous ce titre : Les Dactyles.
Paul Verlaine Voici donc enfin retrouvée la « bonne chanson », si j’ose m’exprimer ainsi, non plus celle si piquante de Désaugiers, si correcte de Béranger, si bourgeoise, dans le bon sens, de Nadaud, mais plutôt, à mon avis, la chanson simple et vivante, dans le goût de Pierre Dupont, avec je ne sais quoi de la grâce du xviiie siècle et la poésie vraie. […] Il me semble que vous avez su introduire, dans ces jolies compositions, d’une harmonie exquise, autant de poésie que le genre en comporte, et vos grands devanciers nous ont prouvé que toute inspiration peut s’y mettre à l’aise.
L’écriture en est d’une originalité exquise, ne se rattachant à aucune vieille ou récente « école », la phrase est quelquefois hachée, pittoresque, imprévue, les assonances bien en relief, le rythme déconcertant ; souvent, la noble envolée lyrique s’impose en sa débordante poésie. […] Remy de Gourmont Relu, Tête d’or m’a enivré d’une violente sensation d’art et de poésie ; mais, je l’avoue, c’est de l’eau-de-vie un peu forte pour les temps d’aujourd’hui ; les fragiles petites artères battent le long des yeux, les paupières se ferment ; trop grandiose, le spectacle de la vie se trouble et meurt au seuil des cerveaux las de ne jamais songer.
Sainte-Beuve Denne-Baron lui-même qu’était-il et quel rôle pourrait-on lui assigner, en le nommant, dans une histoire de la poésie française au xixe siècle ? […] Properce principalement, et en général dans sa coopération à ce grand travail de style et de recomposition qui, au commencement du siècle, a préparé la renaissance de la poésie lyrique en France.
Le Mouël, tout en parlant, comme Brizeux, le français le plus pur, nous donne la sensation de la poésie bretonne aussi complète, aussi intense que s’il parlait bas-breton. […] Le Mouël possède deux qualités maîtresses en poésie : le mouvement et la sincérité.
Il y a dans la grâce souriante et apaisée de sa poésie comme un ressouvenir très doux d’André Chénier. […] Charles Maurras Il y a dans cette joie, dont l’expression semble exagérer la vivacité, il y a, si je ne me trompe, un arrière-fond d’élégie ; et, de plus, au ton familier du discours, en dépit de la solennité de l’alexandrin, se dessine, dans une forme vague encore, comme une aspiration au système d’une poésie plus intime, l’idée d’un retour à Parny… Mais voilà qui va me rendre odieux à la jeune lyre des Élévations poétiques.
Le naturel & la délicatesse font l’agrément du petit Recueil de ses Poésies ; elles consistent en Chansons mises en musique par Couperin, en Madrigaux pleins de finesse, & en Epigrammes pleines d’enjouement & de sel. […] Il est connu par de petits Poëmes, des Héroïdes, des Romances, & d’autres Poésies propres à justifier le succès qu’elles ont eu.
On a applaudi, avec justice, au Ballet des Elémens, & à la Tragédie de Callirhoé, dont l'ordonnance & la poésie sont également capables de satisfaire la délicatesse & le goût des Amateurs. […] Roy ait été si médiocre dans ses autres Poésies, où il manque de chaleur, de justesse, de correction ; sa versification est communément froide, prosaïque, dure.
, poétiquement un gautiériste… C’est là le mal commun de la poésie de ce moment du siècle… Or Gautier, c’est le symbole de Pygmalion renversé. […] Je sais bien que José-Maria de Heredia a composé beaucoup de vers que je pourrais citer et dans lesquels il a su mêler au marbre impassible de Gautier une veine de sentiment superbe que Gautier ne connut jamais, — la veine rouge de la fierté humaine, — mais il n’en est pas moins certain que l’ensemble des poésies de ce poète, qui a cette noble veine, porte la trace ou le souvenir d’une admiration que je ne voudrais pas voir dans ses œuvres pour le grand pétrificateur de la poésie passionnée. […] Il est le centre de ce que lord Byron appelait « la puissance congrégatoire » de la poésie.
L’imagination ardente et fougueuse de Néron se livra à la poésie comme à la musique. […] Balbin, élu par le sénat, et massacré par les troupes, réussit dans la poésie et l’éloquence. […] On érigea une statue à Numérien, comme orateur ; et un seul homme dans l’empire53 lui disputait le prix de la poésie. […] Ce poète, que quelques hommes ont trouvé ridicule, et que des milliers d’hommes ont trouvé sublime ; qu’on a déchiré avec excès, parce qu’on l’admirait avec fanatisme ; et qui a fait des partis et des sectes, comme tout ce qui ébranle fortement les hommes, régnait alors sur la poésie et l’éloquence, comme Platon sur la philosophie.
Ses poésies ont-elles été publiées ? […] Point de poésie sans un sens caché. […] Il faut une préparation morale pour goûter la poésie. […] Qu’est-ce que cela en poésie ? […] Deux recueils seulement de poésies arquent sa vie assez longue.
. — Poésies (1900). […] Camille de Sainte-Croix Charles Frémine publie un recueil de poésies : Floréal, Chanson d’été, Bouquet d’automne, où son heureuse et libre nature s’épanche en vivantes confidences, exhalant une inlassable tendresse pour tous les francs esprits de nature, à la ville et aux champs.
La Poésie ne vit que de fictions, d’images, d’ornemens ; & la peinture, qui est une espece de Poésie en son genre, n’offre-t-elle pas à l’imagination mille traits capables d’embellir un Poëme ?