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1533. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 419-421

Cette partie de notre Histoire étoit, sans contredit, la plus seche & la plus rebutante, soit par la confusion & l'obscurité des matériaux, soit par l'ingratitude des matieres.

1534. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Préface »

Voilà toute la première partie de ce livre, y comprises les notes sur la Déformation.

1535. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Chants du crépuscule » (1835) »

L’auteur est fort loin de croire que toutes les parties de celui-ci en particulier puissent jamais être considérées comme matériaux positifs pour l’histoire d’un cœur humain quelconque.

1536. (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Le Moine » p. 321

Il est nue tête, on lui voit le cou et une partie de la poitrine ; voilà du goût.

1537. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393

Les principaux emplois de Roederer sous l’Empire furent auprès du roi Joseph, qu’il avait beaucoup connu dans le Conseil d’État, alors qu’ils en faisaient tous deux partie, et qui lui portait une véritable amitié. […] c’est en partie ce qu’il a voulu. — Dans tous les cas, il a gagné un point ; il n’est plus permis, après l’avoir lu, de parler de l’hôtel Rambouillet du ton de dédain qu’on y mettait auparavant. […] Quand on relit aujourd’hui ce petit écrit, on y trouve des idées justes, des vérités et des prévisions en partie justifiées.

1538. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278

Il passa à Paris une partie de l’année 1792. […] Au fond, il est adversaire et rival du christianisme constitué et établi dans l’Église ; il a tout bas son ordre trouvé, sa religion à lui, son règne de Dieu qui doit en partie réparer le monde et réintégrer l’homme dans un état de presque divine félicité, lui rendre même des facultés tout à fait merveilleuses et des lumières présentement surnaturelles. […] Fut-elle lue seulement alors, en tout ou en partie, à l’issue de quelque conférence et devant le public des Écoles normales, pour produire son effet de réfutation ?

1539. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153

L’opinion du monde de Paris lui était fort contraire ; on n’en était pas encore avec lui à ce degré d’admiration où l’on ne raisonne plus, quand l’amour-propre de tous se met de la partie et se sent intéressé à louer l’objet de l’idolâtrie universelle. […] Il y avait dans Montesquieu une partie d’art à laquelle d’Argenson était peu sensible : il était fort choqué au contraire des conjectures hasardées et trop générales, des raisonnements incomplets et qui n’allaient pas jusqu’au bout ; il ne tenait pas assez compte de l’élément historique que Montesquieu respectait en toute rencontre et mettait en relief avec tant d’éclat ; ce qui l’a conduit à dire, après une seconde lecture du livre des Considérations sur la grandeur et la décadence des Romains : Septembre 1754. — Lu pour la seconde fois. […] Son expression fait une grande partie de son génie.

1540. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102

Le premier plan de Villars dans cette campagne du Danube était de se porter entre Passau et Lintz, d’attaquer celle des deux villes qui aurait paru le plus dégarnie de troupes, et, si une partie de ces troupes s’y était laissé prendre, de marcher sur Vienne : « Je dois connaître cette place, ajoutait Villars, par le séjour que j’y ai fait. […] Cette partie des Mémoires qui traite de la guerre des Cévennes est très intéressante : Villars divise les camisards en différentes catégories, ainsi que les catholiques eux-mêmes. […] Parlant des derniers rebelles qu’on réduisit, Villars laisse échapper un mot qui est bien d’un noble soldat : « Ravanel, dit-il, mourut de ses blessures dans une caverne ; La Rose, Salomon, La Valette, Masson, Brue, Joanni, Fidel, de La Salle, noms dont je ne devrais pas me souvenir, se soumirent, et je leur fis grâce, quoiqu’il y eût parmi eux des scélérats qui n’en méritaient aucune. » On sent, à ce simple mot de regret d’avoir pu loger de tels noms dans sa mémoire, le guerrier fait pour des luttes, plus généreuses et pour la gloire des héros, celui qui a hâte de jouer la partie en face des Marlborough et des Eugène.

1541. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Entretiens de Gœthe, et d’Eckermann »

Il ne créait plus, je n’appelle pas création cette seconde et éternelle partie de Faust, — mais il revenait sur lui-même, il revoyait ses écrits, préparait ses Œuvres complètes, et, dans son retour réfléchi sur son passé qui ne l’empêchait pas d’être attentif à tout ce qui se faisait de remarquable autour de lui et dans les contrées voisines, il épanchait en confidences journalières les trésors de son expérience et de sa sagesse. […] « La partie n’est pas égale, disait-il ; elle n’est pas loyale de la part de ces yeux armés qui sont tout occupés à m’observer et qui se dérobent. » Le fait est que les lunettes dont se servait, même dans les circonstances solennelles, un Charles-Quint, se concevraient mal sur le nez d’un Sophocle ou d’un Périclès. […] J’emprunte pour ces parties si bien traduites à un travail inédit d’un jeune admirateur de Gœthe, M. 

1542. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »

Royer-Collard n’était pas en 1815 ce que nous l’avons vu dans la dernière partie de sa carrière ; il était plus voisin de ses origines et de ses premiers antécédents qui avaient été tout royalistes. […] La bonne foi, le bon sens, le désir sincère de marcher selon la Charte et dans la voie de conciliation du passé avec les intérêts modernes étaient alors chez Louis XVIII et dans la partie éclairée du ministère Richelieu, de même que, douze et quinze ans plus tard, les rôles étant changés et intervertis, ce bon sens et ce désir étaient dans la Chambre, et la déraison sur le trône et alentour. […] Prenant la Chambre à partie pour chaque projet de loi qu’elle avait ainsi transformé et dénaturé, il aboutit a résumer ses griefs et son acte d’accusation sous cette forme saisissante : « Proposer la loi, c’est régner. » Il alla même d’audace en audace, à mesure que croissait l’irritation autour de lui, et puisqu’il était en veine de la braver, jusqu’à ne pas craindre de réveiller le plus terrible souvenir et à montrer au bout de cette voie fatale, et comme conséquence extrême de ces empiétements illégitimes, la liberté d’action du souverain et la sanction royale enchaînée au point de n’être plus que le Veto de l’infortuné Louis XVI !

1543. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite et fin.) »

Un homme qui n’en disait pas, André Chénier, adressa, par la presse, une lettre à Thomas Raynal, datée du lendemain 1er juin, dans laquelle il le prenait à partie et lui rendait la leçon que toute jeunesse généreuse qui se respecte a droit de renvoyer à la vieillesse inconsidérée qui s’oublie. […] Comme on m’accordait en cette partie plus d’expérience et de lumières qu’aux députés étrangers à cette administration, on ne fut pas étonné des compliments de Barnave ; mais je compris ce qu’ils signifiaient, et je me prêtai volontiers à l’explication qu’il cherchait : il eut l’air, après la séance, de traiter particulièrement avec moi la même question, et nous restâmes seuls au comité. […] Voici cette lettre impériale qui est en partie une énigme : « Moscou, 3 octobre 1812.

1544. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »

Il avait promis, avant d’être nommé, de s’arranger de manière à passer à Paris la plus grande partie de l’année ; mais il ne paraît pas qu’il l’ait fait. […] Il y avait en lui, mêlée à l’inflexible nature du vieil Horace, quelque partie de la nature débonnaire de Pertharite et de Prusias ; lui aussi, il se fût écrié en certains moments, et sans songer à la plaisanterie : Ah ! […] En somme, Corneille, génie pur, incomplet, avec ses hautes parties et ses défauts, me fait l’effet de ces grands arbres, nus, rugueux, tristes et monotones par le tronc, et garnis de rameaux et de sombre verdure seulement à leur sommet.

1545. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »

Une partie intéressante des Mémoires de M. de Ségur est consacrée aux détails du voyage en Crimée où l’ambassadeur de France eut l’honneur d’accompagner Catherine. […] Les cabinets étrangers, et même les ambassadeurs qui étaient de la partie, crurent voir des intentions menaçantes sous ces airs de fête, et à force de craindre une agression des Russes contre la Porte, on la fit naître à l’inverse de la part de celle-ci. […] Une partie se trouve dans les Mélanges, et le reste dans le Recueil de Famille, volume qui n’a eu qu’une demi-publicité.

1546. (1892) Boileau « Chapitre II. La poésie de Boileau » pp. 44-72

Aussi la poésie de Boileau est-elle précisément dans la partie de son œuvre qu’on a coutume de négliger comme « vulgaire et insignifiante » ; dans le Repas ridicule, dans les Embarras de Paris, dans le Lutrin, dans quelques morceaux de la Satire X. […] Surtout il se crut obligé de s’enfermer dans un genre défini : et n’ayant aucun sentiment naturel qui le tournât vers une partie plutôt qu’une autre de l’éloquence et de la poésie, il se fit satirique, sans indignation et sans malignité : de là la morosité des Satires, caractère littéraire qui ne représente pas du tout le naturel de l’homme. […] Jusque dans cette admirable Satire IX, vous apercevrez les points de suture : ce n’est pas un discours fortement conçu et contenant toutes ses parties dans son principe, c’est une suite de morceaux saisissants, dont chacun présente une facette du sujet.

1547. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Toute la partie romanesque du Dépit amoureux est imitée de L’Interesse, et dans cette partie la pièce italienne l’emporte souvent sur la pièce française au moins par la gaieté. […] Pendant que Tebaldo était à Lyon où il demeura quelque temps pour les affaires de leur commerce, un jour étant, lui Pandolfo, en partie de plaisir avec Ricciardo son ami, ils vinrent sur le propos de sa femme qui était grosse.

1548. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IX. La littérature et le droit » pp. 231-249

Il écrivait sans hésiter : « Des classes entières doivent vivre de la gloire et de la puissance des autres. » Ainsi toute une partie de l’humanité était vouée pour jamais à n’avoir que la fumée ou les miettes d’un banquet où serait assise une élite privilégiée. […] § 3. — Il est dans nos codes une partie qui se lie plus intimement encore à la littérature : c’est celle qui porte sur la publication de la pensée et sur les profits que l’auteur peut en tirer. […] On sait assez qu’en définitive le pouvoir n’a pas été le plus fort, qu’il a dû, de concessions en concessions, se résigner à désenchaîner l’arme dirigée contre lui et se contenter de la retourner à son profit en achetant une partie de ceux qui la font mouvoir.

1549. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122

C’est qu’au fond, en bien des parties, ce pamphlet n’est pas seulement fou, il est atroce. […] Dans cette brochure si exécrable d’esprit et de tendance, il y a des parties fort gaies en effet, et spirituelles ; il y a de la vraie verve. […] Camille se croyait lui-même une des plus solides parties de ce rocher inébranlable qui semblait dire aux flots : « Vous n’irez pas plus loin ! 

1550. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228

» La Bruyère présageait et voyait déjà quelque chose de ce changement profond qui a éclaté depuis, quand il disait : Pendant que les grands négligent de rien connaître, je ne dis pas seulement aux intérêts des princes et aux affaires publiques, mais à leurs propres affaires ; qu’ils ignorent l’économie et la science d’un père de famille, et qu’ils se louent eux-mêmes de cette ignorance…, des citoyens s’instruisent du dedans et du dehors d’un royaume, étudient le gouvernement, deviennent fins et politiques, savent le fort et le faible de tout un État, songent à se mieux placer, se placent, s’élèvent, deviennent puissants, soulagent le prince d’une partie des soins publics. […] Voilà des folies. — Pour nous résumer sans trop de frivolité, la duchesse du Maine étudiait le cartésianisme avec M. de Malezieu ; elle lisait avec lui et par lui Virgile, Térence, Sophocle, Euripide, et bientôt elle put lire une partie de ces auteurs, les latins au moins, dans l’original. […] On la voit apprendre avec indifférence la mort de ceux qui lui faisaient verser des larmes lorsqu’ils se trouvaient un quart d’heure trop tard à une partie de jeu ou de promenade.

1551. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406

Partie des salons de la haute aristocratie sous la Restauration, de ces salons exclusifs où elle gardera toujours un pied et où elle aura ses entrées franches, Mme de Girardin se trouve, à un moment, jetée dans le monde tout artiste, tout littéraire et, à sa manière, artificiel aussi, du journalisme. […] Si elle semble apporter, au début de la conversation, quelques plaisanteries préméditées et qui font comme partie de sa mise du jour, elle en a d’autres qui lui sortent à l’improviste à chaque instant, et ce ne sont pas les moins bonnes. […] Pour ceux qui, comme nous, ont la manie de chercher encore autre chose et mieux que ce qu’on leur offre, il reste à regretter que l’esprit, chez Mme de Girardin, si brillant qu’il soit, ait pris dès longtemps une prédominance si absolue sur toutes les autres parties dont se compose l’âme du talent, et qu’elle se soit perfectionnée comme écrivain dans un sens qui n’est pas précisément celui du sérieux et du vrai.

1552. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143

Dans ce portrait de Sapho, qui est en si grande partie le sien, elle insiste beaucoup sur ce que Sapho ne sait pas seulement à fond tout ce qui dépend de l’amour, mais sur ce qu’aussi elle ne connaît pas moins tout ce qui est de la générosité ; et toute cette merveille de science et de nature, selon elle, se couronne encore de modestie : En effet, sa conversation est si naturelle, si aisée et si galante, qu’on ne lui entend jamais dire en une conversation générale que des choses qu’on peut croire qu’une personne de grand esprit pourrait dire sans avoir appris tout ce qu’elle sait. […] Lisez après ce chapitre celui qui traite « De la manière d’écrire des lettres » (en partie extrait de Clélie, et qui est dans les Conversations nouvelles), et vous comprendrez comment, sous ce romancier qui de loin nous paraît extravagant, il y avait en Mlle de Scudéry une Genlis sérieuse, une miss Edgeworth ; enfin que dirai-je ? […] Tels sont Artamène ou le Grand Cyrus, où l’on trouve une partie considérable de la vie de Louis de Bourbon prince de Condé, et sa Clélie qui renferme quantité de traits qui ont du rapport à tout ce qu’il y avait alors de personnes illustres en France.

1553. (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »

Taine, nous donnent, selon Guyau, le spectacle de trois sociétés liées par une relation de dépendance mutuelle : 1° la société réelle préexistante, qui conditionne et en partie suscite le génie ; 2° la société idéalement modifiée que conçoit le génie même, le monde de volontés, de passions, d’intelligences qu’il crée dans son esprit et qui est une spéculation sur le possible ; 3° la formation consécutive d’une société nouvelle, celle des admirateurs du génie, qui, plus ou moins, réalisent en eux par imitation son innovation. […] Pourvu que nous sentions dans la création de l’artiste la spontanéité et la sincérité d’expression que nous rencontrons partout dans la réalité, « l’antipathique même redevient en partie sympathique, en devenant une vérité vivante qui semble nous dire : Je suis ce que je suis, et telle je suis, telle j’apparais7. » Ainsi sera refaite, dans l’art à tout le moins, une place et une large place aux individualités, ces ondulations et miroitements divers du grand flot de la vie, qui semblait tout d’abord les emporter pêle-mêle. […] L’art moderne doit être fondé sur la notion de l’imparfait, comme la métaphysique moderne sur celle du relatif. » Le progrès de l’art se mesure en partie, selon Guyau. à l’intérêt sympathique qu’il porte aux côtés misérables de la vie, à tous les êtres infimes, aux petitesses et aux difformités : « C’est une extension de la sociabilité esthétique. » Sous ce rapport, l’art suit nécessairement le développement de la science « pour laquelle il n’y a rien de petit, de négligeable, et qui étend sur toute la nature l’immense nivellement de ses lois ».

1554. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89

Vien a toutes les parties qui caractérisent un grand faiseur. […] Mais justifions notre épigraphe, en rendant toute justice à quelques autres parties de sa composition. […] J’en appelle sur ce qui suit à ceux qui sont profonds dans la pratique et dans la partie spéculative de l’art.

1555. (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298

C’est lui qui rédige la partie littéraire de la feuille gouvernementale de ***. […] La partie la plus remarquée est la façade. La partie la plus remarquable de cette façade, c’est l’étiquette Capitolium.

1556. (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général

Nos écrivains modernes, pour la plupart copistes superstitieux et serviles de l’antiquité, ont adopté cette définition, sans faire attention que les anciens qui nous l’ont laissée, y bornaient l’éloquence à sa partie la plus noble et la plus étendue, et que par conséquent la définition était incomplète. […] L’élocution a deux parties qu’il est nécessaire de distinguer, quoique souvent on les confonde, la diction et le style. […] « L’éloquence, dit très bien M. de Voltaire, a tant de pouvoir sur les hommes, qu’on admira Balzac de son temps, pour avoir trouvé cette petite partie de l’art ignorée et nécessaire, qui consiste dans le choix harmonieux des paroles, et même pour l’avoir souvent employée hors de sa place. » Le style de Thucydide, auquel il ne manque que l’harmonie, ressemble, selon Cicéron, au bouclier de Minerve par Phidias, qu’on aurait mis en pièces.

1557. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »

Quand on lit toute cette partie du livre de Cassagnac, on se trouve un peu étonné, quoique docile, en se voyant ramené à l’opinion de ces aristocrates qui les premiers écrivirent sur la Révolution française et qui l’appelèrent un déficit. […] Toute cette partie de l’Histoire des Causes et de l’Histoire de France est faite en grand, par un esprit de la plus rare compétence et qu’on ne saurait trop admirer. […] ce n’est pas là, comme on pourrait le croire, la partie la moins curieuse et la moins importante de l’ouvrage de Cassagnac.

1558. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pommier. L’Enfer, — Colifichets. Jeux de rimes. »

Mais ces trois parties de son poëme correspondaient à une foule de perspectives qu’un grand artiste aurait entr’ouvertes, mais que le plus grand artiste aurait été obligé de tenir fermées, s’il n’avait pas eu à sa portée la science même du christianisme. […] Toute cette partie de son poëme est d’une vie telle qu’il est impossible d’en rien détacher, car la strophe vous prend et vous jette à la strophe suivante, et vous faites ainsi le tour de ce morceau d’une impétuosité lyrique irrésistible ! […] , joué mieux dans leur bagne, et depuis que la poésie moderne leur a permis de faire de leur boulet qui traîne un bilboquet qui saute, elles n’ont jamais engagé de pareille partie !

1559. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »

Rien ne peut remplacer l’audace et la franchise de vivre : aucune vertu ni aucun vice, aucune patience ni aucune finesse, aucune intelligence ni aucune délicatesse ne peuvent valoir le clair et libre accomplissement d’un acte naturel et libre, pas même l’art prodigieusement esthétique et raffiné auquel peut parvenir l’égotisme dans tous les mondes, et spécialement — selon l’intention de cet article — dans une partie de la jeunesse littéraire moderne. […] On peut deviner ou pressentir ou élargir, si l’on a goûté quelque partie des choses ; mais celui qui n’a goûté que lui-même ne nous offrira pas plus de saveur qu’il n’en a éprouvée. […] S’il n’en était pas ainsi, comment expliquer que la crise sexuelle bouleverse à son passage la plus grande partie de nos croyances et de nos primitives opinions ?

1560. (1900) Molière pp. -283

Cette conférence en quatre parties, tout animée des ardeurs de la brillante polémique littéraire qui en fut l’occasion, fit-elle parmi les auditeurs de l’Athénée de 1866 beaucoup de prosélytes ? […] Rousseau : c’était un grand homme ; mais il y avait en lui des parties de cuistre, faisant des phrases pompeuses sur la vertu, et c’étaient ces parties-là que choquait Molière en lui. […] C’est là qu’a été son œuvre, et la première partie de son œuvre a été de faire l’émancipation de la famille. […] C’est Jean-Jacques Rousseau, dans sa Lettre à d’Alembert sur les Spectacles, où il a si constamment, si continuellement pris à partie Molière. […] Cardinal de Retz, Mémoires, IIe partie, chap. 

1561. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Faute d’assez de hardiesse, il y a des parties de son sujet où il n’est point entré d’autorité et qu’il a laissées incomplètes. […] Le style est, en effet, la partie faible des Faux Bonshommes. […] S’il y a une partie de lui-même que le poète torture, ce n’est point l’âme, c’est la cervelle. […] Les camps achevèrent l’éducation politique de Saint-Simon et firent en partie son éducation littéraire. […] Mais ce n’est là qu’une partie de l’empire de Molière, et c’est à peu près tout le lot de Regnard.

1562. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Pareillement, Molière a bien emprunté le sujet de son Don Juan en partie à l’Espagnol Tirso de Molina et à son Burlador, en partie au Convitato di Pietra de l’Italien Cigognini. […] À la veille du conflit, il semblait bien que tout au contraire l’armée fût la partie forte de l’Allemagne et la partie faible de la France. […] Une armée nationale, c’est la partie civile de la nation s’amalgamant à l’armée tout court. […] Encore a-t-on le choix de considérer que cette civilisation romaine a survécu en partie dans la nôtre. […] La classe qui ne travaille pas de ses bras représente la partie nerveuse.

1563. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XX » pp. 84-86

La partie de Quinet est bien, très-bien : quant à celle de Michelet, elle est emphatique, un peu burlesque à mon sens, ægri somnia.

1564. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXII » pp. 91-93

Le jésuitisme est en train de regagner chez nous une partie de l’intervalle qui séparait l’ancien gallicanisme du catholicisme pur.

1565. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Samain, Albert (1858-1900) »

Van Bever Indépendamment d’une nouvelle édition d’Au jardin de l’Infante, augmentée d’une partie inédite, M. 

1566. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Séverin, Fernand (1867-1931) »

Georges Barral Les trois parties des Poèmes ingénus de Fernand Séverin modulent délicieusement l’amour aux aveux chastement chuchotés et chantent harmonieusement les douces rêveries d’une âme sereine et solitaire.

1567. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 163-165

Sa Collection dramatique n’en est pas moins une des plus intéressantes qu’on ait publiées de notre temps, où l’on a perdu totalement de vue les grands modeles qui regardoient le style, le dialogue & le naturel, comme les premieres parties de l’art théatral.

1568. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 179-182

Il parle à la vérité fort au long de l’Art du Théatre, de l’origine du Drame, de ses especes, des trois unités, des caracteres, des mœurs, des bienséances ; mais ce n’est pas là ce dont on avoit besoin : Aristote & ses Commentateurs avoient assez détaillé ces différentes parties de la Poésie dramatique.

1569. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 308-311

On désireroit seulement qu’il eût supprimé certaines réflexions un peu trop philosophiques, quelques censures trop ameres ; qu’il eût évité tout air de complaisance, en détaillant les abus de l’autorité dans quelques Papes, les désordres de l’Eglise dans une partie de ses Ministres, les égaremens du fanatisme & de la superstition.

1570. (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Vassé » pp. 323-324

La position en général étant donnée, il y a un certain enchaînement dans le mouvement de toutes les parties, une certaine loi qu’elles s’imposent les unes aux autres, qui les régit et qui les coordonne, qu’il est plus aisé de sentir que de rendre.

1571. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — IX. Chassez le naturel… »

Et, à chaque partie du corps qu’il nommait ainsi, il l’indiquait d’un geste précipité qui faisait cesser l’impérieuse démangeaison.

1572. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

Cette machine qui remue tout et fait tout a un intérêt tellement saisissant que j’ai autant de plaisir à la connaître dans ses lacunes, ses défauts d’organisation que dans ses parties les plus achevées. […] Le lecteur se perd dans tous ces détails, il faut un grand effort de mémoire pour reconstruire un ensemble dont chaque partie est si distante l’une de l’autre. […] « Une partie vivante de sa vie, voilà ce qu’après une douce résistance la belle chérie m’a donné et tout le reste n’est rien. […] L’intrigue amoureuse est la partie effacée ; l’amour est-il partout nécessaire ? […] La mort comme la distance sont deux choses qui poétisent les objets dont on s’occupe et enlèvent à l’esprit une partie de la sévère rectitude qu’il doit avoir pour formuler son jugement.

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