Fox n’osa pas professer comme ministre les principes pacifiques qu’il avait professés comme chef de parti. […] Il rêve l’empire d’Occident ; il couronne son second frère Louis roi de Hollande ; son beau-frère Murat reçoit le duché de Berg ; des principautés sont données à tous les princes et à toutes les princesses de sa famille ; ses généraux reçoivent des titres, des dotations, des souverainetés ; il partage les dépouilles d’Austerlitz entre sa cour ; il rétrécit ou il élargit à son gré les États des princes allemands ; il crée la Confédération du Rhin, dont il se déclare le chef : grande pensée qui lui crée un parti français en Allemagne, et qui mine l’Autriche par les mains de ses propres feudataires. […] La marche de ces sept cent mille hommes à travers la Russie à la poursuite d’une bataille qui fuit toujours devant eux ; les tronçons d’armée laissés à chaque station et à chaque combat partiel sur cette longue route ; la victoire ruineuse de la Moskowa ; l’entrée à Moscou ; l’incendie de cette capitale qui ne laisse qu’un monceau de cendres à la conquête ; l’hésitation de la marche au-delà ou du retour qui rend les deux partis également funestes ; le retour à travers les frimas ; le passage de la Bérézina ; les convulsions héroïques et suprêmes de l’armée anéantie ; la dispersion de cette multitude dans les glaces de la Pologne ; le bilan sinistre de l’historien à Koenigsberg, qui réduit à une poignée d’hommes expirant dans les hôpitaux les débris de ces corps qui couvraient quelques mois avant les routes et les steppes de la Pologne ; cette nécrologie de la gloire est cette fois pour l’histoire la plus éloquente des rétributions. […] Thiers, et quand nous l’avons combattu autrefois, comme orateur ou comme chef de parti, dans les luttes parlementaires où la mêlée des événements nous avait jetés face à face à la même époque, c’est qu’il oubliait dans l’opposition ce respect de l’unité et de la force du gouvernement qu’il est permis de conquérir, mais qu’il ne faut jamais saper dans son pays.
Sa jeunesse poétique a été malheureusement amoindrie par le pédantisme du parti classique, mais le voilà qui a le Globe pour lui : il a donc partie gagnée25. […] Je demandai à Goethe si le parti classique avait été aussi l’adversaire de l’excellent Béranger. « Le genre dans lequel Béranger a composé, dit-il, est un vieux genre national auquel on était accoutumé ; cependant, pour maintes choses, il a su prendre un mouvement plus libre que ses prédécesseurs, et aussi il a été attaqué par le parti du pédantisme. » Il ne sentait des poètes français de nos jours comme grandiose que Mérimée et Béranger. […] Goethe dit qu’en général un sujet purement poétique était aussi préférable à un sujet politique que l’éternelle vérité de la nature l’est à une opinion de parti.
Il ne manque rien à mon repos, j’oserai dire à ma considération ; mais il faudrait un peu plus de pâture à mon esprit. » Bernis regrette surtout les samedis, c’était le jour de la semaine qu’il passait avec Pâris-Duverney : « Si mes samedis m’avaient été conservés, je n’aurais qu’à m’applaudir d’avoir pris un parti qui deviendra tous les jours plus avantageux pour moi, mais qui ne sera jamais bon à rien pour le roi, tant que je resterai où il n’y a rien du tout à faire. » Cette inaction, qui se fait sentir à lui dès les premiers jours, va lui devenir de plus en plus pesante, et c’est ainsi que l’ennui finira peu à peu par lui inoculer l’ambition. […] On a fait plus : on est allé jusqu’à dire qu’en prenant ainsi le parti de l’Autriche contre la Prusse, c’était le poète, le rimeur en lui qui se vengeait.
Roux-Alphéran avait le premier, il y a quelque trente ans, retrouvé cette pièce et en avait déjà tiré parti dans ses Recherches biographiques sur Malherbe. […] Il s’agit d’un berger riche qui est un bon parti pour une bergère : Sa maison se fait voir par-dessus le village.
. — Quand la famille de Bossuet, toutes affaires terminées, quitte Meaux définitivement, Le Dieu les salue de cet adieu vraiment cordial et touchant : « Ainsi pour le coup, voilà les Bossuet partis de Meaux : la maison rendue et vidée. — Mardi 2 novembre 1706, est arrivé l’entier délogement de l’abbé Bossuet de Meaux, la dernière charrette partie et la servante dessus, et Cornuau même, son homme d’affaires, parti aussi : Dieu soit loué !
De même que bien des lecteurs qui ne sont ni théologiens ni convertis s’intéressent aux Confessions de saint Augustin, ou au drame intérieur qui se noue et se dénoue dans les Pensées de Pascal, de même, sans avoir pris de parti pour ou contre la doctrine psychologique de Maine de Biran, on s’intéressera aux aveux et au travail individuel de sa pensée. […] J’ai été heureux et actif dans tout cet intervalle ; j’avais un point d’appui fixe, un seul objet qui servait de centre à mes idées ; j’y étais tout entier ; le monde des affaires et des intrigues avait disparu pour moi, ou ne me servait que de distraction. » Il ne tire pas, ce me semble, de ces faits tout le parti qu’il devrait.
Mes amis et ma famille s’y sont opposés : on m’a représenté que j’avais trop de bien dans ce pays-ci pour prendre un pareil parti ; j’ai cédé : il a donc fallu tâcher de se mettre ici à même d’aller son chemin ; je l’ai fait, et dans peu vous verrez si je vous trompe ; je ne saurais vous en dire davantage à présent. […] Il lui laisse le trait dans le cœur. — Et encore dans une lettre de ce même temps (14 juin 1739) : S’il est permis de se citer, j’ai, je crois, plus de feu, d’imagination, de santé que vous ; mais vous avez plus d’esprit et de suite ; cependant, si vous ne m’en imposez, il s’en faut de beaucoup que vous tiriez le même parti du temps.
Cousin, il lui accorde toutes les prétentions et presque toutes les conclusions de ses brillants ouvrages, et, après avoir proclamé le chef-d’œuvre, il n’apporte dans le compte rendu aucun de ces correctifs de détail qui seraient nécessaires à chaque instant pour remettre le lecteur dans le vrai ; car selon la parole d’un des hommes qui connaissent le mieux l’illustre auteur, « c’est un des esprits qui ont le plus besoin de garde-fou ; et quand ce n’est pas dans le fond, c’est dans la forme, il excède toujours. » Mais M. de Pontmartin, une fois qu’il a pris parti pour quelqu’un, n’est pas homme à mettre des garde-fous d’aucun côté ; il les ôterait plutôt ; il lui suffit qu’un courant général de spiritualisme élevé le rapproche de M. […] Moins il sera tenté de se livrer aux thèmes tout faits de l’esprit de coterie et de parti plus il sera lui-même, jugeant des ouvrages de l’esprit par la pratique et le sentiment immédiat, et mieux il vaudra.
Ses manières aimables et engageantes étaient comme un charme qui calmait ou qui suspendait les fureurs des partis contraires, et jamais homme n’a mieux su se faire tout à tous pour les gagner tous : heureux si c’eût été à la religion qu’il eût voulu les attacher plutôt qu’à sa personne ! […] Un homme qui connaissait bien les hommes, le cardinal de Forbin-Janson, avait tiré son horoscope : « M. de Noailles, avait-il dit, sera un jour chef de parti, mais ce sera sans le vouloir ni le savoir. » Encore une fois, au point de vue politique et ecclésiastique extérieur, et comme archevêque dirigeant tout un Ordre auguste et vénérable, M. de Harlay n’avait qu’un défaut, celui qui fit tort au sage roi Salomon ; et La Bruyère, ce grand et excellent juge, l’a dit avec bien de la modération et de la finesse ; car c’est très probablement à l’archevêque de Paris qu’il pensait lorsqu’il a tracé ce Caractère : « Il coûte moins à certains hommes de s’enrichir de mille vertus que de se corriger d’un seul défaut ; ils sont même si malheureux que ce vice est souvent celui qui convenait le moins à leur état et qui pouvait leur donner dans le monde plus de ridicule : il affaiblit l’éclat de leurs grandes qualités, empêche qu’ils ne soient des hommes parfaits et que leur réputation ne soit entière.
Son but est complexe ; c’est à nous, lecteurs et raisonneurs, qu’il laisse le soin de le dégager ; il se contente de le résumer de la manière la plus générale, lorsqu’il dit à celui de ses amis auquel il adresse le Journal de ses impressions : « Admets seulement que j’aime passionnément le bleu, et qu’il y a deux choses que je brûle de revoir : le ciel sans nuages, au-dessus du désert sans ombre. » Parti de Médéah dans la direction du sud, il va traverser le pâté de montagnes qui le sépare du désert, et il ne nous laisse rien perdre, chemin faisant, de la physionomie du paysage. […] Je suis loin de les blâmer d’avoir pris un parti de convention, mais je ne vais pas non plus jusqu’à les en admirer davantage ; je ne leur fais pas, d’une inadvertance ou d’une imperfection, un titre ni un mérite.
Mais il en faut prendre dorénavant son parti : M. […] Plus en proie et plus déchiré que jamais, il se résout alors à un grand parti ; il entreprend un lointain voyage, mais d’où il revient vite et sans tenir tout ce qu’il s’était juré en partant.
On tira parti à Turin de leur division ; on était aux dernières limites de l’atermoiement en face de Louis XIV ; on supposa, pour couper court, que l’émigration était chose décidée, et un édit fut rendu en conséquence le 9 avril. […] On crut d’abord que la maladie et le typhus en débarrasseraient le vainqueur et dispenseraient de prendre un parti.
À tous les embarras dont le principe était en lui, il faut en ajouter un des plus singuliers et pour le moins égal : le duc de Savoie avait changé de parti ; il était en sa qualité de prince souverain le général en chef de toute l’armée, quand il y était présent ; mais il faisait toujours le même métier, un métier double ; il n’y allait pas franchement ; il s’entendait sous main avec le parti contraire et dénonçait, dit-on, nos mouvements à l’ennemi, bien que résolu dans le même temps de se battre en brave dans nos rangs et à notre tête.
Ce qui me plaît dans le parti pour lequel je m’étais décidé, c’est qu’il finirait tout, et qu’après l’avoir pris je ne vois pas quels sacrifices il resterait encore à faire : mais cela même n’est peut-être qu’une illusion et qu’un désir produit par un retour subtil de l’esprit de propriété et l’ennui de la souffrance. […] Quand il fit volte-face et qu’il changea subitement de sentiments et de parti, il erra au hasard d’abord, de manière à faire peine et pitié même à quelques-uns de ceux dont il se trouvait devenu l’allié et qui admiraient le plus sa vigueur et sa portée d’intelligence.
Comprendre une situation, recueillir les influences éparses autour de lui et les diriger vers un point auquel il était de leur intérêt d’arriver, c’était là son talent particulier, Mais soutenir une lutte longue et prolongée, intimider et dominer les partis en lutte, cela dépassait la mesure de ses facultés, ou plutôt de son tempérament calme et froid31. » Il fut heureux d’échapper le plus tôt possible aux ennuis de sa situation à l’intérieur en prenant en main le jeu diplomatique et en allant représenter la France au congrès de Vienne. […] Quand plus tard il voulut se détacher de l’acolyte qu’il s’était donné, et faire cause à part, il n’était plus temps : l’esprit de parti ne faisait plus entre les deux grande différence.
Nodier, avons-nous dit, le connut et le comprit dès l’origine ; Ballanche, qui, parti d’une philosophie tout opposée, a tant de conformités morales avec lui, l’apprécie dignement. […] En cette crise décisive, il prit, d’accord avec sa mère, un parti extrême, et quitta Paris le 14 août 89, roulant un dessein qu’il n’a jamais confié, et que des obstacles rompirent.
Il n’avait jamais été ni tout à fait pour les gouvernements qui s’étaient succédé, ni entièrement contre, étant vraiment un sage et d’un parti fort supérieur à tous les partis, celui de la raison.
L’abbé de Guasco, espèce de complaisant de Montesquieu, est un personnage utile pour servir d’introducteur çà et là : Entre vous et moi, écrit Chesterfield, il a plus de savoir que de génie ; mais un habile homme sait tirer parti de tout, et tout homme est bon à quelque chose. […] Je tire toujours le meilleur parti que je puis des amusements tranquilles du jardinage, de la promenade et de la lecture, moyennant quoi j’attends la mort, sans la désirer ou la craindre.
Bazin était l’homme le plus propre à traverser sans ennui ces époques intermédiaires de l’histoire, et à en tirer un bon parti, un parti adroit et judicieux.
Il y gagne en même temps d’introduire toutes sortes de vérités sous un air frivole, et sans avoir affaire aux théologiens du temps, qui n’avaient pas encore pris leur parti de bien des choses. […] C’est ainsi que cette raison éclairée et saine avait fini par triompher chez elle-même d’un goût qui était si malsain à l’origine, et par en tirer un parti tout à fait heureux.
Je ne sais s’il y eut beaucoup de calcul ou encore plus de bonheur dans cette première tragédie représentée de Raynouard, mais il est impossible de prodiguer moins qu’il ne l’a fait les moyens nouveaux, et de tirer un plus heureux parti des quatre ou cinq mots ou hémistiches qui décidèrent du triomphe de sa pièce. […] Nul n’est plus habile que lui à tirer parti du moindre détail.
Tout se passe comme il l’a prévu, et il a la satisfaction de faire accepter l’amnistie étroite : « Duretête fut arrêté peu après, roué et mis en quartiers sur les portes de la ville ; on peut dire que cet homme avait maîtrisé Bordeaux, et, pendant un temps, maintenu le parti des princes. » À son second retour de Bordeaux, Gourville s’arrête en passant à Verteuil, où était M. de La Rochefoucauld, et il le réjouit fort du récit de son bonheur et de ses aventures. […] Ce premier essor de Gourville et le parti spirituel qu’il tirait de toute rencontre étaient une source d’agréables plaisanteries chez les grands qui l’employaient et le voyaient à l’œuvre.
Les passions et les intérêts de parti se sont depuis longtemps déplacés, et laissent à l’impartialité toute carrière. […] Dans cette conversation de plus de cinq heures, il passe en revue tous les points importants qui l’occupent, discute les divers partis qui lui restent à suivre, et, après les questions militaires, il en aborde d’autres plus générales, comme il faisait souvent.
Espérons que cet héritage de famille subsiste toujours, et qu’il en sera finalement tiré parti dans l’intérêt de tous, dans celui de la gloire de l’illustre ancêtre. […] Au milieu des textes et des notes nombreuses qu’il accumule devant lui et qui le pressent jusqu’à l’accabler, il se relève et prend son parti ; il fait jaillir son œuvre ; il ouvre hardiment, péniblement parfois, sa considération et sa perspective, il la façonne à son gré.
Le prince de Condé à peine arrêté, et pour se racheter de prison, propose de tout révéler et de découvrir tous les secrets de son parti et de sa cabale : « Ce qui ne témoignait pas tant de générosité et de courage, remarque Richelieu, qu’une personne de sa condition devait avoir. » C’est alors que la reine se voit en mesure de former décidément son Conseil des ministres, qu’elle avait déjà changé en partie : à une nouvelle situation il fallait une politique nouvelle. […] Les affaires étaient en cet état, et le parti des princes aussi bas que possible, lorsque tout changea en un clin d’œil par la mort du maréchal d’Ancre, qui fut tué le 24 avril 1617 par ordre du roi et à l’instigation de Luynes.
Il y a, selon lui, trois choses mortelles, une tragédie dont le discours est faux, un tableau dont le coloris est faux, un air d’opéra dont la déclamation est fausse : Et celui qui peut y tenir, déclare-t-il, peut prendre son parti sur ses plaisirs et sur ses goûts ; il ne sera jamais vivement affecté par ce qui est véritablement beau et sublime. […] Il est donc faux de dire qu’il ne faut point avoir de goût exclusif, si l’on entend par là qu’il faut supporter dans les ouvrages de l’art la médiocrité, et même tirer parti du mauvais.
Prendre un parti sans un motif qui fût à ses yeux de la dernière évidence, semblait un effort au-dessus de son pouvoir, quelquefois même pour les petites choses comme pour les grandes. […] On devine le parti qu’une plume froidement railleuse a pu tirer de ce canevas.
Entre les partis de repousser l’affection qui se donne à lui, ou d’agir et de séduire son amante, comme elle le veut, il se trouve incapable de se déterminer. […] Mais son intelligence lui démontre sans cesse la beauté du parti qu’il a pris.
Mais il n’a pas tardé à se rendre compte du parti qui peut être tiré de ces récits pour la compréhension de la psychologie indigène. […] Il faut connaître celui que l’on veut dominer, de façon à tirer parti tant de ses défauts que de ses qualités en vue du but que l’on se propose.
Un rayon de lumière SO (fig. 1) parti de la source S est divisé, au point 0, par une lame de verre inclinée à 450 sur sa direction, en deux rayons dont l’un est réfléchi perpendiculairement à SO dans la direction OB tandis que l’autre continue sa route dans le prolongement OA de SO. […] Aussitôt parti, S′ se contracte dans le sens de son mouvement.
Les sceptiques étaient une secte isolée, non un parti populaire. […] Sa gravité, son honnêteté, sa gloire parurent considérables au parti whig, et les chefs lui proposèrent une place au parlement.
Des chefs de parti, des hommes mêlés aux factions de Florence, vainqueurs ou dans l’exil, chantaient les douleurs et les joies d’une passion qu’on pourrait souvent croire imaginaire, tant les expressions en sont discrètes jusqu’à l’obscurité. […] C’est à peindre ce bonheur que s’est complu le banni de Florence, le chef de parti vaincu, le poëte errant forcé d’apprendre « combien est amer au goût le pain de l’étranger, et combien est rude à monter et à descendre l’escalier d’autrui ».
Par suite de la même activité, qui se porte actuellement sur de l’inédit, Cousin a publié ses Fragments littéraires, anciens discours académiques, ou éloges mortuaires, auxquels il a ajouté pour assaisonnement les lettres inédites de madame de Longueville (chassant ainsi sur mes terres et me tuant sans façon mon gibier) ; il a ajouté un petit commentaire à ces lettres, dont il s’est, je crois, exagéré un peu l’importance littéraire ; comme étude d’âme et de confessionnal, c’est curieux, (et j’en avais tiré parti dans mon étude). « Au fond, il n’y a de véridique, dit-il, si quelque chose l’est entièrement, que les correspondances intimes et confidentielles, les mémoires eux-mêmes sont toujours destinés au public, et ce regard au public, même le plus lointain, gâte tout ; on s’y défend ou on attaque, on se compose un personnage, on pense à soi, on ment. » — Ceci est dit à merveille comme Cousin sait dire, dans sa langue excellente et digne du xviie siècle ; mais que serait-ce si on appliquait cette vérité à son éclectisme officiel, qu’il défendait et qu’il préconisait hier tout en attaquant Pascal ?
Courtisan du goût public, il a, en un sens, raison de l’être : son talent ingénieux s’étend ainsi le plus possible, et il en tire le plus grand parti.
En politique, bien que passionné pour la liberté et pour la France, il était tombé dans une sorte d’apathie ; on avait tant répété autour de lui et dans les deux ou trois journaux qu’il lisait sous les arcades de l’Odéon tous les matins, que l’abîme des révolutions était fermé, qu’à la fin il l’avait cru et en avait pris son parti, bien qu’un peu à contre-cœur.
Et le triste de l’affaire, c’est qu’on est beaucoup plus intolérant pour défendre les opinions que l’on a héritées ou que l’on accepte comme le mot d’ordre d’un parti que pour soutenir celles qu’on a essayé de se faire tout seul : car alors on sait par expérience ce qui s’y mêle d’incertitude… Ah !
Différent, ils le soupçonnent méprisant et, voulant imiter ce qu’ils devinent, se fabriquent des partis pris : cependant qu’il n’est pas sorti de sa générale bonté, même pour les fustiger, ces petits.
Hennequin discutait sa tentative d’esthétique « parce qu’elle est erronée comme toute esthétique de parti, puis parce qu’elle trouble l’appréciation exacte de ses œuvres.
La plupart des Grecs émigrés qui ont joué un rôle si important dans le développement de l’esprit européen étaient des hommes plus que médiocres, de vrais manœuvres, qui tiraient parti, per alcuni denari, de la connaissance qu’ils possédaient de la langue grecque.
Ils sont le complément des études critiques que nous avons entreprises sur le matérialisme contemporain, et pourraient avoir leur place dans le livre que nous avons publié sous ce titre, il y a quelques années, et qui a été accueilli avec bienveillance par les esprits de bonne foi dans tous les partis.