L’homme bon est de tous les temps, et de toutes les nations ; il n’est pas même dépendant du degré de civilisation du pays qui l’a vu naître ; c’est la nature morale dans sa pureté, dans son essence ; c’est comme la beauté dans la jeunesse où tout est bien sans effort.
Egger, dit beaucoup de mal de la France, de la littérature française, et “du petit homme aimable et spirituel” qu’il considère toujours comme le type de notre “nation”.
Car la poésie ne s’adresse pas seulement au sujet de telle monarchie, au sénateur de telle oligarchie, au citoyen de telle république, au natif de telle nation ; elle s’adresse à l’homme, à l’homme tout entier.
C’est la lumière générale de la nation qui empêche le souverain, le ministre et l’artiste de faire des sottises.
Le peintre s’est servi de cette image pour faire le fond d’un tableau dont la principale figure est le portrait d’une princesse sortie du sang de France ; mais qui est plus illustre aujourd’hui dans la societé des nations, et qui doit être encore plus célebre dans l’avenir par sa beauté que par son rang et par sa naissance.
Voilà pourquoi les nations qui habitent sous des climats differens, sont si differentes par l’esprit comme par les inclinations.
Il est à mon sens le plus methodique de ces ouvrages ; et comme son auteur grec de nation frequentoit tous les jours les romains, puisqu’il a vécu dans le temps que tous les païs habitez par les grecs étoient soumis aux successeurs d’Auguste, il a dû sçavoir l’usage qu’on faisoit de la musique à Rome et dans la Grece.
Ce sentiment, universel et indestructible, qui est comme la conscience des peuples, se manifeste surtout aux grandes époques de crise ; il peut donner lieu à bien des erreurs, à bien des superstitions ; il peut même, et l’histoire nous en offre plus d’un exemple, il peut encourager des imposteurs, les investir d’un grand crédit sur la multitude, les élever à une mission usurpée ; mais il vient d’une confiance sans laquelle les nations seraient, durant ces époques de crise, semblables à un vaisseau battu de la tempête qui aurait perdu de vue l’étoile polaire.
Les beaux vers, ces perles du collier des nations jeunes, qu’elles ne mettent plus dans leur vieillesse, les beaux vers deviennent de plus en plus rares ; les âmes tarissent, les imaginations se décolorent, et ce douloureux et magnifique oiseau, au bec lumineux, à la gorge teinte de la pourpre éclatante de son cœur : la Poésie, meurt, étouffé sous le large pouce de ces intérêts matériels dont la main brutalise à cette heure les plus pures et les plus fortes intelligences… Seulement, s’il y avait à faire une exception en faveur des poésies sur lesquelles les reflets d’un enthousiasme sincère se voyaient encore, n’était-ce pas en faveur de celles qui s’étoilent d’un nom glorieux et s’appellent Poésies de l’Empire 57?
Les rois de France, poussés et par leur propre inquiétude et par celle de leur nation, avaient la fureur de conquérir Naples et Milan.
Fontanes, en tête d’une députation, alla remercier l’Impératrice : celle-ci, prenant le gage d’estime trop au sérieux, répondit qu’elle avait été très-satisfaite de voir que le premier sentiment de l’Empereur, dans son triomphe, eût été pour le Corps qui représentait la Nation. […] M. l’Impératrice, dans sa réponse à la députation au Corps législatif, avait dit qu’elle était bien aise de voir que le premier sentiment de l’Empereur avait été pour le Corps législatif, qui représente la Nation. […] M. l’Impératrice n’a point dit cela : elle connaît trop bien nos Constitutions, elle sait trop bien que le premier représentant de la Nation, c’est l’Empereur ; car tout pouvoir vient de Dieu et de la Nation. […] Aussi le Président disputa-t-il le fauteuil au Roi, se fondant sur ce principe, que le Président de l’Assemblée de la Nation était avant les Autorités de la Nation. […] Ce serait une prétention chimérique, et même criminelle, que de vouloir représenter la Nation avant l’Empereur.
Les nations n’ont pas toujours et à toute heure le tempérament des héros et des martyrs. […] L’absorption hiératique ou marchande amoindrit le rayonnement d’un peuple, abaisse son horizon en abaissant son niveau, et lui retire cette intelligence à la fois humaine et divine du but universel, qui fait les nations missionnaires. […] On voit ceci dans l’histoire plus souvent qu’on ne voudrait : une nation est illustre ; elle goûte à l’idéal, puis elle mord dans la fange, et elle trouve cela bon ; et si on lui demande d’où vient qu’elle abandonne Socrate pour Falstaff, elle répond : C’est que j’aime les hommes d’État.
Les diverses races d’hommes offrent par cela même des différences de physionomie et, dans une même race, les diverses nations finissent par avoir une expression particulière qui les révèle63. […] Mantegazza, lui, fait à sa manière le portrait des diverses nations. […] Aucune nation n’a des traits moins marqués en même temps qu’une si grande mobilité.
Leurs intérêts les portaient à la révolution, qui émancipait la classe cadette de la nation et qui ouvrait aux cadets des familles nobles la carrière des honneurs, autrefois fermée. […] Les sentiments patriotiques si intenses pendant la grande période révolutionnaire, s’éteignaient ; l’idée de patrie, dont les conventionnels s’étaient servi, comme d’un levier, pour soulever la nation et la jeter aux frontières, était tenue en suspicion. […] heureuse la nation, heureux les individus qui dépendraient des hommes susceptibles d’être entraînés par la sensibilité19 ».
C’est le désir que le faible, quelque faible qu’il puisse être, se tire d’affaire, ne succombe pas ; c’est le désir que, la nation dût-elle s’en affaiblir, le faible se sauve. […] Pousser les choses jusqu’à créer une nation de malingreux et de rachitiques et aussi d’« inadaptés », et ici M. […] Mais encore il n’était pas purement un organe que la nation se créait, puisque la nation voulait la paix et que lui voulait la guerre et qu’il l’a faite. Il y a dans un pouvoir ce qu’il est en soi et ce que la nation met d’elle en lui ; mais ce dernier élément n’est pas le seul et n’est pas toujours le plus fort, encore qu’il soit nécessaire. […] C’est vrai pour un temps qui, selon le tempérament des nations, peut être très long ou assez court.
D’où vient ce privilège acquis aux habitants de l’ancienne Grèce, de s’être rendus les maîtres de toutes les nations modernes dans la poésie, l’éloquence, et les beaux-arts ? […] Ainsi donc le critique, tranchant sur le tout, ne fait nulle difficulté de condamner d’un trait de plume le poète et la nation grecque. […] Ses offres sont repoussées : alors Dicéopolis le prend à part, et en obtient de conclure particulièrement avec lui et les nations grecques un pacte de trente ans. […] — Oui, vos malheurs m’ont instruit du danger de ces rivalités de nations […] une façon d’être différente des manières généralement reçues de la nation chez laquelle on vit.
Il s’agissait de savoir si les nations voisines qui n’ont ni moines, ni prêtres, ni célibataires, n’ont pas de l’avantage sur nous. […] Le ministère de France n’y verra que la gloire et l’intérêt de la nation, et j’emploierai utilement pour toi, pour nos enfants, les dernières années de ma vie. […] La plupart des Français qui y sont se déchirent et se haïssent, se font mépriser et rendent la nation méprisable ; c’est la plus indigne racaille que vous puissiez imaginer. […] Quand je parle du reste de ma nation, j’entends les honnêtes gens, ceux qui sentent et qui pensent, et qui ne sont pas à quatre cents lieues de Paris. […] L’équité restituera au frontispice un titre que la modestie en a supprimé ; c’est la défense de la nation contre les nations rivales, c’est l’apologie du travail contre l’oisiveté, et de l’indigence contre la richesse.
La France est aux mains d’une oligarchie, elle est devenue la propriété d’une caste exclusive, fermée, qui s’est détachée de la nation, qui vit en dehors d’elle, étrangère à ses besoins, indifférente à ses maux. […] Nous sommes tentés de croire que la nation tout entière, dans un élan spontané, dut se précipiter aux pieds de César. […] Qu’était-ce alors que Bonaparte pour l’ensemble de la nation ? […] Il ne se maintient qu’à la condition d’éblouir la nation et de l’étourdir, et la nécessité d’aller chercher sur de nouveaux champs de bataille de nouveaux aliments à l’enthousiasme est pour lui en quelque sorte une nécessité d’existence. […] Tandis que jadis la tradition fournissait à l’activité d’une nation un cadre, souple d’ailleurs et qui pouvait lui-même évoluer, le public met sa vanité à se former une opinion qui sorte des voies traditionnelles.
Pour chacun de ces genres, il commence par l’Antiquité, analyse quelques-uns des chefs-d’œuvre, marque les transformations que le genre (si genre il y a) a subies à travers les temps et les lieux, en passant de la Grèce à Rome, puis dans le moyen âge et chez les nations modernes jusqu’à nos jours.
De certaines beautés d’images et d’harmonie sont transportées successivement dans la plupart des langues nouvelles et perfectionnées ; mais quand le talent poétique d’une nation se développe comme à Rome, au milieu d’un siècle éclairé, il s’enrichit des lumières de ce siècle.
Croiroit-on que l’homme de tous les âges, de toutes les Nations, le Poëte de la Nature, le Génie peut-être le plus original qui ait paru dans le Monde Littéraire, ait trouvé dans notre Siecle des détracteurs ?
On a beau dire, pour l’excuser, qu’il falloit se prêter au goût de la Nation pour la galanterie ; l’Homme de génie ne reçoit des loix que du génie même, ou plutôt il se sert des ressources de son génie, pour tout rappeler aux vrais principes.
Sous le jour de ces considérations, il conclut au rétablissement d’un culte auquel se montre attachée la majorité de la nation. — Il faut tenir pour un geste de pure passion intellectuelle ce coup de pied impérial par lequel prit fin une discussion où s’obstinaient l’idéologisme religieux du philosophe et son défaut de scepticisme.
Je considère un mauvais médecin comme une petite épidémie qui dure tant qu’il vit ; deux mauvais médecins doublent cette maladie populaire ; un corps de mauvais médecins serait une grande plaie pour toute une nation.
Ceux qui ont vû representer les opera de Lulli qui sont devenus le plaisir des nations, lorsque Lulli vivoit encore, et quand il enseignoit de vive voix à des acteurs dociles ces choses qui ne sçauroient s’écrire en notes, disent qu’ils y trouvoient une expression qu’ils n’y trouvent plus aujourd’hui.
Elle ne nous offre, quand elle n’est pas une hideuse tragédie, que le curieux et lamentable spectacle d’une nation qui se piquait d’être à la tête du monde, et que Dieu livrait aux principes du Contrat social.
. — En politique, nous laissons la justice poursuivre les coupables ; nous ne rendons responsable aucune nation, aucun parti, des inventions sauvages de quelques fous monstrueux », — ce qui est l’honnêteté politique, et non plus l’honnêteté littéraire.
Dès l’apparition du Don Quichotte, en 1605, sous Philippe III, l’Espagne fut atteinte au milieu du cœur par le chef-d’œuvre, et toutes les fibres de cette nation spirituelle et passionnée tressaillirent.
En effet, pour les hommes d’État qui sauvent les nations comme pour les historiens qui devinent ce qui pourrait ou ce qui eût pu les sauver, la première condition est de les connaître, de les aimer et de leur plonger dans le cœur ce regard perçant de la tendresse qui voit peut-être plus clairement que le génie.
La juive surtout : la nation à tête dure, que rien n’a pu amollir, ni la croix de Jésus-Christ tombée dessus, ni les ruines de Jérusalem, ni les coups du Romain, ni les coups du Moyen Age, ni les coups du Turc, et qui les a reçus comme l’enclume qui fait ressauter le marteau !
Or, même au point de vue économique, qui ne devrait pas être celui du poète, la teinture de ce sang, d’où peuvent sortir des héros, rapporte plus à une nation que la plus précieuse et la plus rare des pourpres, faites par l’industrie.
Les sociétés qui finissent, les nations perdues, les races sur le point de mourir, laissent derrière elles des livres précurseurs de leur agonie.
. — Ouvrez l’œil, nation nigaude, et dites si vous vîtes jamais de la peinture plus éclatante et plus voyante, et même une plus grande recherche de tons ?
On peut dire que jamais éloge funèbre n’eut une si grande influence, car il prépara l’esclavage de vingt nations.
. — Qui leur prêta son bras pour courber sous un joug de fer une nation indignée ? […] J’ai parcouru leurs honorables rangs, j’ai recueilli leurs libres sentiments, je n’en suis que l’organe, et c’est en leur nom que j’offre à la nation et au gouvernement des vérités qui seront à la fois un hommage pour l’une et une instruction pour l’autre. […] « Voilà ce qui fut, avec notre intention expresse, l’intention moins développée, mais réelle, de la majorité du peuple, ce qui forme de ce vote un contrat tacite entre la nation et son chef, ce qui seul, aux yeux d’une raison sévère, peut justifier le don que nous lui fîmes… » L’écrit de Camille Jordan est donc l’œuvre d’une haute raison restée libérale. […] À l’heure où le duc de Rovigo s’avisait de prophétiser de la sorte, le baron de Stein était à l’œuvre et se chargeait, lui et sa nation, de lui répondre. […] Dernières Vues de politique et de finances, offertes à la nation française, 1802.
L’imitation entre nations n’est pas un fait extraordinaire, ni si humiliant pour la nation qui imite qu’on a coutume de le dire. […] Dans la période romantique, l’Allemagne fut l’inspiratrice des Français qui à leur tour influencèrent notablement Heine, et cela se passa de telle sorte que si chaque nation devait restituer ce que lui prêtèrent les autres, toutes demeureraient sinon ruinées, au moins appauvries. […] Là-bas, on parle de maux qui, ici, grâce à Dieu, ne nous affligent pas encore, et le cens des habitants y fournit des chiffres et y indique une décroissance de population qui doit suggérer de profondes réflexions aux hommes d’État de la nation voisine. […] La gloire littéraire n’est pas asse z : c’est une affection plus intime, qui entoure d’une auréole le nom des romanciers favoris de la nation britannique. […] Ils influent sur les délibérations des chambres, sur les réformes continuelles que subit le code d’une nation si éminemment conservatrice.
Son système d’une souveraineté unique ne porte aucune atteinte aux droits des communes et des citoyens. « Les nations ne sont pas pour les rois, mais les rois pour les nations », dit-il dans sa Monarchie. […] Il me semble que c’est un idéal analogue que poursuit aujourd’hui encore, sous une autre forme, toute une école politique qui revendique pour la nation française l’honneur d’être, depuis la révolution de 89, la nation initiatrice du droit et de la morale politique. […] Telle est la fin de cette œuvre unique à laquelle ont travaillé ensemble le génie d’un grand poëte, le génie d’une grande nation, et ce génie, le plus grand de tous, qui veille, d’âge en âge, sur la conservation, l’accroissement et la transmission de ces vérités essentielles, qui passent de nation en nation, d’art en art, de science en science, pour former, un jour réunies, le commun trésor de la race humaine, la religion qu’elle se sera révélée à elle-même en s’avançant comme Dante, des ténèbres à la lumière, de la servitude à la liberté, du royaume de Satan au royaume de Dieu. […] La politique a opposé les deux nations, mais leur instinct, dès qu’il se sent libre, les rapproche. […] En 1765, à l’âge de seize ans, Gœthe commençait à Leipzig le cours de ses études académiques, et se faisait inscrire dans la nation bavaroise (les étudiants se divisaient alors en nations), à la faculté de droit.
À quoi tient pourtant le bonheur des nations. […] Étienne, que la comédie n’exprime ni la conduite ni les mœurs d’une nation. […] Il avait rêvé dans ses lectures de collège les dangers du champ de bataille ; mais Napoléon avait laissé aux Bourbons une nation lasse de gloire et de despotisme. […] Ce premier point éclairci, il sera temps de savoir à quelle nation, à quelle période historique ils appartiennent. […] À cette nation de curieux blasés, il faudrait une nation d’inventeurs, infatigable, incessamment variée, capable de condenser dans une heure les émotions et les spectacles de tout un siècle ; une nation qui d’un souffle magique ressuscitât les villes endormies, les guerres apaisées dans le tombeau, pour jeter en pâture à l’avide satiété d’une soirée ce que des myriades d’années ont eu peine à contenir.
Une nation n’est pas un tas de sable dont on ôte une brouettée sans rien changer à ce qui reste ; elle est un corps et toute cellule subit les péripéties de ce corps. […] Il n’est pas aujourd’hui de vérité qui me paraisse plus évidente que celle-ci : rien, absolument rien, ne remplace la suprématie de la force ; et rien, absolument rien, ne remplace pour une nation la victoire réelle et matérielle de son armée sur le champ de bataille. […] Il a passé ses examens : à dix-huit ans, il est inscrit parmi les bacheliers sur le registre de la Nation de France, à l’Université ; à vingt et un ans, c’est-à-dire aussi jeune que les règlements l’y autorisaient, il obtient la licence, licencia docendi, pour laquelle il a dû prouver qu’il avait étudié Porphyre, les Catégories, les premières et les secondes Analytiques, Boëce sur les Topiques et la Division et suivi cent leçons sur les mathématiques, l’astronomie, la métaphysique et la morale. […] … Tacite raconte que, sous le règne de Vespasien, Velléda, une fille de la nation des Bructères, fut célèbre ; dans une tour, elle donnait des oracles ; on lui apportait des trophées de guerre ; on lui amenait les prisonniers. […] « Tous les jours et à toutes les heures, une bataille se livre, dont la France est l’enjeu, entre le pays traditionnel qui veut vivre et les forces d’anarchie. » À l’égard des individus et à l’égard des collectivités humaines ou nations, le veto est le même ; et l’injonction, la même : obéissez à une règle qui dépasse les velléités particulières.
En face de cette école des constitutionnistes dont Sieyès était le grand prêtre et qui pensait qu’une bonne constitution écrite pouvait s’appliquer immédiatement à un peuple quelconque, l’auteur du Sentiment réclamait pour le caractère profond, historique et presque divin, de toute institution sociale ayant racine dans une nation. […] Il comprit ce que c’est que la vie d’une nation, l’âme de cet être collectif qui garde son unité à travers ses âges et sous ses continuels développements, la mission départie à chaque peuple en particulier sur la scène du monde ; que les institutions vraies sont filles du temps, qu’elles plongent dans les mœurs et les souvenirs comme un arbre en pleine terre ; que les constitutions rédigées d’après des théories plus ou moins savantes ne sont qu’une juxtaposition provisoire qui peut aider le corps social à refaire sa vie, mais qui n’a pas vie en soi ; qu’ainsi la Charte n’était, à proprement parler, qu’une formule pour dégager l’inconnue, une méthode pour résoudre le grand problème des institutions nouvelles, un appareil fixe sous lequel les os brisés et les chairs divisées auraient le temps de se rejoindre et de se raffermir. […] Aussi la conviait-il incessamment, cette race antique, à s’identifier avec les destinées de la nation, afin de représenter exactement le principe social, comme c’est le propre et la condition de toute dynastie légitime.