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1005. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre III. Éducation de Jésus. »

Chez le vulgaire, la foi à l’action particulière de Dieu amenait une crédulité niaise et des duperies de charlatans.

1006. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVI. Miracles. »

Bien plus, une de ses opinions le plus profondément enracinées était qu’avec la foi et la prière l’homme a tout pouvoir sur la nature 738.

1007. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »

Son œuvre n’étant pas une œuvre de raison, et se jouant de toutes les classifications de l’esprit humain, ce qu’il exigeait le plus impérieusement, c’était la « foi 900. » Ce mot était celui qui se répétait le plus souvent dans le petit cénacle.

1008. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »

Son cerveau est désormais peuplé d’une quantité d’images-notions dont il est impuissant à vérifier le contenu, qui ne deviendront jamais pour lui des images réelles, et qu’il lui faudra accepter par un acte de foi.

1009. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Les hommes persuadez par instinct que le mérite d’un discours oratoire, ainsi que le mérite d’un poëme et d’un tableau, doivent tomber sous le sentiment, ajoutent foi au rapport de l’auditeur, et ils s’en tiennent à sa décision dès qu’ils le connoissent pour une personne sensée.

1010. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VIII. Mme Edgar Quinet »

À la page 177, elle va jusqu’à citer des vers de son mari, des vers badins, ma foi !

1011. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIII. Henry Gréville »

On doit y applaudir, d’autant plus qu’à présent, les livres femmes deviennent plus rares, — les livres femmes que les femmes manquent toutes, par la prétention d’être, ma foi ï aussi hommes que nous.

1012. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Kœnigsmark »

Au moins, Louis XIV, qui transgressa la loi sociale de la famille, — le plus grand crime politique de sa maison, — avait gardé la foi chrétienne et forçait les vices de son temps même les siens) à l’hypocrisie.

1013. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Joseph de Maistre »

Eh bien, cette idée immense, utopique ou fausse si vous voulez, mais sublime, de la souveraineté, n’a pas régné que sur la pensée de Joseph de Maistre, elle a régné aussi sur tous les actes de sa vie, et elle a communiqué au royalisme de ce pauvre gentilhomme de Savoie, pour lequel le roi qu’il servait eut toutes les royales ingratitudes et toutes les royales indifférences, quelque chose de si continûment et de si obscurément héroïque, que le héros ressemble, ma foi !

1014. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »

Si nous ne sommes pas tout à fait perdus, tel sera le bénéfice définitif et compensateur qui sortira de ce gouvernement parlementaire, que la foi publique abandonne.

1015. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Prévost-Paradol » pp. 155-167

La seule foi bien établie en quelque chose, la seule conviction que j’aie trouvée sous les phrases légères comme le vide de Prévost-Paradol, c’est l’idée, qui brille partout dans ses livres, que par les temps actuels, — ces temps durs, ingrats, injustes, malhonnêtes, comme la fièvre de la princesse Uranie dans le sonnet de Trissotin, — Prévost-Paradol avait manqué fatalement sa gloire !

1016. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »

— pleine de la puissance d’enthousiasme et de foi que le catholicisme avait développée dans leurs pères.

1017. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Gustave III »

Dans ce temps du xviiie  siècle, dans ce temps d’anarchie si universelle que le désordre semblait passer jusque dans la physiologie humaine, et où des Chevalières d’Éon intéressaient toute l’Europe, la monstruosité s’arrêtait à cette limite, chez Gustave III et Catherine II, que l’homme qui gagne les batailles, l’homme toujours l’épée au vent, quand le danger souffle, était perpétuellement debout en Gustave l’efféminé, dans le Sardanapale au miroir qui ne demandait pas mieux, ma foi !

1018. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le comte de Fersen et la cour de France »

Il avait propagé dans les plus hautes sphères de l’Europe les doctrines égoïstes d’une philosophie destructrice de ce qui fait la force des gouvernements et leur foi religieuse en eux-mêmes.

1019. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170

Elle tient à cette absence d’une doctrine et d’une foi bien déterminées nécessaires à l’éducateur.

1020. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »

C’est que cette philosophie qui, au xixe  siècle, se réclame avec tant d’orgueil de Descartes et de son cogito, ergo sum, se sent des parentés certaines avec l’homme qui, clerc de l’Église de Dieu, introduisit le scepticisme là où l’Église avait mis ses sécurités sublimes, et déposé dans les esprits de son temps, comme dit Cousin : « le doute salutaire et provisoire qui préparait l’esprit à des solutions meilleures » que celles de la Foi.

1021. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »

» Voilà, j’espère, le fanatisme de la charité et de la foi !

1022. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

Ce n’est donc pas un simple savant que M. l’abbé Gorini, c’est un savant exceptionnel, et, ma foi !

1023. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »

Cousin : « le doute salutaire et provisoire qui préparait l’esprit à des solutions meilleures » que celles de la Foi.

1024. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVI. Médecine Tessier »

Le livre dont nous parlons en fait foi.

1025. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250

Il manque même de haine philosophique, quoique de Rémusat doive avoir, tapies quelque part, les haines de sa philosophie, et quoique le scepticisme du temps et la glace de son tempérament aient bien diminué cette rage contre l’Église qu’ont tous, au fond du cœur, les philosophes, et que Cousin, lâche, mais indiscret, révélait en la couvrant de ce mot, dit justement à propos d’Abélard : « Il avait déposé dans les esprits de son temps le doute salutaire et provisoire, qui préparait l’esprit à des solutions meilleures que celles de la foi. » Charles de Rémusat n’a jamais eu de ces imprudentes et impudentes paroles d’un homme dont l’espérance trahit l’hypocrisie, mais à quelque coin, dans cet esprit moyen, dans cette âme de sagesse bourgeoise, il y a toujours, prête à se glisser au dehors, l’hostilité contre toutes les grandes choses que nous croyons… Comme Abélard, le héros de toute sa vie, comme Bacon, qu’il a aussi commenté, de Rémusat s’est toujours plus ou moins vanté d’être un écrivain de libre examen et de libre pensée, un philosophe contre la théologie, un adversaire de l’autorité sur tous les terrains, en religion comme en politique, — et comme l’Église est l’autorité constituée de Dieu sur la terre et qu’elle a le privilège divin « que les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre Elle », de Rémusat, qui est une de ces portes-là, — non pas une porte cochère, aux cuivres insolemment luisants et aux gonds tournant à grand bruit, mais une petite porte, discrète et presque cachée à l’angle et sous les lierres prudents de son mur, — de Rémusat entend bien prévaloir contre l’Église et lui prouver que son privilège divin n’est qu’une prétention !

1026. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

D’un autre côté, il y a certainement, dans ces Révoltés contre la mort, bien des sceptiques qui doutent de leur doute, mais qui ne doutent pas de leur effroi : depuis Pascal, qui, pour ne pas douter, s’abêtit dans son pot d’eau bénite, croyant y noyer l’Enfer et trouver au fond le Paradis, jusqu’à ce de Vigny, précisément, qui a chanté le silence du loup, de Vigny, l’irréprochable Stoïque de peau et de posture, mort inconsolable de n’avoir ni foi ni espérance.

1027. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »

Je ne sais rien des croyances de Gustave Doré ni des conseils qu’il peut recevoir ou demander, mais je ne crois pas que le génie, sans une foi complète, puisse se tirer de l’interprétation de l’Évangile, tandis que pour l’Ancien Testament il ne s’agit pas d’être Juif pour en comprendre, au moins, la beauté tonitruante et l’effroyable sublime : il ne s’agit que d’avoir l’électrique organisation de l’artiste, et cette colonne vertébrale le long de laquelle court le frisson de l’imagination épouvantée, qui met debout tout ce que nous avons de génie et nous cabre sans nous renverser !

1028. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Henri Cantel »

Or, ne pas se donner tout entier quand on se donne, c’est manquer de foi, de ferveur et de décision, c’est économiser à même soi… Cela ne vaut pas mieux en littérature qu’en amour.

1029. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Personne, parmi les plus malins, ne s’est douté de ce que ce simple nez de Vacquerie avait la puissance, ma foi !

1030. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Catulle Mendès »

Mais il existe, lui, et pour nous impressionner, ne fût-ce que deux minutes, avec le roman de tous ces monstres, il faut qu’il ait un talent d’expression, ma foi !

1031. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

Il n’avait pas grande foi en lui, et il avait raison ; mais enfin, il tenta l’aventure !

1032. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »

C’est un demi-siècle après Alexandre, à travers les dominations tyranniques issues de sa grandeur, qu’un des fondateurs de cette école stoïque, sanctuaire de l’indépendance humaine survivant à la liberté, le philosophe Cléanthe, résumait son culte et sa foi dans un hymne au Dieu suprême.

1033. (1905) Propos littéraires. Troisième série

C’est sur cette foi que sa vie a tourné, quand il a quitté le séminaire, et c’est sur cette foi qu’il a risqué sa vie. […] Ce peuple est aussi catholique que les Arabes de la Mosquée sont musulmans… Les madones m’ont vaincu ; j’ai trouvé dans ce peuple, dans sa foi, dans sa civilisation, une hauteur, une poésie, une idéalité incomparable. […] Pour un bel exemple de « piété sans la foi », en vérité, voilà un bel exemple ! […] Son histoire de la littérature anglaise, qui reste si grande, quoique écrite trop tôt ou trop vite, et surtout ses admirables Notes sur l’Angleterre, en font foi. […] Et, ma foi, il a raison.

1034. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Les belles-lettres au contraire, disent-ils, rendent nos jours merveilleux, attendrissent nos âmes, nous font pleins de foi envers la Divinité, et conduisent ainsi, par la religion, à la pratique de toutes les vertus1. […] Il remonte le fleuve, jusqu’à l’embouchure d’une petite rivière qu’on lui avait indiquée, et laissant là son canot, il s’enfonce dans les bois, sur la foi d’un Sauvage qui lui servait de guide, et qui, au moindre caprice, pouvait le livrer à des hordes ennemies ou l’abandonner au milieu des déserts. […] et y aurait-il des chrétiens d’une foi assez faible, pour penser qu’elles seront moins respectées à mesure qu’elles seront plus connues. […] Le cœur de Jean ne put se méprendre aux traits de son divin ami, et la foi lui vint de la charité. […] Sont-ce les pères, les mères, les frères, les sœurs, les enfants de ces victimes qui prient pour les ennemis de la foi, et que vous voyez à genoux de toutes parts, aux fenêtres de ces maisons délabrées, et sur les monceaux de pierres où le sang des martyrs fume encore ?

1035. (1925) Dissociations

Ce sont de ces renseignements que les hygiénistes aimeraient autant ne pas voir dans les journaux, car cela ne peut servir qu’à pervertir les consciences, affaiblir, sinon détruire, la foi hygiéniste, incliner les hommes aux plus graves manquements. […] Mais, comme j’ai trempé, au temps de ma jeunesse dans ladite Renaissance, il ne m’a jamais été possible de m’en désintéresser complètement et il me plaît de voir considérer comme de grands artistes et même de grands penseurs catholiques des écrivains auxquels des œuvres d’un moment n’ont pas toujours été inutiles ; j’ai découvert la littérature latine du moyen âge, ou du moins sa valeur esthétique, et j’ai vu en même temps que ce qui fait encore sa beauté, c’est la naïveté de la foi qui y est incluse. […] On était, aux temps que je dis, tout aussi avide de connaissance que de nos jours, mais l’esprit se heurtait à la notion invétérée de son impuissance, en dehors de la foi, qui devait résoudre toutes les questions. Maintenant, et ce que je vais dire est peut-être singulier, ceux même qui ont la foi n’y croient plus. La foi n’est plus l’essence de leur âme.

1036. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

Un misérable est accueilli dans sa pauvreté par un homme simple et généreux, qui le loge, l’alimente, l’enrichit, lui confie ses secrets, ses biens et sa vie : le fourbe se joue de la bonne opinion qu’il lui a donnée de sa foi, veut épouser sa fille, corrompre sa femme, dépouiller son héritier, se démasque effrontément, chasse son bienfaiteur de son propre asile, retient son patrimoine, le dénonce à son roi, et vient l’entraîner dans les prisons. […] Souvent elles ne sont dans leurs livres que les conséquences des pensées antérieures dont on les détache ; et l’ignorance, ou l’inattention, les transforme en principes, et proclame faussement leur autorité, sur la foi et le renom des ouvrages dont on les extrait aveuglément. […] Le fiat de Moïse nous frappe, mais la raison ne saurait suivre les travaux de la divinité, qui ébranle sans efforts et sans instruments des millions de mondes. » Cette citation nous rend sensible que l’idée abstraite d’un Dieu est toujours rapetissée par les artifices de l’imagination : elle s’agrandit au contraire en nous par le sentiment intérieur ; l’expression en demeure tacite, et, ne donnant nulle prise aux paroles, elle échappe aux termes et aux figures du style : « De la foi d’un chrétien les mystères terribles « D’ornements égayés ne sont point susceptibles. […] Conclusion Je me borne à ces exemples ; mais on verra, par tous ceux que j’aurai lieu de rappeler dans la suite, quelles intimes correspondances ont toujours les humeurs des écrivains avec les qualités de leurs ouvrages : et si l’on avoue, sur la foi des preuves que j’espère en fournir, que les défauts de certaines productions résultent de quelques vices du cœur, et que la grandeur du génie décroît proportionnellement avec celle du caractère, la plus importante leçon à donner aux poètes dramatiques sera, pour se disposer au sublime, de former d’abord leur âme à la vertu. […] Mais, comme il n’est pas criminel d’examiner les mystères du goût plus librement que ceux de la foi, permettez-moi de n’être pas fanatique, et veuillez que, sans nous fâcher, nous discutions un peu les choses.

1037. (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243

Ou bien elle vacille ballottée entre la froide raison et la foi la plus aveugle à Tout. […] J’obéis à ses décrets insondables sans les discuter, sachant que la raison est fragile et que seule la foi au mystère ne trompe pas. […] Ma foi, j’ai tout à fait oublié de lui parler de toi… Et puis, vois-tu, mon cher, il vaut mieux que tu restes auprès du vieux Seigneur. […] C’est une profession de foi que vous me demandez ? […] De plus en plus, la foi aux rêveries nébuleuses qui assiégèrent l’âge ingrat de l’espèce se dissipe.

1038. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Beaucoup de gens âgés sont classiques de bonne foi : d’abord ils ne comprennent pas le mot Romantique ; tout ce qui est lugubre et niais, comme la séduction d’Éloa par Satan, ils le croient romantique sur la foi des poètes-associés des bonnes lettres. […] Ma foi, je suis pour l’ignorance. […] « C’est monsieur un tel qui a ou l’heureuse idée du poing coupé » ou bien : « Monseigneur, quand vous ne parlez pas, ma foi, je vote suivant ma conscience ». […] Tous les esprits serviles, toutes les petites ambitions de professorat, d’académie, de bibliothèques, etc., ont intérêt à nous donner chaque matin des articles classiques ; et, par malheur, la déclamation dans tous les genres est l’éloquence de l’indifférence qui joue la foi brûlante.

1039. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142

Voici en quels termes il en parle et sur quel ton : Parmi les adversaires déclarés de Mme Dacier et des anciens, il faut distinguer les élèves de La Motte, contempteurs de l’Antiquité qu’ils ne comprenaient pas, et les esprits philosophiques qui la combattaient par système, avec une foi réfléchie au progrès.

1040. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »

Deplace ; une lettre de M. de Maistre au curé de Saint-Nizier (22 juin 1819) en fait foi : « J’ai toujours prévu que votre ami appuierait particulièrement la main sur ce livre V (qui est devenu l’ouvrage sur l’Église gallicane).

1041. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »

L’on n’est guère tenté vraiment de se montrer plus sévère, plus dédaigneux à son égard, que ces ambassadeurs étrangers qui, dans les horribles journées de germinal et de prairial, s’empressaient d’accourir dans son sein pour partager ses périls, être mentionnés à son procès-verbal et dire ensuite avec orgueil aux rois qui les avaient envoyés :« Nous aussi, nous y étions. » Le Directoire lui-même, observé de près, semble moins inhabile et moins méprisable qu’on n’a coutume de se le figurer à distance, sur la foi du royalisme et de l’impérialisme qui l’ont décrié après l’avoir détruit.

1042. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »

Pour moi, je ne suis jamais plus ferme en ma loi libérale que quand je songe aux miracles de la foi antique, ni plus ardent au travail de l’avenir que quand je suis resté des heures à écouter sonner les cloches de la ville d’Is.

1043. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 10, continuation des preuves qui montrent que les anciens écrivoient en notes la déclamation » pp. 154-173

En quelques païs le souverain a été obligé d’exciter par des actes publics le peuple devenu protestant, à prendre les mêmes divertissemens les jours de dimanche après le service, qu’il prenoit bien avant que le culte religieux y eut été changé avec la confession de foi, sans qu’on l’y exhortât.

1044. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IV. Mme Émile de Girardin »

Il y a, ma foi !

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