D’ailleurs, malgré leur grâce ou leur langueur, ni prairial, ni brumaire n’auraient pu, de longtemps, évoquer tout ce qu’il y a pour nous dans le triste octobre ou dans le clair mai : Tunc etiam mensis madius florebat in herbis.
Cette pénétration, d’ailleurs réciproque106, est beaucoup moins profonde qu’on ne le croit et notre langue garde, au-delà des mers, avec sa force d’expansion, sa vitalité créatrice et un pouvoir remarquable d’assimilation.
Ces deux volumes d’ailleurs, qu’on veuille bien ne pas l’oublier, sont à l’ouvrage dont ils font partie, et qui sera mis au jour plus tard, ce que serait à une symphonie l’ouverture.
D’ailleurs, aujourd’hui, il n’est peut-être point hors de propos de remettre sous les yeux des lecteurs les deux pages qu’on vient de transcrire.
D’ailleurs le secours de l’Amour et des Graces en affaiblirait d’autant la victoire de Venus.
D’ailleurs, le génie qui détermine un enfant aux lettres, ou bien à la peinture, lui donne une grande aversion pour les emplois mécaniques, ausquels on applique ses égaux.
D’ailleurs, les peintres et les poëtes s’occupent des imitations comme d’un travail, au lieu que les autres hommes ne les regardent que comme des objets interessans.
D’ailleurs des poesies en langue vulgaire, sont aussi necessaires aux nations polies que ces premieres commoditez qu’un luxe naissant met en usage.
Ils ne sont pas, d’ailleurs, désarmés de ce qui tue si bien, au théâtre.
N’est-ce pas qu’il se rattache, comme Flaubert d’ailleurs, à notre tradition la plus classique ? […] D’ailleurs, la technique d’un grand artiste, qu’est-ce autre chose que son esprit en action ? […] Stendhal, d’ailleurs, ce raffiné d’esprit et le fils d’une société très cultivée, déclare aussitôt qu’une telle vue des choses est « de nature à faire désirer la mort ». […] D’ailleurs, cette sorte d’objectivité n’est pas seulement une mutilation, elle est impossible. […] Révolte tout intérieure, d’ailleurs, les mœurs et les lois n’en permettant pas d’autre.
On ne le peut d’ailleurs même pas, pas plus que la femme ne peut volontairement s’empêcher de mettre au jour le fruit mûr de ses entrailles. […] Que l’on n’aille pas croire, d’ailleurs, que dégénérescence est synonyme de manque de talent. […] Le côté patriotique du romantisme fut d’ailleurs seulement accentué par les talents les plus sains de cette tendance. […] Ce qu’est le symbolisme, elles ne nous l’apprendront d’ailleurs pas ; mais elles nous permettront de pénétrer dans la pensée des symbolistes. […] C’est d’ailleurs une vieille observation clinique, que la déchéance intellectuelle est accompagnée d’un mysticisme de couleurs.
Cette santé robuste dans la corruption, inattaquable au remords, lui venait d’ailleurs de son père. […] Ce revenu aléatoire n’était d’ailleurs que le résidu de la fraude. […] Nul moyen d’ailleurs de s’entendre : le roi ne comprenait pas le français, la reine ne savait pas encore un mot d’espagnol. […] Lui-même s’y complaît, d’ailleurs, et ne demande qu’à la rétrécir. […] L’Église, d’ailleurs, avait toujours attaché une idée de damnation aux joies de la danse.
Je regretterai toujours, tout en respectant profondément les convictions personnelles de chacun de mes confrères, et en sachant très bien que l’Académie est et doit être un terrain neutre, que, dans ces cérémonies publiques, l’orateur, en restant lui-même, ne parvienne pas à se dégager assez des engagements de société (plus encore que de parti), pour avoir un mot de justice, je ne veux pas dire de reconnaissance, pour le pouvoir tutélaire qui sait d’ailleurs très bien s’en passer.
On a déjà réfuté en partie cette fausse vue qu’ils ont trop suivie d’ailleurs dans le système de leur traduction : en les lisant, et si l’on ne revenait au texte ancien, on serait tenté de croire par moment qu’ils ont raison.
Monmerqué puisés surtout à des sources italiennes et dans une charte du tribun Rienzi, il résulte aussi de ses inductions, d’ailleurs assez obscures et timidement déduites, que cet enfant pourrait bien n’être pas mort au moment où on l’a cru, qu’il y aurait eu substitution pour le soustraire aux intentions funestes des intéressés et de la comtesse d’Artois particulièrement : « Qui ne reculerait (écrit M.
N’était-ce pas d’ailleurs, puisqu’on y insistait, le lieu de se souvenir de quelques noms célèbres, écartés encore aujourd’hui presque aux mêmes titres, et sur lesquels l’injustice de M. de Vaublanc pèse toujours ?
Dans un emploi de l’activité humaine qui, d’ailleurs, même intéressé, reste magnifique et rare, on peut bien constater, sans être accusé d’aucun mauvais sentiment, que M.
Bref, nous communions tous aujourd’hui dans une bienveillance mutuelle très sincère et, d’ailleurs, très aisée, et dans l’attachement au vénérable et glorieux lycée qui nous a formés.
Qui d’ailleurs les pourrait avertir ?
Je tâcherai d’ailleurs de m’exprimer modestement.
On trouve d’ailleurs des ancêtres aux méthodes les plus personnelles, et celle-ci serait mauvaise si elle était sans famille.
Les applaudissements d’ailleurs ne coûtaient rien à l’auditoire.
D’ailleurs les mots les plus servilement latins sont les moins illégitimes parmi les intrus du dictionnaire.
Le néologisme n’est d’ailleurs qu’une triste ressource pour l’impuissance.
Venant de finir une ode, il courut la lire à Racan, excellent juge en cette matière, & d’ailleurs son ami.
D’ailleurs, ce fut l’évêque qui fit cesser le desordre. " il n’y a pas encore long-temps, c’est la traduction du latin, que les danseurs osoient venir exercer leur art dans ce lieu si respectable, et jusques sur le tombeau de notre saint martyr.
« Nous avons d’ailleurs un bon témoin de ce qui se passa. […] Ses fonctions diplomatiques d’ailleurs ne lui prenaient que peu de temps ; il représentait son souverain, alors si appauvri, honorifiquement et, autant dire, gratuitement. […] Dans aucun de ses livres d’ailleurs, M. de Maistre ne se montre plus brillamment et plus profondément lui-même. […] Outre le comte Xavier, M. de Maistre eut trois frères, un évêque et deux militaires, gens distingués a tous égards, mais que rien d’ailleurs ne rattache plus particulièrement à lui. […] D’ailleurs, messieurs, la vertu est une force constante, un état habituel de l’âme, tout à fait indépendant des circonstances.
Leur principal argument était tiré de l’oubli au réveil ; mais cet oubli, — qui d’ailleurs n’est pas constant et peut être artificiellement empêché, — ne prouve nullement qu’il n’y ait eu aucun état mental pendant le sommeil hypnotique, pas plus qu’il ne prouve la complète absence de rêves pendant le sommeil ordinaire. […] Il y a d’ailleurs des cas où les choses se passent un peu autrement. […] On connaît d’ailleurs l’action vaso-motrice et secrétoire du système nerveux. […] Nous sommes loin, d’ailleurs, de nier la désagrégation de l’idée du moi sous l’influence de l’hystérie, de la folie, de l’hypnotisme, mais occupons-nous d’abord des cas moins extraordinaires. […] Est-il bien vrai, d’ailleurs, qu’une somnambule réveillée ne voie aucunement la personne qu’on lui a suggéré de ne pas voir ?
La beauté du site nous tenait alternativement suspendus d’admiration, je parlais sans trop m’entendre, j’étais écouté avec la même distraction ; d’ailleurs, les jeunes disciples de l’abbé couraient de droite et de gauche, gravissaient sur les roches, et leur instituteur craignait toujours, ou qu’ils ne s’égarassent, ou qu’ils ne se précipitassent, ou qu’ils n’allassent se noyer dans l’étang. […] D’ailleurs si chacun s’institue juge compétent de la conformité de la loi avec l’utilité publique, l’effrénée liberté d’examiner, d’observer ou de fouler aux pieds les mauvaises lois, conduira bientôt à l’examen, au mépris et à l’infraction des bonnes. […] Il est bien plus aisé de démêler le vice d’un raisonnement que la raison d’une beauté ; d’ailleurs, l’une est bien plus vieille que l’autre. […] C’est, dit l’abbé, le carrosse de la maison, il nous débarrassera de ces marmots qui d’ailleurs sont trop las pour s’en retourner à pied. […] Les scènes de ténèbres sont rares dans les compositions tragiques ; la difficulté du technique les rend encore plus rares dans la peinture, où d’ailleurs elles sont ingrates et d’un effet qui n’a de vrai juge que parmi les maîtres.
François Buloz nous mènerait trop loin pour ce soir ; d’ailleurs le commissaire du roi actuel mérite bien une lettre à lui tout seul. […] C’était un hosannah général, qui, d’ailleurs, avait un écho partout. […] Et d’ailleurs. […] D’ailleurs, il y a un motif pour lequel M. […] D’ailleurs, ces primes, reçues du Théâtre-Français ou du ministère, n’ont point été surprises, elles ont été discutées, débattues, réglées ; ce n’est de la part du Théâtre-Français ni de celle du ministère une grâce, une faveur ou une gratification, c’est un marché conclu, une transaction commerciale réglée : ministre, directeur des beaux-arts, commissaire du roi, comités d’administration, étaient dans l’exercice de leur droit, et M.
C’était un si beau siècle et si fécond pour la poésie française que ce xiii e siècle (car c’est en général au xiiie qu’il faut se reporter, sans fixer d’ailleurs de date trop précise) qu’à côté et au-dessous de cette vaste et forte végétation épique, il y eut là, dans un tout autre genre, une moisson naturelle et non moins ample qui se produisit spontanément ; il y eut une branche, — que dis-je ? […] Cet esprit poétique s’était embarrassé, de gaieté de cœur et jusqu’à épuisement, dans une forme artificielle, dans un labyrinthe de subtilités d’où il avait toutes les peines du monde à se tirer, et d’où il ne se tirait même pas, s’il n’avait reçu un heurt violent et un vigoureux coup de coude venu d’ailleurs. […] On aura d’ailleurs, dans ce recueil, assez de preuves de la richesse de la dernière Flore française ; les plus grands noms, les plus connus, ont été ceux qu’on a le moins mis à contribution ; c’est dans les autres, chez les seconds (poetæ minores), qu’on a le plus abondamment puisé.
D’esprit plus libre, d’ailleurs, que les poètes de la Pléiade, Horace fut, à tort ou à raison, ce que nous appellerions aujourd’hui un enragé moderniste. […] Si d’ailleurs ces lettres divulguées nous révèlent en eux des faiblesses et des erreurs que nous ne connaissions pas, et dont nous les savions seulement capables puisqu’ils furent des hommes, le mal n’est pas grand. […] Le socialisme, d’ailleurs, prête à l’éloquence.
Eschyle pouvait lui joindre, d’ailleurs, Até, Adrasté, Alactor, les Ποιναί (Poenae), toutes les déités subalternes de la poursuite et du châtiment. […] Pourquoi donc, d’ailleurs, leur justice partiale n’a-t-elle qu’un œil et qu’un bras ? […] Ce crime, d’ailleurs, lui a été dicté par l’oracle ; Apollon en a été le complice.
J’ai d’ailleurs, pour agir ainsi, une excuse excellente, l’exemple du recueil même qui me prend aujourd’hui pour organe. […] Cette vérité, que j’essaye de prouver par le raisonnement, est démontrée d’ailleurs par l’exemple et par la transformation progressive de la poésie moderne. […] Est-ce une raison pour retrancher de la poésie moderne tout un ordre de compositions qui a ses précédents, ses chefs-d’œuvre, j’allais dire ses classiques, et qui d’ailleurs répond si directement à une série de passions et de phénomènes ?
L’espace nous manque pour une pareille dissertation, et d’ailleurs ces questions et beaucoup d’autres aussi importantes sont traitées de main de maître par M. […] Il n’est plus douteux d’ailleurs que les Romantiques (pour nous servir encore de cette expression déjà surannée) n’aient en ce moment l’avantage du talent comme celui de la position. — « Mais, nous dit-on, n’y a-t-il point parmi les rangs des Romantiques des gens à idées extravagantes, à imagination déréglée, dont les compositions ne ressemblent à rien et dont le style est alternativement barbare et ridicule ? […] D’ailleurs, un mode n’exclut pas l’autre ; c’est tout bénéfice.
Et, d’ailleurs, n’importe où, ni dans leurs romans, ni dans leurs poèmes (Moore a fait un poème fashionable), ni dans Don Juan, la plus belle œuvre que le dandysme, servi par une tête de génie, ait créée jamais, la pensée anglaise n’a exprimé sur cette haute question d’art humain et d’esthétique sociale — l’élégance dans la vie ! […] Balzac a dit suprêmement bien que, pour lire son livre, il fallait de la pureté de cœur, et c’est peut-être ce qu’il y a de mieux à dire de tous les livres où la passion est vivement montrée, cette passion d’ailleurs inévitable, car sans elle l’art, qui prend son point d’appui et son assise dans la nature humaine, n’existerait plus. […] Faute capitale, car toute l’édition, si bien faite qu’elle soit d’ailleurs ultérieurement, en répondra sur sa tête, c’est-à-dire sur son succès !
Il n’a rien d’ailleurs du soldat laboureur qui met lui-même la main à la charrue ; mais il est bien pour nous le représentant de la haute noblesse militaire et rurale, je l’ai dit, ménageant et administrant admirablement ses terres, bâtissant et fortifiant ses châteaux, les embellissant, se promenant sur des terrasses ou dans de longues allées de grands arbres le long d’un canal, les jours où il ne se promène pas de préférence dans les grandes halles pleines de canons qui étaient entre l’Arsenal et la Bastille ; et le soir, même quand il est aux champs et dans la tranquillité, aimant à rentrer dans un château flanqué de six tourelles, comme l’était la Bastille encore, ou comme l’était son château de Villebon, et à dormir derrière les fossés et les ponts-levis. […] Or, combien que j’y reconnaisse une partie de ses défauts, et que je sois contraint de lui tenir quelquefois la main haute quand je suis en mauvaise humeur, qu’il me lâche ou qu’il s’échappe en ses fantaisies, néanmoins je ne laisse pas de l’aimer, d’en endurer, de l’estimer et de m’en bien et utilement servir, pource que d’ailleurs je reconnais que véritablement il aime ma personne, qu’il a intérêt que je vive, et désire avec passion la gloire, l’honneur et la grandeur de moi et de mon royaume ; aussi qu’il n’a rien de malin dans le cœur, a l’esprit fort industrieux et fertile en expédients, est grand ménager de mon bien ; homme fort laborieux et diligent, qui essaye de ne rien ignorer et de se rendre capable de toutes sortes d’affaires, de paix et de guerre ; qui écrit et parle assez bien, d’un style qui me plaît, pource qu’il sent son soldat et son homme d’État : bref, il faut que je vous confesse que, nonobstant toutes ses bizarreries et promptitudes, je ne trouve personne qui me console si puissamment que lui en tous mes chagrins, ennuis et fâcheries.
Plus on le laisse parler lui-même, mieux il se dessine ; il semble d’ailleurs que, sur son compte, toutes les formes de l’éloge brillant soient épuisées. […] Ce moqueur, qui nous fait ainsi les honneurs de son père, a dit d’ailleurs, en rendant plus de justice à ses hautes qualités : « Il avait une grande élévation, et était aussi fier en dedans qu’en dehors. » La dernière fois qu’il le vit, après quelques détails d’affaires dont son père, déjà malade, le chargea, en ajoutant : « Au reste, cela vous regarde plus que moi, puisque… » ; ce puisque, confesse-t-il, qui exprimait la certitude d’une fin prochaine, le fit fondre en larmes.
Ce qui peut frapper dans le récit, d’ailleurs intéressant, que Duclos nous fait de ses jeunes années, c’est le ton brusque et sans charme ; l’espèce de gaieté qui s’y montre est une gaieté sèche et sans fleur ; il ne s’étend un peu et ne marque un sentiment de complaisance que lorsqu’il y parle des hommes qu’il a connus, et qu’il se met à développer les caractères. […] Voisenon, dans sa note sur Duclos (Anecdotes littéraires), a suffisamment démenti par son silence cette assertion qui, d’ailleurs, soutient peu l’examen.
elle en parle comme d’un acteur ; et en maint endroit elle se joue ainsi, selon son habitude et contrairement à l’idée, à la réflexion sévère que devait, ce semble, laisser et imprimer à tous une éloquence que, d’ailleurs, elle sent et décrit si bien. […] De nos jours, l’abbé Deguerry a été convaincu d’avoir ainsi exagéré la présence d’esprit de Chateaubriand approchant de sa fin ; il s’est vu obligé d’en convenir dans une lettre à moi-même adressée, lettre d’ailleurs violente, pleine d’emportement et de jactance, plus digne d’un prêtre que d’un chrétien.