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268. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Son Ouvrage qui a pour titre Mœurs & Coutumes des Romains, offre un tableau général des usages les plus curieux & les plus singuliers de l’ancienne Rome.

269. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

  Le cardinal du Bellay vivait à Rome avec magnificence. […] Voulez-vous savoir quelle chose c’est Rome ? […] Elle le tint dans ses fers pendant les dernières années de son séjour à Rome. […] À Rome, Lazare de Baïf avait reçu les leçons de Marc Musurus. […] Magny avait à peine vingt ans lorsqu’il accompagna le conseiller d’État Jean d’Avançon à Rome.

270. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article »

Cogolin, [Joseph de Cuers de] des Académies de Nancy, de Berlin & de Rome, né à Toulon en 1702, mort à Lyon en 1760.

271. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Worth va envoyer des robes de bal à Nice et vous nous les enverrez tout de suite à Rome. […] Nous commençons à nous arranger à Rome. […] Il s’agirait d’aller de Nice à Rome à pied, s’arrêtant dans toutes les villes intéressantes. […] Êtes-vous assez heureux d’aller à Rome ! […] Moi, j’ai passé cet hiver à Rome, j’ai étudié la peinture.

272. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 308

Ses Ecrits offrent fréquemment des traits où le Sénat de Rome eût pu apprendre ses devoirs, & l'Eloquence Romaine trouver des modeles.

273. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »

Comme le Romain qui emportait Rome, il emportait son cloître avec lui. […] Il y fut l’homme de toute sa vie, l’homme qu’il était au confessionnal, à la tête de son diocèse ou de l’État, dans son opposition respectueuse aux mesures politiques de la cour de Rome, enfin partout, même sur les champs de bataille, c’est-à-dire le champion du droit strict et de la justice armée.

274. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14

La superbe invention des annuaires des pontifes, à Rome, dans laquelle on reconnaît tout de suite la main d’un peuple politique, n’a pas fécondé sa réflexion davantage, à lui qui parlait, il n’y a qu’un instant, de magistrature ! Par une de ces préoccupations familières aux gens qui se coiffent d’un sujet jusqu’aux yeux, l’auteur de l’Histoire de la Presse a voulu voir le journalisme partout, même à Rome, mais il n’a pas compris que ce journalisme, dont les grands pontifes avaient exclusivement le monopole, était précisément la condamnation de celui-là dont il cherche beaucoup trop haut la conception dans l’histoire ; car elle n’appartient qu’à ces derniers temps.

275. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « L’abbé Galiani »

Il avait la netteté positive et profonde des esprits italiens, qui sont, pour moi (preuve l’ancienne Rome et la cour pontificale romaine), les premiers politiques du monde. […] Geffroy, directeur de l’École française d’archéologie à Rome.

276. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »

Elle date de la rupture de Philippe le Bel avec Rome et du soufflet de Boniface VIII, et depuis cette époque ce mal intérieur, révélé par beaucoup de symptômes, dont quelques-uns éclatants, n’a pas cessé de la ronger. […] Eh bien, il ne serait pas tombé à Sedan qu’il serait infailliblement tombé plus tard devant les révolutionnaires avec lesquels il fit la transaction de l’abandon de Rome !

277. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 205

Barclay, [Jean] né à Pont-à-Mousson en 1582, mort à Rome en 1621, n’est guere connu à présent que par son Argenis, quoiqu’il ait fait des Ouvrages de controverse, de morale, d’histoire & de politique.

278. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 301

Blanc, [Jean-Bernard le] Abbé, Historiographe des Bâtimens du Roi, de l’Académie della Crusca, de celle des Arcades de Rome, de l’Institut de Boulogne, Honoraire de la Société académique des Arts de Dijon, sa patrie, né en 1707.

279. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 433

OSSAT, [Anaud d’] Cardinal, né dans le Diocese d’Auch, en 1536, de parens très-obscurs, ce que nous ne rappelons que pour faire connoître qu’il ne dut sa fortune qu’à son mérite : mort à Rome en 1604, où il étoit Ambassadeur.

280. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 430

Campigneules, [Charles-Claude-Florent Thorel de] Trésorier de France, des Académies d’Angers, de Ville-Franche, de Lyon, de Caen & des Arcades de Rome, né à Montreuil sur mer en 1737 ; Auteur qui a débuté par un Roman intitulé le Temps perdu, titre des plus convenables au temps qu’il a employé à le composer, & à celui que le Lecteur emploieroit à le lire.

281. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Il disait alors qu’il ne voulait pas être marchandé ainsi, et qu’il lui fallait étudier à Rome. […] Cependant Rome est toujours à l’horizon de ses rêves. […] Cette femme lui rappelle Rome, l’ambition de ses rêves d’artiste, et elle le décide à abandonner sa Grecque et ses quatre chevaux. Il part pour Rome. […] Enfin il est à Rome.

282. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

En lisant et discutant Luther, il avait trouvé dans les écrits de ce révolté, qui fit flèche de tout contre Rome, de ces passages qui retombent sur sa renommée pour la salir, car l’apostat des derniers temps n’avait pas la grandeur tragique de l’apostat des premiers, et c’était autre chose que son propre sang qu’il lançait en blasphémant contre le ciel. […] Ôtez le docteur Pusey et son école, qui remontent vers Rome par la science, vous n’avez plus sur cette terre des Free-Thinkers que les préjugés du xviiie  siècle, passés à l’état de momies. […] Puisque Léon se détournait de la grande politique des papes du Moyen Âge pour écouter la voix du monde antique ressuscité autour de lui, il aurait pu demander à cette Rome païenne, qu’il passait sa vie à exhumer de ses ruines, l’inspiration de force qu’il fallait avoir pour préserver la Rome de Jésus-Christ. […] Quand elle commença de régner, l’Angleterre avait l’échine assouplie comme Rome après Tibère ou après Néron. […] Revenu à Paris en 1850, lassé et toujours plus souffrant, il partit pour Rome, la cité de tous les repos, mais où les bibliothèques de cette ville, la tête du monde, attiraient encore ses mains mourantes infatigables.

283. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Pline le Naturaliste. Histoire naturelle, traduite par M. E. Littré. » pp. 44-62

Et Pline nous apprend que, tandis que l’usage général à Rome était déjà de brûler les corps, la famille Cornelia, ainsi que quelques autres familles, avait conservé les rites anciens qui consistaient à les enterrer. […] Il accueille et traite son célèbre devancier comme un hôte de Rome à qui il ferait les honneurs du Jardin du Roi. […] Grâce à lui, on sait à point nommé quand et par qui chaque objet de consommation et de luxe a été introduit dans Rome.

284. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »

« La destinée de Rome était de conquérir l’univers. » Je ne vous entends pas. […] Fort bien pour Virgile qui est poëte, et poëte du gouvernement à Rome ; quant à moi, je demande une idée claire. […] « Le ciel de l’Italie inspire et produit les artistes. » Cela est douteux ; il n’est pas sûr qu’un Groënlandais transporté à Rome à l’âge de six mois, et occupé douze heures par jour à regarder le ciel, devînt un grand peintre.

285. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »

Par exemple, considérant la société à Rome, vous y distinguez la faculté très générale d’agir en corps, avec une vue d’intérêt personnel, faculté instituée en partie par des dispositions primitives102, mais principalement par cette circonstance que Rome, dès sa naissance, fut un asile, ennemi de ses voisins, composé de corps ennemis, où chacun était absorbé par la pensée de son intérêt, et obligé d’agir en corps. […] De ce groupe de dispositions morales, on peut déduire tous les détails importants de la constitution romaine ; et il se déduit lui-même de la faculté égoïste et politique que vous avez d’abord détachée. — Portez-la dans la vie privée : vous verrez naître l’esprit intéressé et légiste, l’économie, la frugalité, l’avarice, l’avidité, toutes les coutumes calculatrices qui peuvent conserver et acquérir, les formes minutieuses de transmission juridique, les habitudes de chicane, toutes les dispositions qui sont une garantie ou une arme publique et légale. — Portez-la dans les affections privées : la famille, transformée en institution politique et despotique, fondée, non sur les sentiments naturels, mais sur une communauté d’obéissance et de rites, n’est plus que la chose et la propriété du père, sorte de province léguée chaque fois par une loi en présence de l’État, employée à fournir des soldats au public. — Portez-la dans la région : la région, fondée par l’esprit positif et pratique, dépourvue de philosophie et de poésie, prend pour dieux de sèches abstractions, des fléaux vénérés par crainte, des dieux étrangers importés par intérêt, la patrie adorée par orgueil ; pour culte une terreur sourde et superstitieuse, des cérémonies minutieuses, prosaïques et sanglantes ; pour prêtres des corps organisés de laïques, simples administrateurs, nommés dans l’intérêt de l’État et soumis aux pouvoirs civils. — Portez-la dans l’art : l’art, méprisé, composé d’importations ou de dépouilles, réduit à l’utile, ne produit rien par lui-même que des œuvres politiques et pratiques, documents d’administration, pamphlets, maximes de conduite ; aidé plus tard par la culture étrangère, il n’aboutit qu’à l’éloquence, arme de forum, à la satire, arme de morale, à l’histoire, recueil oratoire de souvenirs politiques ; il ne se développe que par l’imitation, et quand le génie de Rome périt sous un esprit nouveau. — Portez-la dans la science : la science, privée de l’esprit scientifique et philosophique, réduite à des imitations, à des traductions, à des applications, n’est populaire que par la morale, corps de règles pratiques, étudiées pour un but pratique, avec les Grecs pour guides ; et sa seule invention originale est la jurisprudence, compilation de lois, qui reste un manuel de juges, tant que la philosophie grecque n’est pas venue l’organiser et le rapprocher du droit naturel.

286. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Pour la comparaison de toutes ces manières diverses de sentir et de peindre Rome depuis que Rome a commencé d’être une ruine, on ne saurait rien lire de plus complet qu’un docte et ingénieux travail de M. […] Rome, Rome ! […] Ce dut être durant le séjour à Rome (1805) que M. […] -Wil. de Schlegel, qui accompagnait Mme de Staël, lui adressa l’Élégie intitulée Rome, en distiques. […] Avoir été, c’est Rome aujourd’hui tout entière.

287. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 188

DONAT, [Dominique] de l’Académie des Arcades de Rome, né à Beziers en 1709, Ecrivain infatigable, & qui, à notre avis, aura bien de la peine à se faire une réputation, & encore plus à procurer du débit à ses Ouvrages, malgré les Prospectus qu’il en distribue, & d’après les Prospectus mêmes.

288. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 539

JOUVENCY, [Joseph] Jésuite, né à Paris en 1643, mort à Rome en 1719.

289. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 528

POINSINET, [Antoine-Alexandre-Henri] de l’Académie des Arcades de Rome, & de celle de Dijon, né à Fontainebleau en 1735, mort en Espagne en 1769.

290. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 54

LALANDE, [Joseph-Jérôme le François de] de l’Académie des Sciences de Paris, de celles de Londres, de Pétersbourg, de Stockholm, de Harlem, de Bologne, de Florence, & des Arcades de Rome, né en 17..

291. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 160

LOUPTIERE, Jean-Charles de Relongue de la] de l’Académie de Châlons, & de celle des Arcades de Rome, né dans le Diocese de Sens, en 1727.

292. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63

Ce n’était pas sans doute pour servir les Bourbons qu’il était un des assidus de Joseph Bonaparte ; ce n’était pas non plus pour servir les Bourbons qu’il avait été nommé secrétaire d’ambassade à Rome, dans une ambassade confidentielle du cardinal Fesch, oncle de Bonaparte, pour y faire abandonner la légitimité proscrite, vieillie et impuissante, par la religion, en faveur du nouveau Charlemagne ; ce n’était pas non plus par fidélité aux Bourbons qu’il avait brigué le poste ridicule de ministre de France auprès de la bicoque de Sion, dans le canton du Valais. […] Un moment relégué à Rome par le ministère de conciliation qui suivit la disgrâce de ce ministre, M. de Chateaubriand espérait le remplacer. […] M. de Chateaubriand adorait madame de Beaumont ; il lui érigea un monument funèbre à Rome, dans l’église Saint-Louis-des-Français, pendant qu’il était secrétaire d’ambassade sous le cardinal Fesch. […] X Pendant son ambassade de Rome, peu de temps avant la révolution de 1830, M. de Chateaubriand, triomphant de l’élection d’un pape faite sous ses auspices, heureux en fortune, heureux en séjour, heureux en sentiment pour des personnes innomées, se prend, comme à l’ordinaire des grandes âmes, d’un fastidieux dégoût pour tant de félicités, et continue à écrire ses Lamentations très déplacées à son ancien secrétaire de Paris.

293. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86

Grégoire le Grand, le traité historique de l’établissement & des prérogatives de l’Eglise de Rome, & de ses Evêques, & l’histoire de la ligue. […] Le Pere Général l’obligea de rentrer dans le monde à cause de son traité de l’Eglise de Rome. […] Si le Cardinal Mazarin, & M. de Marca, Archevêque de Toulouse, se déclarerent en faveur de ceux qui le poursuivoient, c’est que le premier n’aimoit pas le Cardinal de Retz ; & l’autre cherchoit à se racommoder avec Rome. […] Je m’étonne, dit l’Abbé Lenglet, que M. le Courrayer, homme habile en qui j’avois toujours reconnu & admiré beaucoup de douceur, ait augmenté par ses notes les aigreurs que des intérêts particuliers contre la Cour de Rome, avoient engagé le premier auteur à semer dans son histoire.

294. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147

Mais Néron, mais l’incendie de Rome, mais le siège et la destruction de Jérusalem, m’ont retenu ! […] Mais voici des faits difficiles à dissoudre, difficiles à râper et à réduire à rien, tant l’épaisseur en est formidable : Néron, l’incendie de Rome, le siège de Jérusalem, et il s’agit de savoir s’il va bien les peindre ! […] Ni les événements sur lesquels je comptais pour élever son talent à la même puissance qu’eux, ces événements d’un moment unique dans l’Histoire : l’incendie de Rome sous Néron, l’état du inonde d’alors, et ce siège de Jérusalem, aussi exceptionnel par l’énergie que la nation qui le soutint, n’ont exalté dans M.  […] un grand écrivain, si réellement l’auteur de l’Antechrist en avait eu le génie, se serait ému et exalté à cet instant inouï de l’Histoire et aurait pu arriver à des résultats d’effet sublime, mais il n’a été et il ne pouvait être qu’ingénieusement médiocre, surtout à cette lumière de l’Apocalypse de saint Jean à travers laquelle il regarde Néron et Rome, et dont il cherche, mais en vain, à pénétrer l’impénétrable poésie surnaturelle.

295. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

En tout cas, de toutes les cités antiques, Rome fut la plus accueillante aux « Pamphyles ». […] La quantité des étrangers avec lesquels Rome entrait en rapport l’obligeait à substituer, aux règles spéciales, des règles aussi générales que possible. […] Cette promiscuité même prédestinait Rome à être le « champion de l’universalité125 ». […] Et, de fait, on se souvient qu’à Rome, l’époque où l’idée d’un Droit naturel prend corps est aussi celle où, avec toutes les races, toutes les pratiques et toutes les croyances s’entrecroisent et se mêlent.

296. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Sotties. » p. 38

Il est donc probable que, d’après le nom que cet auteur avait adopté, on a appliqué la dénomination de sottie aux pièces de théâtre que le ton satirique distinguait des autres, comme on appelle, dans la conversation ordinaire, des pasquinades les plaisanteries épigrammatiques et mordantes, semblables à celles qu’on affiche à Rome sur la statue de Pasquin.

297. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »

La tragédie d’Horace présente trois actions : l’une, nationale et sublime, la victoire d’Horace sur les Curiaces, de Rome sur Albe : l’autre, domestique et brutale, le meurtre de Camille par son frère ; la troisième, judiciaire et froide, le procès du meurtrier. […] Il a conçu de telle façon les caractères du frère et de la sœur, il a si fortement éclairé l’opposition de leurs égoïsmes fanatiques, que la victoire d’Horace doive produire la douleur frénétique de Camille, et celle-ci exaspérer la rage patriotique de son frère jusqu’à l’assassinat : ce dernier effet de la passion d’Horace pour Rome nécessite à son tour le jugement, que le précédent effet, qui est la victoire sur Albe, fait forcément aboutir à un acquittement.

298. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Joseph de Maistre »

Ce qui frappa surtout quand elles parurent, car son génie était connu et faisait trembler, ou du moins étonnait quand on ne tremblait pas, ce qui frappa en ces lettres inespérées, ce fut le père, non le père majestueux, quoiqu’il y fût aussi, le paterfamilias, Romain deux fois, de la Rome antique et de la Rome chrétienne, mais le père tendre comme une mère, le genre de père qu’avec la gravité d’un tel homme justement on n’attendait pas !

299. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXII. L’Internelle Consolacion »

Fontenelle, impie et lâche comme toute la secte qu’il précédait et dont il est un des ancêtres, écrivait alors Mero et Énégu ou Rome et Genève, et le sournois se préparait avec son mot sur l’Imitation, un bouclier contre Louis XIII et la Régente. […] que son mysticisme ne parut pas toujours sûr à Rome ; un jour on l’y a signalé comme inclinant vers l’erreur qui s’est appelée Jansénius — sur cette terrible question de la nature et de la grâce.

300. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375

dont l’existence entière s’écoula dans des pèlerinages aux églises les plus lointaines, et qui alla je ne sais combien de fois, à pied, son bréviaire pendu au cou, la besace au dos, les jambes ouvertes par ses marches forcées et les pieds saignants, de Notre-Dame-de-Lorette à Rome, et de Rome à Notre-Dame-de-Lorette.

301. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

L’un et l’autre sont morts l’âme déchirée pour avoir voulu s’appliquer le mot de César, qui est le mot de tant de gens, très-peu Césars d’ailleurs   : « Être le premier dans une bicoque plutôt que le second à Rome. » Ce fut le mot de Lamennais dans le genre superbe ; ce fut celui d’Eugène Sue dans le genre pittoresque, car son ambition avait ce caractère. […] Il habita tour à tour les deux camps, un instant celui de Rome où de Maistre avait paru, et plus longtemps celui du village où n’existait plus que Lamennais.

302. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

C’est alors que les jésuites, qui gouvernent l’Église, comme on sait, et font du pape leur polichinelle, lèvent sur Julio, pour ne plus le baisser jamais, le terrible glaive dont, suivant un cliché célèbre, la poignée est à Rome et la pointe partout, et, cette pointe de l’épée aux reins, ils le chassent de Toulouse et l’envoient dans la petite cure de Saint-Aventin, sise aux montagnes des Pyrénées, où ce curé amateur va faire désormais de la botanique et de la géologie, entre ses messes. […] Il laisse ses ouailles, vole à Rome, où il est volé, détail délicat, par un monsignore italien qui lui fait payer des audiences qu’il ne lui livre pas, brise une grille de l’église du couvent où sa sœur est enfermée, la délivre, après des aventures que j’ose supprimer, de contrebandits honnêtes et de policiers scélérats, revient à Paris avec elle et fonde un journal à la barbe de ces Révérends Pères, qui n’en auront pas le démenti pourtant, car ils le font renvoyer du diocèse de Paris, puis interdire, puis maudire dans un concile provincial, et enfin crever de désespoir, puisqu’il faut que tout finisse, dans un hôpital des Pyrénées !

303. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 258

Bellay, [Jean du] Cardinal, né en 1492, mort à Rome en 1560.

304. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 395

MURET, [Marc-Antoine] Professeur au Collége du Cardinal le Moine, à Paris, né à Muret, près de Limoges, en 1526, mort à Rome en 1585.

305. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 498-499

PESSELIER, [Charles-Antoine] des Académies de Nancy, d’Amiens, d’Angers & de Rome, né à Paris en 1712, mort en 1763.

306. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 178-179

Sacy, [Claude-Louis-Michel] des Académies de Caen, d'Arras, & des Arcades de Rome, né en 1746.

307. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Challe » p. 219

Il a fait le voyage de Rome.

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