Ne serait-il pas excellent de distribuer ce livre dans les écoles ? […] Saint-Georges de Bouhélier est le dernier chef d’école et qu’il compte de fervents disciples. L’école naturiste a produit d’excellents artistes, parmi lesquels MM. […] Ce classement serait possible qui diviserait ainsi les romanciers ; par exemple : La Suite de Mérimée, la Suite de Stendhal, l’École de Gérard de Nerval, les Lecteurs de Restif de la Bretonne, La suite de Flaubert, etc… De pareilles divisions ont l’avantage de manifester autant l’érudition et la perspicacité du critique que le manque d’originalité des auteurs. […] L’école d’Aujourd’hui, par M.
Niel n’a pas voulu traiter encore les questions délicates d’art et d’école que cet ordre de dessins soulève : il n’a fait que les indiquer dans son avant-propos, réservant ce sujet pour une époque plus avancée de sa publication, lorsque les pièces seront rassemblées en grand nombre et qu’il en ressortira plus de lumière. […] Nous sommes ici dans l’école la plus opposée à celle d’Anne de Bretagne et de Mme de Maintenon, si l’on se souvient de la classification de Roederer. […] [NdA] Bibliothèque de l’École des chartes, année 1841, article de M. de Fréville.
Et quand on me mit à l’école, il y avoit des jeunes filles qui de mon temps étoient jeunettes, et moi, tout jeunet comme elles, je les servois de mon mieux par des cadeaux d’épingles, on d’une pomme, ou d’une poire, ou d’un annelet d’ivoire, et il me sembloit que j’avois beaucoup fait si je m’étois acquis leur bonne grâce, Et lors je disois à part moi : Quand viendra-t-il pour moi le moment où je pourrai aimer par amour ! […] Il n’a aucun mépris pour le métal, et il ne s’en cache pas : « Car c’est le métal, dit-il, par quoi on acquiert l’amour des gentilshommes et des pauvres bacheliers. » À peine à l’école, quand il était avec les petites filles de son âge, il se piquait d’être empressé, attentif auprès d’elles ; il se demandait quand il pourrait tout de bon faire le métier d’homme galant, courtois, amoureux, ce qui, dans le langage du temps, était synonyme d’homme comme il faut. […] Pour les années qui suivirent la prise de Calais, Froissart, qui avait vingt ans en 1353, et qui s’était senti au sortir de l’école la vocation de chroniqueur, recueillit ses informations par lui-même, composa de son cru et vola de ses propres ailes.
L’espèce d’étude pourtant à laquelle il demanda tout d’abord une consolation virile, et où il s’enfonça jour et nuit « pour ne point se dévorer le foie à voir tout ce qu’il voyait », ne fut point celle sans doute qu’il aurait choisie avant d’avoir passé par ces grands enseignements de la politique et par l’école pratique de l’homme d’État. […] Au moment où parut cette Histoire, la nouvelle école française qui s’inspirait de Walter Scott ou de Froissart, et qui avait déjà produit des œuvres en partie originales et en partie spécieuses, était régnante. […] Avec les hommes de sa génération et de son école historique, M.
En même temps, un jeune érudit qui appartient à l’école fervente et savante d’Ozanam, M. […] Pour des hommes d’école tels que Gui Patin, la poésie française qui allait se renouveler et atteindre à sa perfection par Despréaux, par Racine et La Fontaine, existait peu ; la poésie latine, si florissante au xvie siècle, n’avait pas cessé de régner. […] On peut trouver qu’il y a dans ces paroles un excès de crainte et de tremblement qui est le défaut de cette école chrétienne austère ; mais, bien loin d’y voir un affaiblissement du christianisme, on y verrait plutôt un redoublement.
Quand j’avais dix-huit ans, l’Allemagne aussi avait ses dix-huit ans, et on pouvait faire quelque chose ; mais maintenant ce que l’on demande est incroyable, et tous les chemins sont barrés. » Il est donné à ceux qui sont venus en troisième ou en quatrième ligne, à des époques encombrées et à des fins d’école, de sentir toute la justesse de cette observation. […] On avait fort vanté dans cette école et fort poussé Tieck, un homme d’esprit et de talent très-distingué, qu’on n’aurait pas été fâché d’opposer à Gœthe ; mais il n’était pas de taille à cela, et lui-même le sentait bien. […] Ce qui commença à rappeler sérieusement l’attention de Gœthe du côté de la France, ce furent les tentatives de critique et d’art de la jeune école qui se produisit surtout à dater de 1824, et dont le journal le Globe se fit le promoteur et l’organe littéraire.
Marty-Laveaux (Extrait de la Bibliothèque de l’École des Chartes, 1861). […] Je transcris le passage du Mémorial où se trouve pour la première fois le mot qui a tant couru et qui, dans sa version vraie, est digne de Corneille lui-même : « La haute tragédie, disait l’Empereur à l’un de ses couchers à Saint-Cloud, est l’école des grands hommes. […] Eugène Rambert, professeur à l’école polytechnique fédérale de Zurich (1 vol. in-8°, à la librairie des frères Garnier, à Paris, 1862).
s’écriait Jean-Bon, ce sont des écoles formées sur ce modèle qu’il nous faut. Il nous faut des maîtres plus sensibles qu’instruits, plus raisonnables que savants, qui dans un lieu vaste et commode, hors des villes, hors de l’infection de l’air qu’on y respire et de la dépravation des mœurs qui s’introduit par tous les pores, soient les égaux, les amis, les compagnons de leurs élèves ; que toute la peine, que tout le travail de l’instruction soit pour le maître, et que les enfants ne se doutent même pas qu’ils sont à l’école ; que dans des conversations familières, en présence de la nature et sous cette voûte sacrée dont le brillant éclat excite l’étonnement et l’admiration, leur âme s’ouvre aux sentiments les plus purs ; qu’ils ne fassent pas un seul pas qui ne soit une leçon ; que le jour, la nuit, aux heures qui seront jugées les plus convenables, des courses plus ou moins longues dans les bois, sur les montagnes, sur les bords des rivières, des ruisseaux ou de la mer, leur fournissent l’occasion et les moyens de recevoir des instructions aussi variées que la nature elle-même, et qu’on s’attache moins à classer les idées dans leur tête qu’à les y faire arriver sans mélange d’erreur ou de confusion. » Vous voyez d’ici le tableau idéal et enchanteur de toutes ces écoles primaires et rurales de la République française, où chaque enfant serait traité comme Montaigne, Rabelais ou Jean-Jacques ont rêvé de former et de cultiver leur unique élève.
Et ces mots de Régnier : Cet idéalisme est la clef métaphysique de la plupart des esprits qui composèrent l’école symboliste. […] Seulement, comme étrange fut l’air de croire inventer cela… et dire qu’une prétendue école novatrice voulut vivre sur cette prétendue trouvaille ! […] René Ghil en profite pour partir en guerre contre l’école symboliste de laquelle il voulait se distinguer et entend démontrer que son symbolisme à lui, d’ordre philosophique, n’a rien à voir avec ce prétendu symbole qui n’est qu’un déroulement d’images successives.
Il appartenait à cette école de médecins gens d’esprit et littérateurs, qui peuvent disserter des choses avec plus ou moins d’éloquence et d’agrément, qui obtiennent de la faveur auprès des gens du monde, mais qui n’acquièrent jamais beaucoup d’autorité parmi leurs pairs. Je ne dirai point que Cabanis était le maître de cette école ; Cabanis était trop consciencieux, trop réellement savant pour mériter d’être classé ainsi, et il ne saurait figurer en tête de ce groupe que par son talent d’écrivain et de peintre physiologiste. […] Âgé de huit ans, on l’envoya sur une voiture de roulier à Nantes, chez un oncle perruquier ; il suivit les écoles primaires.
En cela, s’il est permis de comparer les discussions politiques aux controverses théologiques, je dirais que Carrel était de l’école ancienne d’Arnauld et de Nicole, de celle de Pascal les jours où Pascal ne se dessine pas trop. […] Et Carrel, si amoureux de la république consulaire, et qui ne prenait en bien des cas cette république américaine que comme une base nouvelle d’opérations et d’attaques, aurait pu se faire à lui-même la réponse ; car il y avait bien loin de l’esprit américain d’un Franklin, d’un Washington et d’un Jefferson, à ce genre d’inspiration qui lui faisait dire dans le même moment : Loin de répudier les traditions politiques de l’Empire, nous nous faisons gloire d’être de l’école de Napoléon. L’école de Napoléon, c’est celle de la Convention, de Louis XIV, de Richelieu, de Henri IV.
Le grand financier Pâris-Duverney, devenu, dans sa vieillesse, intendant de l’École militaire, dont il avait inspiré la première idée à Mme de Pompadour, et dont il avait dirigé la fondation, souhaitait ardemment que la famille royale honorât d’une visite cet établissement patriotique où il mettait sa dernière pensée. […] (s’écrie Beaumarchais dans l’un de ses Mémoires), vous l’aviez promis, solennellement promis à M. le Dauphin, à Mme la Dauphine, père et mère du roi (de Louis XVI), aux quatre princesses, tantes du roi, devant toute la France, à l’École militaire, la première fois que la famille royale y vint voir exercer la jeune noblesse, y vint accepter une collation somptueuse, et faire pleurer de joie, à quatre-vingts ans, le plus respectable vieillard. […] En cela aussi il a fait école : des millions et des drames !
Brongniart, à l’École de médecine, chez M. Denonvilliers : ce sont les deux cours qu’il préfère ; Sa cravate blanche irréprochable, et son habit bleu, à boutons d’or, fermé jusqu’au col, font contraste avec les paletots qui l’entourent, et l’on regarde volontiers cette tête enjouée, un peu antique, au milieu de ces jeunes visages salis et flétris par l’École pratique et par l’estaminet. […] J’ajoutai qu’en ce moment j’avais recours à lui, ne pouvant achever seul ; si je ne faisais clairement cette exposition, mon travail restait inutile ; il serait sot de montrer les fautes sans indiquer les moyens de les éviter ; ayant affirmé que la méthode de l’école est mauvaise, je devais expliquer la bonne ; pour dégager les gens d’une voie, il fallait les engager dans une autre, et pour cela j’avais compté sur lui.
Quant aux « écoles » un peu contestées qui furent actuelles il y a cinq ou six ans, Décadents et Symbolistes, elles ne le comptèrent jamais dans leurs rangs. […] Quelle belle chose aussi que ce drame, en dehors de toute préoccupation d’école et de tradition ! […] Enfin il protestait contre les tendances à l’impassibilité de la nouvelle école, — sans que ce nom ridicule, école, fût prononcé, — y trouvant une cause de froideur et, pour ainsi dire, de stérilité qui allait de soi. […] Aussi bien le Décadisme s’est peu à peu égaillé en tirailleurs et Moréas — l’homme absurde est celui qui ne change jamais — Moréas lui-même a dissous l’école symbolique pour fonder l’École romane. Salut à l’École romane et que le bon Dieu lui donne de longs jours !
[Souvenirs poétiques de l’école romantique (1880).]
au cours relativement récent de mon séjour sur la rive gauche — situé presque en face de l’École des Mines. […] rien du symbolisme ni de l’École romane, son avatar tout frais pondu. […] Le petit déjeuner fut vite achevé et quand la dernière tartine de pain beurré eut disparu, Mr Andrews me conduisit à l’école. […] La cour de récréation était assez semblable aux cours de nos écoles. […] London, jeune homme charmant, professeur dans une école secondaire, M.
Marcel Prévost relève de l’école de M. […] Qu’on ne soit pas trop étonné de voir, le maître du vers parler le langage des savants ; il avait, chose à peu près ignorée, travaillé les mathématiques pour entrer à l’école polytechnique. […] Il ne serait pas plus déraisonnable d’exiger d’un élève des écoles primaires la solution d’un problème de hautes mathématiques. […] Partout ils avaient ouvert des écoles primaires, des écoles secondaires pour répandre leur langue au détriment de la nôtre, établi des communautés religieuses qui exerçaient une incontestable influence sur l’opinion de là bourgeoisie et de l’aristocratie bureaucratique des villes. […] Dès lors, l’École française est fondée et son enseignement se complète par la création de l’École de Rome en 1866 ; les Salons s’ouvrent et l’art entre dans cette magnifique période qui a valu à la France tant de grands artistes.
Max Nordau a dessiné le plan machiavélique d’une école du succès. […] Cette école existe : c’est la vie. […] La vie est l’école du doute prudent ; l’école est une église prétentieuse. […] L’école de ce jésuite est celle de la dignité et de la force. […] — Que vois-je dans les œuvres de la nouvelle école ?
Tels sont les défauts de cette nouvelle école de comédie. […] Ce fut à l’école de Pascal qu’il apprit à sonder le cœur humain, à l’école de Fénelon qu’il apprit à l’encourager et à le secourir. […] Leibnitz, qui assista à la naissance de cette école, témoigna une sorte de pitié pour la philosophie superficielle de Locke. […] Condillac, qui commença à écrire un peu avant cette époque, est le chef de l’école. […] De tous les historiens de cette école, c’est l’abbé Raynal qui eut le plus de renommée.
Ce chef d’école se mit à l’école de ses disciples. […] Zola s’est trouvé passer chef d’école. […] » À vrai dire, il n’est d’aucune école. Il n’est pas même chef d’école. […] Enfin la prétention le plus hautement affichée par l’école est d’être une école de morale.
Chez Mérimée, ce sentiment va plus loin que la factice suggestion d’école. […] La vérité que poursuit Maxence n’est pas une vérité d’école. […] C’est pour cela qu’il était venu chez nous se mettre à l’école de Mérimée. […] Son père, camarade d’École normale de M. […] Il est entré le premier à l’école des Chartes.
L’école de Médan suscita le symbolisme. […] Il n’y a plus d’écoles, plus de traditions, plus de discipline. […] Les vieux préjugés d’école n’existent plus. […] Que ne méditez-vous les écrits de la jeune école ? […] Ce chef de l’école naturaliste offense à tout moment la nature.
Or, comme il n’y a que Phidias et son école qui comptent, que subsiste-t-il de la thèse gobiniste ? […] Mais le coup de pistolet de Werther fit école et l’amour devint… une chose tragique dont il convenait de mourir bruyamment. […] Octave Mirbeau procède de l’école naturaliste. […] Ils crient tous très haut qu’il n’y a plus d’écoles. […] Certaines écoles ont pourtant fait assez bonne figure, à commencer par la Pléiade.
Si les meilleurs musiciens d’aujourd’hui sont au-dessus de l’école de Durante ? […] Ces vers sont fort jolis ; mais il ne faut pas, après ces petites gaîtés, venir nous rabâcher que le théâtre est une école de vertu. […] Il est étonnant, sans doute, que Corneille ait puisé les traits les plus sublimes de sa pièce dans une de ces déclamations de l’école dont les maîtres d’éloquence se servaient pour exercer leurs écoliers. […] Ce genre est réprouvé de l’école de Voltaire, parce qu’on ne peut s’y soutenir que par une force extraordinaire de génie. […] Corneille semble avoir imaginé pour la tragédie ce que Molière exécuta depuis pour la comédie dans l’École des Femmes.
Des circonstances particulières dans lesquelles il est inutile d’entrer, de pressantes et honorables instances m’ont décidé à quitter, non sans regret, mes fonctions de maître de conférences à l’École normale qui, depuis quatre années, occupaient la plus grande partie de mon temps, et à me relancer encore une fois dans le journalisme littéraire le plus actif.
-J Non sans talent, Léo Trezenick, qui appartient à cette école mi-chatnoiresque et mi-décadente qui ne sut pas très bien se fixer entre le mont des Martyrs et celui de Sainte-Geneviève, a publié plusieurs livres d’une fantaisie curieuse.
d’] de l’Académie d’Arras, de celle de la Rochelle & de la Crusca, ci-devant Professeur à l’Ecole Royale Militaire, né en 17..
« Ces prétendus amants, dit Gasperini, sont deux élèves de Kant, de Schopenhauer, de l’école indienne, ce ne sont pas des créatures humaines ; jamais, grâce au ciel, l’amour n’a parlé cette langue ampoulée et barbare ; jamais il ne s’est précipité dans le deuil, dans la mort avec cette rage de délabrement et de submersion. » Va pour leur premier cri d’amour ! […] Il en serait autrement dans une composition littéraire, où la pensée acquiert une précision sans rivale : une scène d’amour entre Héloïse et Abélard, par exemple, pourrait être heureusement traversée de querelles d’école et d’argumentations philosophiques. […] Gasperinibi continue en disant que Wagner, dans Tristan et Iseult a réagi contre cette tendance funeste des écoles italienne et française, lesquelles absorbent volontiers le tout au profit des divers éléments constitutifs et se préoccupent moins de faire vivre une œuvre que d’animer les parties accessoires. « Ce faisant, ajoute-t-il, il a vigoureusement tourné les esprits du côté d’une réforme urgente et montré la vraie route à suivre. […] Deux ans après la mort de l’auteur d’Obéron, en 1828, dans la Muette de Portici, quand Masaniello dans son accès de folie, au cinquième acte entonne sa barcarolle du deuxième acte, on rencontre une inspiration qui a fait école ; ainsi les retours de motifs dans les scènes de folie de Lucie (1835), Martha (1847), l’Étoile du Nord, etc. […] Madame Tharber, dont le capital a rendu possible la fondation de notre école nationale d’opéra, a de nombreuses relations avec les musiciens de France, surtout avec Massenet et Delibes, dont certaines œuvres ont été interprétées à New-York l’année dernière.
Il appartenait, par bien des côtés, à l’ancienne école poétique en même temps qu’il avait un pied dans la nouvelle.
Les principales additions consistent dans les études sur Hartley, sur les rapports de la morale de Stuart Mill avec la doctrine de l’association, sur les récentes publications de Bain et de Lewes, sur les naturalistes qui se rattachent à l’Ecole, etc., etc.
[Souvenirs poétiques de l’école romantique (1880).]
[Souvenirs poétiques de l’école romantique (1880).]
Plein de la Philosophie Platonicienne, il la mit en Vers Latins, sous le titre d’Ecole de Platon.
Guerin Plusieurs petits tableaux peints à l’huile, en miniature, dont plusieurs d’après l’école d’Italie . peu de chose, jolies images, bien précieuses, jolis dessus de tabatières, trop bien pour l’hôtel de jabac, pas assez bien pour l’académie.
Dans la seconde partie de son Discours, La Mothe passe à la considération des Périodes pour lesquelles il rend justice à Balzac ; il n’en attaque pourtant pas moins à outrance cette école de la correction qui continue Balzac et qui ne fait guère qu’appliquer ses principes. […] Dupleix, dans cette plaidoirie de l’autre monde, ne fait que reprendre, à trente ans de distance, le rôle que la vieille demoiselle de Gournay avait tenu dans ses querelles contre l’école de Malherbe : ce sont là des revenants ou des sibylles, des caricatures, des demeurants d’un autre âge, qui apparaissent tout affublés à la vieille mode et font rire, même quand ils ont des lueurs de raison. […] Moncourt, ancien élève de l’École normale. L’homme de mérite qui prit ce sujet de thèse en 1851, excellent esprit, très-fort latiniste, et, à ce titre, devenu plus tard maître de conférences à cette même École dont il avait été un des élèves les plus distingués, est mort il y a deux ans. — Je dois recommander encore, comme non moins essentielle, la thèse de M.
Catulle Mendès est un des plus jeunes adeptes de la nouvelle école poétique. […] Je ne lui donne pas le nom de maître ni celui de chef d’école. […] Catulle Mendès appartient à une école qui prétend renouveler l’art dramatique, qui affiche le mépris des anciennes conventions et ne tient nul compte des critiques. […] Rarement l’école française nous a donné un exemple plus complet de ce que peut l’inspiration unie à la science.
Berthelot père était chrétien gallican de l’ancienne école et d’opinions politiques très libérales. […] Il fit la carrière scientifique de son fils en lui permettant de se livrer, jusqu’à l’âge de plus de trente ans, à ses recherches spéculatives, sans fonction, ni concours, ni école, ni travail rémunérateur. […] Dans mes Origines du Christianisme, au contraire, cette réserve m’a bien guidé ; car, dans ce travail, je me suis trouvé en présence d’une école exagérée, celle des protestants de Tubingue, esprits sans tact littéraire et sans mesure, auxquels, par la faute des catholiques, les études sur Jésus et l’âge apostolique se sont trouvées presque exclusivement abandonnées. Quand la réaction viendra contre cette école, on trouvera peut-être que ma critique, d’origine catholique et successivement émancipée de la tradition, m’a fait bien voir certaines choses et m’a préservé de plus d’une erreur.
Pendant les onze années suivantes, et jusqu’à la fin de la Restauration (1819-1830), M. de Latouche se montre comme appartenant décidément à l’école poétique qu’on qualifiait alors de romantique, en même temps qu’il tenait par ses opinions très prononcées au parti libéral, qui ne songeait pas alors à s’intituler démocratique. […] Ce sentiment de fraîcheur et de nature, certaine description ingénieuse de quelques superstitions rurales, avaient fait donner à M. de Latouche le surnom d’Hésiode de l’école romantique, il nous le dit du moins ; c’était un bien grand nom. […] On commencera par supposer que ces deux compagnons d’école, Carlin et Ganganelli, s’étant liés de la plus étroite amitié dans leur jeunesse, se sont promis de s’écrire au moins une fois tous les deux ans, et de se rendre compte de leur état. […] Au moment de ses plus grandes manœuvres contre ses amis de l’école romantique, vers la fin de 1829, la Marion de Lorme de M.
Les psychologues, même ceux de l’école anglaise, ne nous semblent pas avoir donné une suffisante explication du sentiment de familiarité, par conséquent de la reconnaissance, qui le présuppose. […] Ce qui cause ici l’embarras de l’école anglaise et l’expose aux objections, c’est toujours le caractère linéaire qu’elle attribue à la conscience. […] Loin d’être une ligne, comme le soutiennent l’école anglaise et aussi Wundt, la conscience est un dessin compliqué, un monde simultanément saisi. […] La conscience, loin d’avoir la forme linéaire et toute successive que l’école anglaise lui attribue, saisit donc sans cesse des simultanéités, des harmonies.
Il y a plus : dans l’admiration d’école qu’on avait pour Homère et Virgile, la gloire du premier offusquait le second et le jetait dans l’ombre ; car il faut être le premier en France pour être quelque chose. […] Selon moi, le petit livre de Joseph Delorme, malgré des parties qui, ici et là, ont vieilli et qui puent l’école du temps, — l’école, qui tacherait à mes yeux le plus pur chef-d’œuvre, — le petit livre de Joseph Delorme est peut-être ce qui sauvera Sainte-Beuve, quand on rangera la bibliothèque, éparse et pêle-mêle en ce moment, du xixe siècle ! […] Sainte-Beuve, qui pour travailler, ne mettait pas de manchettes comme Buffon, n’en est pas moins de l’école de Buffon, de la patience, de la rature, de l’accouchement à l’aide des secrétaires ; Sainte-Beuve n’avait pas le génie facile de la lettre, cet abandon dans le sentiment qui insinue dans la lettre une langueur divine, ou cette impétuosité dans la sensation du moment qui la fait jaillir de la plume, comme un oiseau s’échappe de la main !