Fromant, comme tout adjectif uniquement employé pour qualifier, est nécessairement uni à son substantif, pour ne faire avec lui qu’un seul & même sujet du verbe, ou qu’un seul & même régime, soit du verbe soit de la préposition : comme on ne conçoit pas qu’une substance puisse exister dans la nature sans être revêtue d’un mode ou d’une propriété : comme la propriété est ce qui est conçû dans la substance, ce qui ne peut subsister sans elle, ce qui la détermine à être d’une certaine façon, ce qui la fait nommer telle ; un grammairien vraiment logicien voit que l’adjectif n’est qu’une même chose avec le substantif ; que par conséquent ils ne doivent faire qu’une même partie d’oraison ; que le nom est un mot générique qui a sous lui deux sortes de noms, savoir le substantif & l’adjectif ». […] Tout verbe est nécessairement uni à son sujet, pour ne faire avec lui qu’un seul & même tout ; il exprime une propriété que l’on conçoit dans le sujet, qui ne peut subsister sans le sujet, qui détermine le sujet à être d’une certaine façon, & qui le fait nommer tel : un grammairien vraiment logicien doit donc voir que le verbe n’est qu’une même chose avec le sujet. […] Il n’y avoit qu’à distinguer les noms de la même maniere, & donner à leurs corrélatifs des terminaisons adaptées à ces distinctions vraiment raisonnées ; les esprits éclairés auroient aisément saisi ces points de vûe ; & le peuple n’en auroit été embarrassé, que parce qu’il est peuple, & que tout est pour lui affaire de mémoire. […] Ce mélange de vûes souvent opposées ne peut se faire sans avoir recours à quelques licences, sans faire quelques inversions à l’ordre analytique, qui est vraiment l’ordre fondamental : mais la Grammaire générale approuve tout ce qui mene à son but, à l’expression fidele de la pensée. […] Nous allons les rapprocher ici dans un tableau raccourci, qui sera comme la récapitulation de l’exposition détaillée que nous en avons faite, & qui mettra sous les yeux du lecteur l’ordre vraiment encyclopédique des observations grammaticales.
Je me hâte de poursuivre la partie vraiment physiologique de notre sujet. […] Mais ces expériences sont défectueuses, non pas au point de vue de l’observation, car les observateurs ne se sont pas trompés sur ce qu’ils ont vu, seulement ils sont tombés souvent dans l’inconvénient de ne pas se placer dans des conditions vraiment physiologiques. […] Nous pourrions en rester là ; de telles déclarations nous suffisent pour juger dans quel esprit seront faits des travaux entrepris sous la pression de telles doctrines, mais nous voulons poursuivre l’analyse, pour vous montrer combien une idée arrêtée, dans l’étude d’une question, apporte de trouble dans la logique et dissimule, aux yeux de l’observateur prévenu, les contradictions flagrantes pour tout autre, entre ses raisonnements et les faits qu’il constate, et avec quelle facilité il oubliera les conditions d’une expérimentation sérieuse et vraiment scientifique. […] Ainsi, Messieurs, on commence par des erreurs de doctrines, on continue par des erreurs de faits ; je vous montrerai bientôt qu’on finit par des vices de logique vraiment incroyables.
Ces espèces de légendes n’ont cours qu’à l’occasion de poètes vraiment populaires.
— Pincott, votre air misérable et vos façons serviles me donnent vraiment la migraine.