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168. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Après cette seconde évasion, il réclamait l’autorisation d’un second retour ; le duc Alphonse accorda tout au cardinal, retour, traitement, somme d’argent pour le voyage, amnistie, faveur. […] Le duc de Mantoue, de la maison de Gonzague, qui n’avait pas cessé de s’intéresser à lui depuis le voyage qu’il avait fait autrefois à Mantoue avec son père, vint à Ferrare, et passa chaque jour plusieurs heures dans sa prison. […] Ce prince s’efforça, même par des refus d’argent, de le détourner de son voyage de Rome. […] … Si le duc de Mantoue ne vient pas à mon secours, je vais mourir sur le grabat d’un hospice. » Le duc de Mantoue pourvut à tout, et lui envoya cent ducats pour son voyage, s’il se décidait à revenir à Mantoue. […] Le Tasse partit avec un envoyé des Médicis chargé de pourvoir aux nécessités et à la dignité de son voyage.

169. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

— Il y eut un homme dont le fanatisme apologétique dépassa toute mesure, celui qui devait être l’auteur du Voyage au Pays des Milliards Victor Tissot, qui plus tard voulut livrer le nom de Wagner au mépris public. […] Déjà deux mois plus tôt la même Revue (1er avril 1867) avait publié de Tissot des notes de voyage dont une partie était consacrée à la glorification de Wagner. […] Léon Dumont ; il entendit Tristan pendant un voyage en Allemagne, et ses notes ont été publiées récemment par Alexandre Büchner, professeur de littérature étrangère, à la Faculté de Caen : « Tristan et Isolde : — Ce n’est pas du tout de la musique, ce n’est que du bruit et des cris. […] Suite du voyage au pays des milliards (Dentu) et qu’il publie dans L’Éclipse en 1876. […] Elle avait fait le voyage à Munich avec son père en 1869 et ils avaient été reçus par le compositeur.

170. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118

L’abbé Fléchier, âgé de trente-trois ans, avant sa célébrité, mais déjà fort bien posé dans le monde, fait le voyage de Clermont en Auvergne à la suite de M. de Caumartin, maître des requêtes, dont le fils est son élève. […] C’est sans doute pour complaire à ce patron spirituel, ainsi qu’à ces dames Caumartin et à leur société particulière, que Fléchier écrivit l’espèce de journal et de chronique détaillée de ce voyage. Les éditeurs de ses œuvres avaient toujours jugé à propos d’éliminer un écrit, selon eux, trop familier : « Ce fut pendant ce voyage (d’Auvergne), est-il dit dans le Discours préliminaire de l’édition de 1782, et à l’occasion de tous les événements dont il y fut témoin, qu’il composa la relation des Grands-Jours, ouvrage écrit à la hâte, et qui ne ressemble en rien ni pour la gravité du ton, ni pour l’élégance du style, aux autres productions de sa plume… Aussi Fléchier, parvenu aux honneurs de l’Église et compté déjà parmi les hommes célèbres de son temps, n’a-t-il jamais permis que cette bagatelle devînt publique par l’impression.

171. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VII. La littérature française et les étrangers »

Le costume de Figaro est un accident dû au hasard d’un voyage de Beaumarchais. […] Puis s’établissent les rapports directs entre les pays, voyages d’écrivains anglais en France, français en Angleterre582. […] Le Suisse Murait publie en 1735 ses Lettres sur les Français et sur les Anglais (son voyage avait eu lieu en 1694-1695).

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