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1263. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens I) MM. Albert Wolff et Émile Blavet »

J’ai eu, sans la chercher, une impression de cette espèce, m’étant donné la tâche de parcourir d’affilée cinq ou six volumes de chroniques parisiennes, cependant que des feuillages frissonnaient sur ma tête et que la Terre vivait autour de moi son éternelle vie. […] On peut donc vivre sans elle.

1264. (1888) Demain : questions d’esthétique pp. 5-30

N’y a-t-il pas une scission profonde entre les traditions dont la littérature a vécu jusqu’ici et les symptômes nouveaux qu’on pressent plutôt qu’on ne pourrait les définir ? […] Au commencement du siècle, le Romantisme, qui fut un peu factice et postiche, vécut d’une « religion littéraire » dont nos plus modernes catholiques duChat Noir nous donnaient la parodie.

1265. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVII. Romans d’histoire, d’aventures et de voyages : Gebhart, Lemaître, Radiot, Élémir Bourges, Loti » pp. 201-217

Ce n’est pas assez de mettre la foi hors de discussion quand on ne l’applique pas à vivre dévotement. […] C’est ici du lyrisme vécu, et le nom de Shakespeare est justement évoqué dans l’Avertissement préliminaire.

1266. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La Plume » pp. 129-149

Enfin Anatole Baju, dénué de toutes ressources, réalisait ce prodige inouï de faire vivre pendant deux ans, par la seule force de sa volonté, un journal le Décadent, qu’il imprimait lui-même sur du papier à chandelle avec des têtes de clous. […] Quelques-uns nous disent : « Vous n’êtes que l’ébauche d’un idéal futur ; vous vivez à une époque de transition où rien ne se peut créer de définitif.

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