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1416. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Évidemment, je leur emprunterai beaucoup, et aussi aux critiques vivants. […] Je pensais fortement qu’il fallait me disposer à quitter les vivants, qui sont morts, afin d’aller trouver les morts, qui sont vivants. […] Savez-vous bien qu’il y a eu cent trente-trois éditions de ses différents ouvrages publiées de son vivant ? […] Il était très vivant, bon compagnon, plein de verve, grand disputeur et bon plaisant. […] En connaissant bien ses personnages ; en vivant lui-même, profondément, leur vie passionnelle ; en se donnant leur âme, car il n’y a pas d’autre secret.

1417. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

(Et s’il n’est pas pensable par une pensée vivante, par un être pensant, c’est précisément peut-être parce qu’il est la loi de ce qui n’est plus dans le vivant, de ce qui n’est plus dans l’être, du déchet). […] Gormas mort en est aussi convaincu que Rodrigue vivant. […] Il est une personne, vivante, il a une figure fort caractérisée, et dont les Évangiles nous donnent précisément le portrait. […] Et les historiens crient après lui mort et vivant comme les scribes et comme les greffiers criaient après lui présent et muet. […] Tant qu’il était souple, libre, vivant, gratuit, gracieux, fécond il ne pouvait pas entrer en ligne de compte.

1418. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

— Il était vivant ?  […] Tout aussi vivante que Manon est son héroïne, et des Grieuxc n’est pas plus vrai que Jean Mintié. […] Il ne pouvait voir un oiseau, un chat, un insecte, n’importe quoi de vivant, qu’il ne fût pris aussitôt du désir étrange de le détruire. […] » Brutus mort est et restera toujours vivant pour lui. […] C’était la première fois qu’un corps vivant de femme m’apparaissait dans un état de complète nudité : eh bien !

1419. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Bossuet le savait bien et sentait bien qu’il y avait là pour la religion un péril extrême, et c’est pourquoi il est revenu si souvent, par allusions épigrammatiques ou éloquentes, à attaquer ou réfuter ce très vivant adversaire. […] Il se peut qu’on le croie encore vivant. […] Le parti révolutionnaire se serait accommodé à peu près d’une Église officielle, c’est-à-dire sans ressort ; mais il était épouvanté de la formation d’une Église latérale, c’est-à-dire vivante. […] Aussi, c’est sous la Restauration que s’est créé définitivement le parti anticlérical, parce que c’est sous la Restauration qu’une Église vivante, beaucoup plus vivante que celle de l’ancien régime, s’est formée. […]  » Ils croient que dans cette liberté même périlleuse, que dans cette liberté de combat, l’Église puisera des forces nouvelles et qui sont celles mêmes qui font qu’une Église est vivante.

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