La ville de Valenciennes, reconnaissante, fit faire son portrait pour être placé à l’hôtel de ville (1783). […] Il a plus d’amour-propre que d’orgueil, etc. » Ainsi, le chapitre xix, intitulé « De la richesse sans travail », et qui est sur l’Espagne : L’Espagne a longtemps ressemblé à ces villes superbes des contes orientaux, où tout est pétrifié. […] Il avait son quart de loge à l’Opéra, jouait au loto et soupait en ville.
[NdA] Depuis que ceci est écrit, on m’a fait connaître une pièce qui prouve que la prétention de la ville de Moulins à revendiquer la naissance de Villars est un droit désormais authenlique. […] (Voir le tome ii de l’Histoire du Bourbonnais, par M. de Coiffier, et une note lue à la Société d’émulation de Moulins, le 6 novembre 1852, par M. de Laguérenne, conservateur de la bibliothèque de la ville.) — L’opinion qui plaçait son berceau à Turin, tenait surtout au désir de faire un rapprochement remarquable. Villars, en effet, étant mort à Turin le 3 juin 1734, on se plut à dire qu’il était allé mourir dans la même ville et dans la même chambre où il était né plus de quatre-vingts ans auparavant.
Les barons de Bonstetten que l’histoire rencontre assez souvent à la fin du xiiie et au commencement du xive siècle, étaient d’abord établis dans leur branche principale à Zurich ; c’est au xve siècle seulement que l’un d’eux vint se fixer à Berne et fut agrégé à la bourgeoisie de cette ville. […] Né dans une ville où l’on ne savait ni l’allemand ni le français, je ne savais aucune langue ni même le latin, qu’il me fallut apprendre tout seul, quoiqu’une première éducation eût été, comme c’était l’usage, employée à ses tristes et inutiles rudiments. […] La ville de Cambridge, avec ses collèges solitaires, n’était qu’une réunion de couvents, où les mathématiques et quelques sciences ont pris la forme et le costume de la théologie du Moyen Âge.
Les turbulents avaient jeté des pétards dans l’église : lui, il avait semé de ses vers dans la ville. […] Vous avez besoin de repos ; vous ne l’aurez que dans la solitude ; quittez Paris où tout vous enlève au sentiment de vous-même ; votre cœur n’est pas fait pour les dévorantes émotions de cette ville. […] Vous avez mis la terre entre nous ; n’y mettez pas le ciel, et laissez-moi l’espérance de vous rencontrer enfin là où rien ne pourra plus séparer le frère de sa sœur. » Il suivit le conseil : « Non, répondit-il, je ne mettrai pas le ciel entre nous, après y avoir mis la terre ; ce serait me condamner deux fois à l’enfer. » Il quitta Paris, « ville néfaste » ; il lui fit des adieux maudits comme jamais n’en firent le poëte Damon ni JeanJacques ; il revint à Belley un moment ; puis il alla dans le Dauphiné au sein des Alpes, dans le voisinage de sa patrie.