/ 2455
1011. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542

Il entre en se jouant, innocent et rusé ; Il vole tout d’abord à l’hôtesse connue, En sons vifs et légers lui rend la bienvenue, Et becquête son doigt ou ses cheveux flottants, Comme un gai messager des bonheurs du printemps.

1012. (1874) Premiers lundis. Tome II « Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort. »

Son livre de poésie, qui le classe véritablement, La Comédie de la Mort, s’intitule ainsi, non-seulement à cause de la première pièce qui porte ce titre particulier, mais aussi, sans doute, à cause d’une impression générale de mort qui réside au fond de la pensée du poète, qui ne le quitte pas même aux plus gais moments, et qui ne fait alors que le convier à une jouissance plus vive de cette terre et de ses couleurs.

1013. (1875) Premiers lundis. Tome III « Lafon-Labatut : Poésies »

Raynouard, nous dit le biographe, touché de tant d’infortunes et des grâces naïves du petit Sicilien, lui témoigna le plus vif intérêt, se plaisant à le faire babiller dans son idiome natal, auquel l’accent de sa voix enfantine prêtait encore plus de charme. » Après un temps de repos, les voyageurs partirentpour le Bugue, petite ville du Périgord, où était né le père qui bientôt y mourut.

1014. (1875) Premiers lundis. Tome III « De l’audience accordée à M. Victor Hugo »

Las des querelles de parti, presque saturés des discussions parlementaires, bien des esprits, jeunes, ardents et généreux, sans déserter leurs devoirs comme citoyens et sujets, ressentent un vif besoin de ces distractions nobles et légitimes, qui se sont liées de tout temps à la gloire de la France et à la splendeur du trône.

/ 2455