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1462. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »

Voilà le premier cri des jeunes et des vieux.

1463. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Ces vieilles pièces, auxquelles, on est trop indulgent de nos jours, nous avons cru devoir vous épargner l’ennui de les entendre, comme aux excellents acteurs de l’Odéon la fatigue de les apprendre. […] La belle chose de faire entrer aux conversations du Louvre de vieilles équivoques ramassées parmi les boues des Halles et de la place Maubert. […] Les prudes le font rire, d’un rire amer, un peu cynique parfois, « à la vieille française », philosophique aussi pourtant, le rire de Montaigne plutôt que de Rabelais. […] C’est qu’aussi bien il n’ignore pas qu’en dépit de ce gaulois de Molière, et de ce vieux garçon de Boileau, les précieuses, Mesdames et Messieurs, n’ont pas toujours eu tort. […] Pauvre vieux Corneille !

1464. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396

Castel, et de rhétorique française, Luce de Lancival, deux universitaires qui passaient pour poëtes, deux maîtres du moins assez fleuris et assez mondains, dégagés de la vieille rouille. […] Introduit pour la première fois à cette lecture à l’occasion d’un Essai sur l’Oraison funèbre, qui complète l’Essai sur les Éloges de Thomas, il était tout d’abord allé, selon la nature de son esprit d’abeille, au miel contenu dans le tronc de ces vieux chênes. […] Non, l’auteur de Michaël ou du Vieux Mendiant du Cumberland (pour prendre au hasard de courts et enchanteurs poëmes) n’est pas inférieur à Byron en génie simple, en peinture naturelle et profonde, comme il l’est en gloire.

1465. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

Ce qu’il en aima seulement, ce fut ce sublime silence de mort quand on en approche ; ce furent ces vastes plaines désolées où plus rien ne se laboure ni ne se moissonne jamais, ces vieux murs de brique, ces ruines au dedans et au dehors ; ce soleil d’aplomb sur des routes poudreuses, ces villas sévères et mélancoliques dans la noirceur de leurs pins et de leurs cyprès. […] Adieu jusques à nos vieux jours !  […] Là, mille fleurs sans nom, délices de l’abeille ; Là, des prés tout remplis de fraise et de groseille ; Des bouquets de cerise aux bras des cerisiers ; Des gazons pour tapis, pour buissons des rosiers ; Des châtaigniers en rond sous le coteau des aulnes ; Les sentiers du coteau mêlant leurs sables jaunes Au vert doux et touffu des endroits non frayés, Et grimpant au sommet le long des flancs rayés ; Aux plaines d’alentour, dans des foins, de vieux saules Plus qu’à demi noyés, et cachant leurs épaules Dans leurs cheveux pendants, comme on voit des nageurs ; De petits horizons nuancés de rougeurs ; De petits fonds riants, deux ou trois blancs villages Entrevus d’assez loin à travers des feuillages ; Oh !

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