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1743. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Ainsi la vie s’est dissipée en toi par une trop grande subtilité. […] En somme, sa vie s’écoula doucement, sauf l’amertume que lui causèrent les succès de Ronsard. […] Il roula dans la tempête de sa vie, bataillant ou intriguant. […] Dircé offre généreusement sa vie, et l’amoureux Thésée survient pour empêcher ce sacrifice. […] Cependant, la vie sentimentale de Lebrun ne fut point douce.

1744. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124

La vie enfin est une action, et, quel qu’en soit le prix, l’exercice de notre énergie suffit pour nous satisfaire, parce qu’il est l’accomplissement des lois de notre être. […] Ce ne fut là qu’un moment :mais il n’y a que des moments dans la vie des peuples, comme dans celle des individus. […] Ces organisations du Midi ont plus que d’autres le secret, en toute chose, de la brièveté de la vie, comme elles en ont plus vive l’étincelle : Carpe diem. […] Thiers se rappellent encore, et non sans charme, cette phase, en quelque sorte, scientifique de sa vie. […] La première livraison, qui comprend jusqu’au Consulat à vie, va former trois volumes ; nous achevons la lecture du premier.

1745. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457

Sa fortune croît insensiblement : elle peut tomber tout d’un coup, et sa vie ne tient qu’à un fil. […] Avec toi tout avait vie, et sans toi tout me semble mort. […] Mais, au bout du compte, puisque la vie s’avance, il faut bien avancer avec elle ! […] Elle cessa de respirer le 27 décembre 1805, à trois heures du matin : depuis plusieurs jours, elle n’avait pas donné d’autre signe de vie. […] Hier, vous méditiez une vie pure, dévouée, honorée de toutes les vertus, semant de chaque main les bienfaits.

1746. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »

Avant lui, ils traînaient à tâtons une vie misérable. […] Cette tradition d’un drame fabuleux contient d’ailleurs l’histoire de la vie sauvage. […] Homère fait de l’Océan le principe des choses et des dieux eux-mêmes (θεωνγενετίς), l’origine et le réservoir de toute vie. […] S’il conduisait les Mânes dans le noir royaume, Hermès avait aussi le pouvoir de les rappeler parfois à la vie. […] Roi rayonnant et pluvieux de l’air, Zeus s’unissait, pour les féconder, à toutes les substances de la vie physique.

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