Chamfort fut ainsi précepteur dans deux maisons ; mais bientôt sa jolie figure et son peu de timidité lui valaient des succès qui dérangeaient le bon ordre domestique. […] Je cherche, dans les Pensées de Chamfort, à en extraire quelques-unes qui soient d’une nature plus douce, plus conforme à ce sentiment simple, et qui aient de la tristesse sans trop d’âcreté : Je demandais à M… (ce M… c’est lui) pourquoi, en se condamnant à l’obscurité, il se dérobait au bien qu’on pouvait lui faire : « Les hommes, me dit-il, ne peuvent rien faire pour moi qui vaille leur oubli. » Que peuvent pour moi les grands et les princes ? […] C’est peu de chose, il est vrai, mais cela vaut mieux que rien. […] Cet article m’a valu toute une réfutation en règle, qui se trouve en tête d’un petit volume de Chamfort publié par M. 

Mais c’est notre droit de critique d’interroger ceux qui le suivent et se réclament de lui, qu’il encourage et protège, pour juger ce que valent ses théories, pour montrer ce qu’elles préconisent, d’où elles partent, où elles conduisent. […] Le bon Dieu heureusement a d’autres moyens d’information que les romans naturalistes, et s’il les lit, ce dont il est permis de douter, il sait ce qu’ils valent. […] Les pleurs d’une cuisinière valent celles d’une grande dame. […] Une seule chose le pourrait consoler : c’est que le reste de la société, quand vous y touchez, ne paraît pas valoir mieux que lui.

L’un me fut procuré quand mon aveugle clairvoyant 7 parut ; cette lettre m’en valut une autre de Mme la marquise du Châtelet et mon sourd-muet m’en vaut une autre de vous. […] Est-ce à nous à nous plaindre, lorsqu’ils nous associent dans leurs injures avec des hommes que nous ne vaudrons jamais ? […] Ce que vaut la livre du pain qu’il mange. […] — Non, madame, lui dis-je ; mais je suis content, ce qui vaut mieux. — Que ferai-je donc pour vous ? […] Cet ouvrage, vaille que vaille, n’appartient pas à Falconet ni à moi, mais à tous les deux, et ne peut honnêtement paraître que du consentement de l’un et de l’autre.

Cette vie qui nous a été imposée vaut-elle d’être vécue ? […] Édouard Rod a beaucoup à nous dire et des choses qui valent d’être dites. […] Alors la vie valait d’être vécue, une vie heurtée, contrastée, folle et sublime. […] Que vaut donc cette notion de l’énergie ? […] On s’attaque à tous ceux qui font leur tâche, vaille que vaille, et qui paient de leur personne.