Qui pourrait nier que les théâtres ont de véritables droits aux encouragements, aux récompenses du gouvernement ? […] Si c’est déjà un avantage que celui d’offrir à une partie de nos jeunes gens une honnête distraction, j’en vois encore un plus grand dans la réunion de cinq ou six cents personnes instruites qui seront comme le noyau d’un véritable public. […] Ils deviendraient dans un tout autre genre ce que les pages de Louis XIV sont devenus, de véritables modèles ; non comme ceux-ci, d’élégance et de frivolité, mais de goût et de raison.
Il avait donc un véritable goût que je ne lui reproche pas du tout pour le burlesque entendu comme l’entendent les honnêtes gens, et il a tiré du roman de Scarron, avec Champmeslé (mais c’est à peine si je dis avec Champmeslé, car on sait bien que les choses signées La Fontaine et Champmeslé étaient de La Fontaine tout seul ou à peu près ; la part de Champmeslé consistait à faire jouer et répéter les comédiens ; cela est absolument certain), donc, avec Champmeslé, si vous voulez, il a tiré de Scarron une comédie intitulée Ragotin. […] Voilà le véritable aimant des beaux esprits ; Voilà, Messieurs, aussi le chemin que j’ai pris. […] Je finis par le Florentin, qui a une véritable valeur et une très grande valeur. « Le Florentin a déclaré Voltaire, est tout à fait digne d’être une petite comédie de Molière. » C’est exactement mon avis, et je trouve même que si le Florentin était de Molière, ce serait une des meilleures petites comédies de Molière.
D’abord, elle empêche tout intérêt de s’attacher à un être aussi faible et aussi chétif, dont les violences même ont quelque chose de grêle, et qui, tout à l’heure, exaspéré par les jalousies de l’amour-propre et de l’autre amour, n’arrivera jamais à une véritable énergie. […] Rien ne lui a manqué, rien, si ce n’est la proportion avec le véritable mérite et du livre et de l’écrivain. […] Enfin, description des changements arrivés au logis de Bruges pendant l’absence de Catherine, et finissant par la description du fumier, des poules, des cochons, véritable assomption de couleur locale flamande !
Ce véritable érudit n’aimait pas à voir l’histoire ainsi déguisée pour le plus grand amusement des oisifs. […] Mais c’est sur tout avec Dancourt qu’il faut voir commencer la véritable comédie de mœurs. […] Mais la véritable école de la jeunesse commençait avec son entrée dans le monde. […] Il faut seulement prendre garde que la véritable innovation dont nous le louons n’est pas là. […] Dans le temps où nous vivons, le véritable inédit, selon le mot célèbre, et encore plus vrai que spirituel, c’est précisément ce qui est imprimé.