Je viens de terminer notre première course dans l’intérieur, j’ai rempli autant que possible ma mission avec prudence, et je rapporte les documents nécessaires pour faire la bataille d’Isly avec toute la vérité que je tiens à mettre dans la représentation de nos faits de guerre. […] Homme de vérité à sa manière, lui qui vient de reprocher à Murillo son trop de vérité, il ne néglige rien pour être exact et fidèle dans le moindre détail de ce qu’il peut avoir à reproduire : « À bord du Lavoisier, ce 17 avril 1845 … Les Marocains sont excessivement soupçonneux.
Oui, vous m’éclairerez, si je peux l’être, et vous verrez si je mérite au moins, par ma sincérité, d’obtenir le premier et le plus rare des biens, la vérité ! […] « Je n’ai pas, à la vérité, la frayeur que tu commettes l’imprudence, je dirai l’impiété, que tous les cœurs froids commettent, d’avertir ta mère sur ses devoirs, ce qui serait la tuer. […] Ceci n’est pas du drame fait à plaisir : c’est de l’histoire toute fraîche et toute saignante de vérité.
Quantité d’exemples, cités plus haut, ont, je crois, mis cette vérité hors de doute, et l’on a vu que la transformation se fait de deux façons, tantôt par un progrès lent dont on peut suivre plusieurs phases : c’est le cas de la rêverie qui aboutit au sommeil ; tantôt brusquement, après une incubation sourde dont souvent on retrouve les traces : c’est le cas ordinaire pour l’hallucination17. […] Il n’y a rien en nous que l’écho présent d’une impression distante ; pourtant, ce que nous affirmons, ce n’est pas l’écho, c’est l’impression comme distante, et, par une rencontre admirable, nous l’affirmons avec vérité. […] Les métaphores y aident ; en effet, les psychologues parlent sans cesse de la conscience comme d’un spectateur ou témoin interne qui observe, compare, prend des notes sur les diverses conceptions, imaginations, représentations qui défilent devant elle. — La vérité est qu’alors il n’y a pas en moi deux événements, d’un côté ma conception, de l’autre l’acte par lequel je la connais, mais un seul événement, ma conception elle-même.
… Voilà toute la vérité. […] Catulle Mendès, de hautes facultés littéraires qui permettent de tout espérer de lui…… C’est un plaisir pour moi de constater le succès éclatant d’une œuvre incomplète mais de haute valeur, intéressante, élevée, pathétique, servie par un style magistral auquel on ne saurait reprocher que son excessive vérité de facture et l’abus de détails trop amoureusement caressés. […] Vous y recherchez la vérité, vous y vivez pour le triomphe de l’idéal avec une passion que nos confrères ni leur « prince » n’ont connue ; avec une érudition qui humilie même les ignorants et avec ce vrai Bon Sens qui se défend d’être l’opinion moyenne, car il appartient aussi aux poètes !