Il s’envisagea comme l’universel réformateur.
François d’Assise, l’homme du monde qui, par son exquise bonté, sa communion délicate, fine et tendre avec la vie universelle, a le plus ressemblé à Jésus, fut un pauvre.
Seulement, dans le judaïsme, ces créations devaient rester des spéculations particulières et libres, tandis que dans le christianisme, à partir du IVe siècle, elles devaient former l’essence même de l’orthodoxie et du dogme universel.
On comprend de la sorte comment, par une destinée exceptionnelle, le christianisme pur se présente encore, au bout de dix-huit siècles, avec le caractère d’une religion universelle et éternelle.