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443. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21

Poète élevé, froid et sage, il prend avec une sincérité, j’allais dire avec une fatuité naïve, son propre patron pour le patron universel. Lui qui se croit si libre et si dégagé de la matière, il obéit à son tempérament ; il l’estime le meilleur de tous, et il érige ce tempérament en règle universelle et en théorie orthodoxe.

444. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »

— Sont-ce, au contraire, les résidus combinés des religions, des superstitions diverses, celtiques, païennes, germaniques, qui, rejetées et refoulées au sein des campagnes, y ont fermenté et ont produit, à une certaine heure de printemps sacré, cette flore populaire universelle, comme, au fond des mers où tout s’accumule et se précipite, fermente déjà peut-être ce qui éclora un jour ? […] Il me représente cet âge où l’humanité encore nouvelle ressemblait à un enfant de trois ans, et où ce n’était, par toutes les peuplades errantes, qu’un immense gazouillis universel.

445. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »

La Biographie universelle (article Welbruck) lui est plus favorable. […] La Biographie universelle (article Welbruck) lui est plus favorable.

446. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157

. — Aujourd’hui, les préoccupations politiques aidant, l’engouement pour la pédagogie est universel. […] Loin que tout puisse être avec fruit enseigné à tous, il semble bien qu’une intelligence donnée ne peut recevoir sans danger pour sa contexture même, que les genres de notions qui y pénètrent sans effort69. » L’instruction n’a pas une valeur universelle ; elle n’est bonne que si elle répond à la physiologie de l’individu qui la reçoit.

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