Elle se trompe de temps en temps ? […] C’est qu’ils se trompent ! […] » S’est-il trompé ? […] Le chat ne vous trompe pas : c’est vous qui vous trompez à lui. Mais il ne se trompe pas à vous.
Si pourtant l’idéologie Révolutionnaire s’était trompée ? […] Mais déjà il n’arrive plus à se tromper lui-même. […] Ne vous y trompez pas. […] Ne vous y trompez pas. […] On espère encore tromper l’ennemi.
Le sentiment du bon en littérature est comme le sentiment du bien en morale ; il ne trompe que ceux qui veulent être trompés. […] Il ne se trompe pas : la première est la main de son époque, s’il faut appeler de ce nom un moment dans cette époque, ou plutôt encore une fantaisie dans ce moment : la seconde est sa propre main. […] Dans un jeune homme vraiment appelé à de hautes destinées littéraires, il doit y avoir, si nous ne nous trompons, une certaine chasteté d’esprit qui répugne à ces luttes, à ces ovations d’Académie. […] C’est que l’imagination, même quand elle marche seule, a pourtant cette singulière puissance qu’elle sait imiter, jusqu’à tromper des yeux grossiers, les autres facultés de l’âme : la sensibilité, la passion, la raison elle-même. […] Ce serait là, nous voudrions bien nous tromper, l’espèce de fin réservée à M.
Les autres, au contraire, trouvent ce traité fort utile, parce qu’il découvre aux hommes les fausses idées qu’ils ont d’eux-mêmes, et leur fait voir que, sans la religion, ils sont incapables de faire aucun bien ; qu’il est toujours bon de se connaître tel qu’on est, quand même il n’y aurait que cet avantage de n’être point trompé dans la connaissance qu’on peut avoir de soi-même.