que l’homme s’abuse sur les objets de la volupté, qu’il se trompe dans le choix de ses plaisirs, qu’il s’égare dans le tortueux dédale des desirs de son cœur.
Le seul coupable en pareil cas, c’est l’humanité qui veut être trompée.
La conscience, a-t-on dit, est pour nous le dernier et infaillible critérium de lu vérité : affirmer qu’elle se trompe, c’est détruire la possibilité même de toute science certaine. — Remarquons d’abord que la conscience est pour les phénomènes internes-ce que l’observation est pour les faits externes.
IV Un homme considérable de notre temps, historien célèbre, orateur puissant, un des précédents traducteurs de Shakespeare, se trompe, selon nous, quand il regrette, ou paraît regretter, le peu d’influence de Shakespeare sur le théâtre du dix-neuvième siècle.