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1090. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »

A Ténédos, au lieu de l’enfant prescrit pour le sacrifice, on immolait un veau nouveau-né auquel on mettait de petits souliers, avec l’idée naïve de tromper l’idole, et comme, dans un de nos contes, le cuisinier d’une ogresse lui sert un chevreau en place du petit prince qu’elle a demandé.

1091. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74

Le propriétaire de la maison et du parc à jeux de bague, et qui avait, dit Gavarni, à la fois une tête de lapin et de serpent, était un usurier à nom nobiliaire, entre les mains duquel était tombée la propriété du journal Le Curieux, et qui, voulant avoir mon ami pour rédacteur, sans le payer, avait fait nouer par sa femme une intrigue épistolaire avec lui, et se laissait tromper à domicile.

1092. (1902) L’humanisme. Figaro

Claveau, en effet, se trompe d’adresse.

1093. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »

Les écrivains des réactions ne s’y trompent pas ; là où il y a de la révolution, patente ou latente, le flair catholique et royaliste est infaillible ; ces lettrés du passé décernent à la littérature contemporaine une honorable quantité de diatribe ; leur aversion est de la convulsion ; un de leurs journalistes, qui est, je crois, évêque, prononce le mot « poëte » avec le même accent que le mot « septembriseur » ; un autre, moins évêque, mais tout aussi en colère, écrit : Je sens dans toute cette littérature-là Marat et Robespierre.

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