Ils nous ont sans doute laissé d’admirables peintures des travaux, des mœurs et du bonheur de la vie rustique ; mais, quant à ces tableaux des campagnes, des saisons, des accidents du ciel, qui ont enrichi la muse moderne, on en trouve à peine quelques traits dans leurs écrits.
L’entrée de l’Averne, dans le sixième livre de l’Énéide, offre des vers d’un travail achevé.
Anatole Baju ; ces jeunes gens sont les fauteurs du honteux tapage fait autour du silencieux et modeste travail des poètes contemporains.
C’est tout ce que j’essaye de faire : le plus vif plaisir d’un esprit qui travaille consiste dans la pensée du travail que les autres feront plus tard. […] Les races sont mêlées ; le travail manuel les a gâtées ; l’éducation du corps consiste à passer dix heures par jour courbé sur un pupitre ; il ne nous reste plus que celle de l’esprit. […] La victoire gagnée, les otages livrés, le pays soumis, le légionnaire se consumait en travaux gigantesques, routes à bâtir, canaux à creuser, ponts à jeter, arsenaux à construire. […] Ce sont eux qui font les travaux publics ; ce sont eux qui font les travaux privés. […] À la ville comme aux champs, le travail est aux esclaves, la propriété est aux riches.