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306. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »

Entre ces deux romans si dissemblables, si comparables en plus d’un trait, qui marquent les deux extrémités du siècle, Manon Lescaut, Paul et Virginie, Mlle Aïssé et son passionné chevalier tiennent leur place, et par le vrai, par le naturel attachant de leur affection et de leur langage, ils se peuvent lire dans l’intervalle. […] Ils changeraient bien leur prétendu bonheur contre vos infortunes. » Un trait bien honorable pour Mlle Aïssé, c’est l’antipathie violente et comme instinctive qu’elle inspirait à Mme de Tencin. […] Vous verrez les traits de son visage ; que ne peut-on de même peindre les qualités de son âme !  […] Vous verrez les traits de son visage ; que ne peut-on de même peindre les qualités de son âme ! […] , tout cela s’ajoute, se mêle, l’angoisse unique et déchirante, l’intérêt aimable et léger, un trait gracieux de bel-esprit célèbre, et un cœur d’amant qui se brise.

307. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

Ce grand homme fit d’abord comme Quinault : il imita Corneille, mais il trouva quelques traits dignes du maître. […] C’est par ces traits que, différentes d’Hermione, Phèdre et Roxane se ressemblent ; mais l’une aime le fils, et l’autre le frère de son mari. […] S’il paraît sur la scène, soyez sûr que le poète n’en a pas pris les traits à un type à la mode ; il est allé les chercher, sur les indications de son propre cœur, dans les entrailles maternelles, où l’imagination n’a pas d’empire. […] Le trait de caractère commun à ces deux femmes, c’est la confiance en Dieu. […] Nabal joue un rôle, et sans vouloir en exagérer l’importance, n’est-ce pas un trait de convenance et de vérité d’avoir donné pour confident à l’apostat Mathan un indifférent, qui n’est dupe ni de son ambition ni de ses remords ?

308. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

Fréron qui, pour la secourir, se dévoue à tous les traits d’une secte implacable ? […] Melpomène avilie dans l’art d’aimer, qui farde ses traits du pinceau de Thalie ! […] Sans les flambeaux d’amour il est des traits de flamme. […] Il y a des traits de flamme sans les flambeaux ! […] La fable qui sert de cadre à ce trait sublime est un véritable roman ; mais ce roman fait pleurer, c’est son excuse.

309. (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Bœrne. Lettres écrites de paris pendant les années 1830 et 1831, traduites par M. Guiran. »

Guiran vient de donner une traduction élégante ont été récemment écrites de Paris à quelque journal d’Allemagne, et elles ont trait aux événements de ces vingt derniers mois. […] Il nous paraît avoir mieux saisi notre littérature vivante et en avoir exprimé quelques traits avec bonheur.

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