— Corneille immoral. — Une tragédie décapitée. — Regardez, mais n’y touchez pas ! […] C’est entre eux qu’est la lutte, c’est sur eux que pose la tragédie tout entière. […] Le premier acte n’est qu’un prologue, les trois suivants sont une comédie imparfaite, le dernier est une tragédie. […] Voyez-vous cette pauvre tragédie décapitée pour l’éternité, et commençant désormais au deuxième acte ! […] la tragédie est assez vengée !
. — Médée, tragédie en cinq actes (1856). — Les Doigts de la fée, comédie en cinq actes (1858). — Le Pamphlet, comédie en deux actes (1859). — Béatrix ou la Madone de l’art, drame en cinq actes (1861).
Il a travaillé pour le Théatre, & sa Tragédie d’Orphanis, par laquelle il a débuté, a pleinement justifié l’idée que nous avions donnée de sa capacité pour réussir dans un genre plus difficile & plus élevé.
Autant vaudrait encore se donner le soin de faire à l’avance une comédie, une tragédie complète, quand il n’y a ni acteurs pour la monter, ni amphithéâtre pour contenir les spectateurs ? […] On sait que Piron, par exemple, faisait toutes ses tragédies de tête et qu’il les récitait de mémoire aux comédiens. Casimir Delavigne de même : ce poète si exact, si lettré, si peu homérique, composait de tête, refaisait des scènes entières de mémoire, et on dit qu’il a emporté ainsi en mourant une tragédie à peu près terminée.