Dans sa Tragédie d’Ericie, ou la Vestale, il n’a pas su assez réprimer les effervescences de son imagination : ses pensées sont souvent fausses, & plus souvent encore trop hardies. […] de la Harpe, qui travailloit à ce Journal lorsque cette derniere Tragédie parut, ne s’est point épargné les transports d’admiration.
. — Omasis ou Joseph en Égypte, tragédie (1807). — Les Fêtes de l’hymen et le Chant nuptial (1810). — Mahomet II, tragédie (1811). — Veillées poétiques et morales (1811). — L’Atlantide ou le Géant de la Montagne bleue, poème, suivi de Rustan ou les Vœux et de Trente-huit songes (1812). — L’Aminte du Tasse, imitée en vers (1813). — L’Oriflamme, opéra (1838). — Duranti ou la Ligue en province, roman (1828)
Mathieu est aussi l’Auteur d’une Tragédie intitulée la Ligue, Tragédie mauvaise, comme on peut le croire, où l’on trouve ces Vers que Racine semble avoir imités : Je redoute mon Dieu, c’est lui seul que je crains… On n’est point délaissé, quand on a Dieu pour pere ; Il ouvre à tous la main, il nourrit les corbeaux, Il donne la pâture aux jeunes passereaux, Aux bêtes des forêts, des prés & des montagnes, Tout vit de sa bonté, &c…… L’Auteur d’Athalie dit : Je crains Dieu, cher Abner, & n’ai point d’autre crainte…..
Qu’est-ce que la tragi-comédie, par exemple, sinon l’hésitation du drame entre le roman et la tragédie ? et comment le verrons-nous, si nous séparons l’étude du roman de celle de la tragédie ? […] La critique de Boileau, par exemple, et celle de Voltaire, sont inséparables de la notion de la tragédie racinienne.