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1453. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »

Une nuit qu’il tombait de la neige, elle avait été recueillie par un monsieur et une dame qui s’appelaient Hubert et Hubertine. […] S’il avait tendu les bras, elle y serait tombée, ignorant tout, cédant à la poussée de ses veines, n’ayant que le besoin de se fondre en lui ».

1454. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Pensées, essais, maximes, et correspondance de M. Joubert. (2 vol.) » pp. 159-178

Je m’arrête jusqu’à ce que la goutte de lumière dont j’ai besoin soit formée et tombe de ma plume. » Ce ne sont donc que gouttes de lumière que cette suite de pensées ; l’œil de l’esprit finit par s’y éblouir. […] Qu’ai-je dû faire pour ne pas tomber dans la routine et ne pas me risquer dans la nouveauté ?

1455. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391

Quoi qu’il en soit, un peu d’exclusion en critique ne nuit pas au succès, quand ce côté tranchant tombe juste et porte dans le sens de l’opinion. […] Malgré ses défauts et même ses vices, Geoffroy était un critique d’une valeur réelle, d’une grande force de sens, d’une fermeté un peu lourde, mais qui frappait bien quand elle tombait juste, d’une solidité de jugement remarquable quand la passion ou le calcul ne venait pas à la traverse.

1456. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits de Fénelon. (1850.) » pp. 1-21

En apprenant la mort du duc de Bourgogne, Fénelon n’a qu’une parole ; elle est brève et sentie, elle est ce qu’elle doit être : « Je souffre, Dieu le sait ; mais je ne suis point tombé malade, et c’est beaucoup pour moi. […] Dans sa dernière lettre du 1er décembre 1714 (c’est-à-dire un mois avant de tomber malade de sa maladie finale), il plaisantait encore Destouches sur les jolis repas auxquels le chevalier s’adonnait, au risque de s’en repentir : « C’est à Cambrai, dit-il, qu’on est sobre, sain, léger, content et gai avec règle. » Le ton général de ces lettres aimables est marqué dans ces paroles mêmes.

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