Mais elles le cernent de leurs yeux ardents, de leurs griffes avides, de leurs langues de vampires furieusement tirées ; pareilles à des dogues tournant autour du cerf abattu, et que contient l’œil du maître qui les empêche de le dévorer. — « Il faut que ton corps abreuve ma soif, il faut que je boive le rouge breuvage à ton corps vivant ! […] Mais Pallas dompta d’une main le cheval sauvage, et, de l’autre, elle tira du sol l’Olivier, l’arbre de la paix, la plante nourricière. […] La lettre de la justice aréopagite était draconienne, elle ne prononçait guère que l’acquittement ou la mort : mais ce glaive, toujours tiré, était toujours émoussé.
Mercredi 16 janvier La princesse revient aujourd’hui sur sa peine à quitter la France, sa maison, son chez soi. « Il me semble, dit-elle, qu’il y a quelque chose qui se ferme dans ma tête… C’est comme un volet qu’on tirerait… Oh ! […] » * * * — La femme de Zola, assez souffrante cette année, tire de sa maladie une beauté rare, faite de la douceur de deux yeux très noirs, dans la pâleur comme éclairée d’un visage. […] Il y a au comptoir, une cinquantenaire exsangue, la figure émaciée par l’élaboration et la fatigue des additions, les cheveux tirés sur les tempes, et relevés sur le sommet de la tête, en une touffe ressemblant à la touffe de Chingachgook, et cette tête sauvagement sérieuse, m’est désagréable à voir, quand je prends ma nourriture.
Cet acharnement que met d’Andelot, à plusieurs reprises, à voler à Rosny son butin et ses prisonniers pour en tirer rançon et gloire, est un trait de mœurs. […] Rappelé trois jours après, le soir, il expose au roi que, depuis que les choses de la Ligue et de la rébellion tirent à leur fin, ce ne sont qu’entremetteurs et négociateurs de toutes sortes ; il y en a, pour l’heure, plus de cent qui se font de fête.
Je l’entendis un jour dire après dîner, en parlant du lieutenant de police : « Je tirerai ce drôle-là de la fange pour le pendre dans l’histoire. » — C’étaient là des vanteries d’après dîner, comme lorsqu’il disait encore de je ne sais quel plat personnage : « On lui crache au visage, on le lui essuie avec le pied, et il remercie. » Et tant d’autres mots piquants, excessifs et applaudis, par où s’en allait sa verve57. […] Duclos eut les honneurs de la gageure : M. de Caylus qui avait fait un Acajou, Voisenon qui en avait fait deux, les lui remirent : il en tira trois ou quatre plaisanteries et publia sa bagatelle.