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211. (1892) Essais sur la littérature contemporaine

Je dirai la même chose du théâtre. […] Cependant, l’esthétique du théâtre a complètement changé. […] Car peut-être alors se fussent-ils aperçus que, si le roman était le théâtre, et si le théâtre était le roman, il n’y aurait, à proprement parler, ni roman ni théâtre, mais une forme unique et indivise de l’art. […] Mais la réforme du théâtre ? […] Mais au théâtre !

212. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Mystères. » pp. 35-37

Mystères : terme consacré aux farces pieuses jouées autrefois sur nos théâtres ; en voici l’origine. […] Ces pèlerins, allant par troupes et s’arrêtant dans les places publiques, où ils chantaient, le bourdon à la main, le chapeau et le mantelet chargés de coquilles et d’images peintes de différentes couleurs, faisaient une espèce de spectacle qui plut, et qui excita quelques bourgeois de Paris à former des fonds pour élever un théâtre où l’on représenterait ces moralités les jours de fêtes, autant pour l’instruction du peuple que pour son divertissement. […] Telle est l’origine de notre théâtre, où les acteurs qu’on nommait Confrères de la Passion, commencèrent à jouer leurs pièces dévotes en 1402.

213. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

Soudain Racine se résolut à renoncer au théâtre. […] Voilà comment la sensibilité se peint chez Racine non par des effusions lyriques, mais par des vibrations dramatiques ; et sa tragédie est une suite de coups de théâtre et de révolutions. […] Mais voici une conséquence plus importante de la psychologie de Racine : son théâtre sera féminin, comme celui de Corneille était viril. […] Athalie ne fut mise au théâtre que sous la Régence. […] Lemaître, Impressions de théâtre, t. 

214. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

. — L’Art au théâtre (1896). — Gog, roman contemporain (1896). — Chand d’habits, pantomime (1896). — Arc-en-ciel et Sourcil rouge, nouvelle (1897). — Contes choisis (1897). — L’Art au théâtre (1897). — Le Procès des roses, pantomime (1897). — Petits poèmes misses mis en vers français (1897). — L’Évangile de l’Enfance de N. […] Chabrier (1899). — Farces (1899). — Les Braises du cendrier, poésies (1900). — L’Art au théâtre, troisième volume (1900). […] À part quelques expressions qui conviennent plus au livre qu’au théâtre et sont trop raffinées pour dépasser la rampe, toute la pièce est écrite dans une très belle langue pleine de pensées et d’images. Nous avons entendu dire que ce n’était point là le style du théâtre ; mais tel n’est pas notre sentiment. […] [L’Art au théâtre, préface (1897).]

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