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14. (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique »

Un directeur de théâtre de l’Algérie (le sieur de Presles, directeur des théâtres de la province de Constantine), des directeurs de théâtres de province (M. Roubaud, directeur du théâtre de Cherbourg, M.  […] Cette société, dans ses rapports avec les directeurs de théâtre, fonctionne et procède de la manière la plus régulière. […] Un traité particulier fixe le prix proportionnel que chaque directeur de théâtre doit payer pour la représentation d’une œuvre quelconque. […] Or, depuis le décret du 6 janvier 1864, qui a accordé la liberté des théâtres, il n’y a plus de directeur privilégié, si l’on excepte à Paris les directeurs des théâtres impériaux subventionnés par l’État.

15. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

La comédie de l’art reprit alors à notre théâtre, et notamment à Molière, presque autant que lui devaient ceux-ci. […] Sa mort fut suivie d’une révolution dans les théâtres de Paris. […] La nouvelle compagnie resta seule en possession du théâtre de la rue Mazarine. […] Peu de jours après, Dominique y retourna dans son habit de théâtre, avec sa sangle et son épée de bois. […] La mort de Dominique porta un coup terrible au théâtre italien.

16. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »

Théâtre : M.  […] Le Théâtre Libre. […] Ceci est du théâtre, cela ne l’est pas. […] Ibsen et le Théâtre contemporain ; J. […] Théâtre, Calmann Lévy, 6 broch. in-18.

17. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »

Prendre une pièce de théâtre, comme Rodogune, par exemple, comme la plus touffue, la plus crépue, la plus emmêlée des pièces de théâtre, et la faire passer, d’une main adextre et leste, à travers un démêloir d’acier assez souple pour ne se briser jamais, voilà la critique de Lessing ! […] De Diderot ou de Lessing, c’est certainement le champenois Diderot qui est, d’esprit, le plus allemand… Laissons, pour le moment, les deux créateurs de théâtre ; car Lessing et Diderot ont voulu créer un théâtre. […] préféré Destouches ; mais le mal est moins grand pour Lessing que de n’avoir pas compris que Shakespeare était tout le théâtre, résumé dans un homme, par conséquent le théâtre même qu’il voulait fonder. Et de fait, c’était un théâtre national que voulait Lessing, et Shakespeare est le théâtre humain, universel, le théâtre désemmailloté de tout préjugé, de toute coutume, de toute préconception, nationale ou non ! C’est le théâtre dans sa notion la plus pure, la plus élevée, la plus profonde.

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