Sa Tragédie-Opéra d'Adele de Ponthieu annonce un vrai talent pour la Poésie dramati-lyrique. La versification en est douce, harmonieuse & facile, le style pur, débarrassé de ces fadeurs amoureuses qu'on prodigue si maladroitement & jusqu'à la satiété sur le Théatre de l'Opéra : la pompe & le merveilleux y sont amenés par le sujet même, & sans le secours de la Mythologie, mérite qui n'a pas été assez senti, mais qui n'en fait pas moins honneur au talent du Poëte.
Il n’y a pas d’exemple, qu’un journal ait jamais dit du mal du talent de M. […] C’est, dit-on, un homme de beaucoup de talent. […] À cela près, c’est un homme de talent et d’imagination. […] Félix Pyat que des feuilletons et des nouvelles ; son talent m’a semblé incisif et chaleureux. […] C’était un beau talent qui se formait et se mûrissait pour de bonnes œuvres.
L’Académie actuelle a des origines plus simples, toutes modernes, qu’elle s’est efforcée plus d’une fois de reculer et de recouvrir, comme si elle avait besoin d’une plus ancienne noblesse et plus vraie que celle du talent et du mérite ! […] Les sujets proposés en ces années par l’Académie française sont d’un ordre élevé et qui fournissait une juste arène aux jeunes talents. […] Son autorité n’est pas contestée : tous les nouveaux venus, les jeunes talents s’adressent d’abord à elle et comparaissent devant son tribunal pour disputer les encouragements et les récompenses. […] Un signe l’indique assez : aucun homme politique du second Empire, quelque talent de parole ou de plume qu’il ait montré, n’a été nommé membre de l’Académie. […] C’est proprement un prix d’encouragement à un jeune écrivain peu favorisé de la fortune et qui mérite de l’intérêt par son talent.
Mais le talent était venu, et le poète était mûr ; c’est, je le répète, au moment où il a le plus l’air de se décourager qu’il entre en pleine possession de lui-même et du genre où il est maître. […] à la bonne heure, voilà du talent original et neuf ! […] Mais en voilà assez sur ce côté neuf de son talent. […] On prend son parti de ne pas voir en Du Bellay un prochain archevêque : il avait, malgré ses plaintes et ses désirs, un rôle plus à sa portée ; et, même disgracié du sort, même chétif et malade, même confiné dans son petit Liré, pour peu qu’il eût eu quelques années encore, il aurait su trouver assurément dans sa sensibilité et dans son talent aiguisé de souffrance quelque œuvre notable de poésie. […] Ces vers, que je n’ai vus nulle part imprimés, méritent de ne point se perdre ; on y reconnaît le tour philosophique du poète, élève d’Andrieux, en même temps qu’ils ont la marque certaine de son talent : Qu’on porte envie au pontife romain !