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320. (1904) Essai sur le symbolisme pp. -

Vous êtes positiviste14, moi, je suppose, idéaliste. […] Ainsi, qu’on le veuille ou non, un vers, la poésie adaptation de nous au réel, suppose toute une métaphysique. […] Bergson cite entre autres cet exemple : « supposons, nous dit-il, un personnage de roman dont on me raconte les aventures. […] Me prend-il fantaisie, à cette heure où tout chante la joie de vivre, de célébrer le bois magnifique, de magnifier en des stances lyriques la ferveur des arbres séculaires, d’exalter les profondeurs calmes et palpitantes de mystère que mon esprit suppose par-delà les houles de ce sylvestre océan, — alors deux procédés me sollicitent. […] Le parnassien positiviste ne regarde pas au-delà des apparences, ne suppose rien derrière les objets étalés à sa vue.

321. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 140-141

Son seul mérite consiste dans quelques anecdotes sur les anciens Philosophes, qui supposent de l’étude & des recherches aux yeux de ceux qui ignorent que l’Auteur les a presque toutes puisées dans Diogene Laërce & dans les notes de Ménage.

322. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 182

Ses jugemens sur les différens Ouvrages de cet Ecrivain supposent de l’esprit, un grand fonds de Littérature, & le talent de s’exprimer avec autant d’élégance que de correction ; mais ils sentent trop le louangeur enthousiaste.

323. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 258-259

La foiblesse du corps avoit sans doute énervé la vigueur de son imagination ; ou bien, il faut supposer qu’il n’en avoit jamais eu.

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