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985. (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366

Ce qui est un moment dans le trajet du projectile est pour eux une longue suite de siècles. […] Elle n’est qu’une suite d’images. […] Mais il changea tout à fait de caractère par la suite. […] On peut rêver sous un arbre ; encore faut-il quelque suite, même dans un rêve. […] Et qu’est-ce que la vie, sinon une suite de morts partielles ?

986. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

A la suite de cet écrit, sévit une déplorable épidémie de suicide. […] A la suite d’événements qu’il est inutile de rapporter, une jeune fille du monde a résolu de vivre dans une solitude complète. […] Bien vite désabusée sur les suites de sa bizarre tentative, elle ne fait rien cependant pour rentrer dans la vie commune. […] Mentionnons cependant Henri de Kleist, poète et auteur dramatique qui, à la suite des désastres de sa patrie, tombé dans une mélancolie profonde, se donna la mort, et que M.  […] Je dois cela à Lord Byron ; j’ai lu deux fois de suite le Manfred anglais.

987. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

Mais quelle suite et quel ensemble ! […] Ce n’est point la véhémence des passions qu’on recherchait, ni la nouveauté des idées, ni l’éclat des images, mais la suite des pensées, la justesse des expressions et l’harmonie des périodes. […] La raison oratoire en ce siècle s’est partout employée à déduire les suites d’une qualité pure ; car son propre est de développer les idées générales, et ses poètes les ont mises en scènes comme ses prosateurs en portraits. […] Or Brigham mourra, et on trouvera difficilement une suite de chefs aussi bien doués et adaptés à leur rôle. […] Cet univers naît et périt, et un autre prend sa place pour périr à son tour, et ainsi de suite sans trêve ni terme, avec des périodes prodigieuses de durée et d’anéantissement.

988. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130

Le fond de sa pensée attaque toujours ses supérieurs, quoique avec l’abord humble, honteux et embarrassé à leur égard, sans se jouer pour cela, mais par habitude ; mais il ne se ravale pas pour cela avec les inférieurs, ce qui est la suite de ce caractère chez les gens véritablement généreux ; au contraire, il y porte un air important et distrait qui en impose aux égaux et qui le fait respecter des inférieurs. […] Il faut de la suite, du bon sens, un sens suivi, une méditation approfondie pour trouver du neuf échappé aux autres, et ce fond demande des négligences sur les choses extérieures.

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