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1049. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Ces préoccupations peuvent n’être point universelles : il suffit pour être significatives qu’elles soient celles des meilleurs et des plus sincères. […] Et à ces péripéties, un lieu, un jour suffisaient amplement. […] Il regarde, s’étonne, s’enchante et l’apparence des choses lui suffit ; il ne cherchera pas sous l’apparence la réalité cachée. […] Il suffit de nous rappeler les Types qu’ils ont créés — et qui sont déjà bien loin de nous ! […] Ce mot suffirait par indiquer le rang magnifique de ce Porte : il a la Joie !

1050. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Littérature pathétique et à laquelle suffit, pour nous émouvoir, le sujet, notre unique pensée : littérature qui pourrait se passer de littérature. […] La formidable préparation militaire de l’Allemagne, sa préméditation perpétuelle, ne suffit pas à le conforter. […] Il suffit de lire les Mémoires de Voltaire pour voir comment le péril prussien, que Louis XIV pressentait en 1701, Voltaire ne le soupçonnait pas après Rosbach. […] Admirable Potterat, dont l’émoi donne à rire et à pleurer L’invention de Potterat suffirait à la renommée d’un conteur. […] La vérité suffit ; voire, elle dépasse vos imaginations.

1051. (1897) Aspects pp. -215

Car il ne lui suffit pas à ce lucifère d’être libre en soi. […] Ce mérite suffit. […] Ces indications suffisent ; je n’y ajouterai rien. […] Crépuscule d’hiver, rien autre — cela suffit, puisque nous y trouvons toute la mélancolie. […] Nous marchons, cela suffit. » Ainsi parlent des gens.

1052. (1925) Proses datées

Moins heureux que ses amis Villiers de l’Isle-Adam et Catulle Mendès, il n’avait pas accompli le pèlerinage d’outre-Rhin, mais les échos qu’il avait recueillis de l’œuvre de Wagner avaient suffi à renseigner sa perspicacité attentive. […] Il suffit, pour s’en rendre compte, de se reporter aux nombreux articles par lesquels la Presse a salué ce dixième anniversaire. […] Elle n’a rien que de fort honorable, mais je crois que cette perspective ne suffisait pas aux ambitions de l’auteur des Chauves-Souris. […] Faguet, en effet, tout en rendant justice au génie de Balzac, ne la lui rend pas sans réserve et sans discussion, et cela suffira peut-être à lui valoir certains reproches dont je ne sens point, pour ma part, le bien fondé. […] Les nôtres n’en retiennent qu’un écho affaibli et qui, pourtant, suffit à nous enchanter.

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