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279. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 512-518

Non seulement il a su, quoique jeune, se garantir de la contagion des travers littéraires de notre siecle, mais encore il a eu le courage de se déclarer pour le bon goût ; & les différentes critiques qu’il a publiées, prouvent qu’il en connoît les principes, & qu’il est capable de les rappeler avec succès. […] Ceux qui s’intéressent au succès de ses travaux, autant qu’à l’avantage du Public, sont portés, par ces deux motifs, à désirer qu’au talent de l’analyse, il pût réunir un style plus flexible, plus agréable, plus varié.

280. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 331-337

Si on lui reproche de s’être trop assujetti au goût du Peuple, & d’avoir paru quelquefois avilir ses talens en les faisant descendre à des plaisanteries basses & outrées, on peut l’excuser, en disant, que le succès de ses meilleures Pieces exigeoit peut-être cette condescendance. […] Que ceux qui osent occuper la Scène de leurs Productions, se rappellent que Regnard n’a chaussé le Brodequin, qu’après s’être formé sur Moliere ; que les Pieces qui ont été le plus généralement applaudies, n’ont mérité leur succès, que parce qu’elles retraçoient quelques foibles étincelles de son génie.

281. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 26, que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier » pp. 375-381

Les livres de parti et les poëmes écrits sur des évenemens récens n’ont qu’une vogue, laquelle s’évanoüit bien-tôt quand ils doivent tout leur succès aux conjonctures où ils sont publiez. […] Les fautes que les gens du métier s’obstinent à faire remarquer dans les ouvrages estimez du public retardent bien leur succès, mais elles ne l’empêchent point.

282. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XII »

Il a obtenu un succès prodigieux, ce succès dure encore, il durera longtemps. » La prédiction est flatteuse, mais je continue à me demander comment le même livre peut être à la fois le meilleur, le plus pratique et avoir la prétention de donner du génie à tout le monde.‌

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