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632. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »

Il fallait souffrir pour mériter la récompense posthume, puisque Dieu avait voulu son humanité telle qu’elle était.‌

633. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

Tu vis, donc tu souffres : voilà l’homme. […] Ne désirons donc point survivre à nos cendres ; mourons tout entiers, de peur de souffrir ailleurs. […] Je ne pense pas qu’il ait beaucoup souffert, à ce moment-là, du mal de René. […] Il a souffert de sa gloire même. […] Cela souffrait quelques difficultés.

634. (1898) Essai sur Goethe

De plus, il souffrait d’une fistule à l’œil qu’on lui opéra sans succès. […] J’avais vécu, j’avais aimé et j’avais beaucoup souffert. […] Ne s’offre-t-il à mes yeux aucun noble caractère, qui ait plus souffert que je ne souffris jamais, afin que je prenne courage en me comparant à lui ? […] Il est pourtant difficile de croire que Goethe n’ait en rien souffert de cette irrégularité. […] Jusqu’à quel point souffrit-il des piqûres faites à la dignité de sa compagne ?

635. (1907) Propos littéraires. Quatrième série

Vous savez, à peu près, ce qui lui arrivera, ce qu’il souffrira, ce qu’il fera souffrir et le genre de sottise dont il donnera le spectacle à ses semblables. […] C’est le plaisir que l’on prend à faire souffrir pour faire souffrir. […] Aucun animal ne fait souffrir pour faire souffrir. […] Il éprouvait du plaisir à manger, non à tuer, non à faire souffrir. […] Cette théorie souffre bien des objections.

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