Les vieux peuples, comme les vieilles gens, sont tentés de revenir à leurs patenôtres et de n’en plus sortir.
Je ne sais si, en écrivant leur histoire, il y lira, pour moralité, le sort qui attend tout homme éloquent, généreux, naïf, qui se croit plus fin que les violents et qui s’expose à l’occasion à être croqué par eux.
Mais le mouvement intérieur n’est jamais emprunté, même quand les mots le sont ; ce que disent ces lèvres pieuses, sort toujours d’une poitrine oppressée.
Priscus, prince du Sénat, l’invite à se rendre ; Xéniclès, préfet des légions, lui annonce que l’armée refuse de sortir ; Chrysès, le grand-prêtre, vient proclamer que les Dieux ordonnent d’ouvrir aux Barbares : Hérakléa renie les Dieux, qui conseillent la lâcheté, et l’empereur, après un moment de défaillance, repousse ceux qui veulent la reddition.