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915. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Louis XIV. Quinze ans de règne »

C’est l’histoire du plus lent et du plus orageux coucher de soleil qu’on ait jamais vu luire sur le monde ; car Napoléon ne s’est pas couché au bout de sa course, mais il est tombé au milieu, comme une foudre, que Dieu pouvait éteindre seul.

916. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Le grand homme qui avait régné si longtemps, élevé de si grandes choses, mis en avant de tout l’Église, incrusté l’ordre à une si énorme profondeur dans le sol de sa société, avait armé ses successeurs de son influence, et, grâce à eux, il échauffa encore le monde comme l’échauffe le soleil après qu’il en est disparu.

917. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87

Vous revoyez passer la figure déjà dessinée, les mêmes détails, entre lesquels il est bon de ne pas oublier la mort philosophique, sans confession, et le petit éloge de la femme de Marat, épousée devant le soleil et la nature, de cette femme dévouée dont l’Histoire n’aurait jamais parlé sans Michelet.

918. (1880) Goethe et Diderot « Introduction »

Assurément, il travailla trop pour qu’on puisse l’appeler le lazzarone de la célébrité ; mais l’opinion, dont il fut imperturbablement l’enfant gâté, mit ses rayons sur lui comme le soleil met les siens sur les gueux, et elle ne les lui retira jamais.

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