/ 1654
829. (1864) Le roman contemporain

On y trouvera un tableau navrant des misères et des angoisses que garde la vie parisienne aux talents ignorés qui n’ont pas encore conquis leur place au soleil. […] On éprouve une sensation de froid et d’obscurité en parcourant ces pages ; l’âme, ce soleil moral qui éclaire et échauffe, en est absente. […] Le parti vainqueur s’empare des rues et des places, et se montre seul au soleil ; le parti vaincu reste chez lui. […] Mais peu à peu le soleil descend à l’horizon ; il faut songer au retour. […] La jeunesse est faite pour le plaisir, la gaieté, la parure, comme la plante pour le soleil.

830. (1913) Les livres du Temps. Première série pp. -406

La première génération romantique, avec Chateaubriand et Byron, avait adoré les pays du soleil. […] » Il en parle à son aise parce qu’il est né dans l’empire du soleil. […] Il meurt intrépidement en chantant un hymne au Soleil. […] Qu’ils s’élèvent parfois dans le soleil couchant. […] Il la compare tantôt au soleil fécondant, tantôt à l’Océan infini.

831. (1886) Le roman russe pp. -351

On comprend la fascination de cet Éden ; il offrait aux jeunes Russes ce qui leur manquait le plus : des montagnes, du soleil, de la liberté. […] Ces tentatives n’eurent qu’un moment de faveur ; la poésie lyrique les fit oublier et prit toute la place au soleil. […] Durant quelques mois, le soleil s’empare d’elle en maître, il y accomplit ses miracles constants. […] Pays de soleil, mais aussi pays de grandes plaines. […] La semence demeure et vit ; aux soleils de l’été prochain, le blé va sortir, mûrir, rouler sur la steppe des vagues d’or, et dispenser aux multitudes le bon pain, le pain de force et de courage.

832. (1876) Romanciers contemporains

Dire que l’âme est gonflée d’espérance, cet autre soleil intérieur, est incorrect autant que prétentieux. […] Le soleil n’était encore qu’au ras des tuiles. […] Le soleil, à l’appel du prêtre, venait à la messe. […] Il sembla que le soleil peuplait les bancs des poussières qui dansaient dans ses rayons. […] Ce fut à la fois la fortune du Soleil et celle de Gaboriau.

/ 1654