Ailleurs il dit à l’alouette : « Dans le flamboiement d’or du soleil, … tu flottes et tu glisses, comme une joie sans causes surgissant tout à coup dans l’âme. » Byron parle d’un courant d’eau qui fuit « avec la rapidité du bonheur. » Chateaubriand compare la colonne debout dans le désert à une « grande pensée » qui s’élève encore dans une âme abattue par le malheur. […] Alors, il sentait ses regards pénétrer son âme, comme ces grands rayons de soleil qui descendent jusqu’au fond de l’eau. » — « Les cœurs des femmes sont comme ces petits meubles à secret, pleins de tiroirs emboîtés les uns dans les autres ; on se donne du mal, on se casse les ongles, et on trouve au fond quelque fleur desséchée, des brins de poussière — ou le vide265 ! […] Elle se fixa enfin296… Voici, dans Germinal, des phrases symétriques successives : Les ténèbres s’éclairèrent, Elle revit le soleil, Elle retrouva son rire calme d’amoureuse… Et ce fut enfin leur nuit de noces, Au fond de cette tombe, Sur ce lit de boue, Le besoin de ne pas mourir avant d’avoir eu leur bonheur, L’obstiné besoin de vivre. […] A ce moment le soleil se couchait : Les derniers rayons, d’un pourpre sombre, ensanglantaient la plaine, Alors la route sembla charrier du sang, Les femmes, les hommes continuaient à galoper, Saignants comme des bouchers en pleine tuerie.
Là cette rose est blessée par le soleil qui lui a donné la vie ; elle se ride, elle s’étiole, elle se flétrit. […] Sabatier établit définitivement l’authenticité de ce Cantique du Soleil et en cite toutes les variantes anciennes. […] Une grande déchirure s’est faite : des vérités lointaines apparaissent, incendiées par le feu du soleil qui surgit. […] Se sentant protégés, les paysages, las de leurs peurs séculaires, laissent un bon sourire, un peu mélancolique, éclairer doucement, pareil à un soleil d’automne, leur figure pacifiée. […] Entièrement d’accord, en un mot, avec la Société qui les protège, les paysages ne demandent qu’à conserver, par le soleil ou par la pluie, l’intégralité traditionnelle de leur figure.
de longs ennuis… Toi qui veilles sans cesse et jamais ne te couches, Tu nous es le soleil des nuits.
Ils invoquent, ils rappellent avec délices la fraîcheur de la nature, pour échapper à leur soleil dévorant ; mais les Romains demandent de plus à la campagne un abri contre la tyrannie, c’était pour se reposer des sentiments pénibles, c’était pour oublier un joug avilissant, qu’ils se retiraient loin des cités habitées.