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879. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Joubert » pp. 185-199

Rendu ; Platon en habit gris, que nos pères ont pu coudoyer, qui faisait des visites du matin et du soir comme le premier ennuyeux venu de notre connaissance, qui allait baiser la main de Mme de Vintimille ou de Mme de Beaumont avant de rentrer chez lui baiser celle de sa femme, car il ne connaissait que d’honnêtes femmes, cet honnête homme de Platon là, et il n’allait pas comme l’autre Platon, Platon le Grand, dire ses vêpres chez ces immenses coquines, Aspasie, Phryné et Laïs.

880. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Sévigné » pp. 243-257

II Vous rappelez-vous le mot du vicomte de Bonnay au comte de Mirabeau, un soir d’une de ces orgies politiques connues sous le nom de séances de l’Assemblée Nationale ?

881. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Crétineau-Joly » pp. 247-262

Il en avait la gaieté, la bonne humeur, la verte allure la nature à pleine main, ce Jacques, défenseur des jésuites et du Pape, qui n’avait ni peur de souper chez ses ennemis ni scrupule de se montrer, tous les soirs, dans les coulisses de l’Opéra.

882. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Madame Ackermann »

Entraperçue un soir, elle me lit l’effet d’une matrone simple et grave, mais nullement d’une poète, même quand elle dit ses vers.

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