Il est même de la première heure de ce point du jour littéraire qui eut l’ardeur du midi à l’aurore, et à midi l’épuisement du soir.
… Et la rose du soir sur tant de folles têtes… ce n’est pas, enfin, Un cœur blessé, quand il fut tendre Un fou tué sous son esprit, qui peut jamais être cette grotesque gargouille de Scarron, qui vomissait l’esprit comme les gargouilles des toits vomissent l’eau sale !
Nous l’ignorons, seulement elle s’est développée dans ce livre où le poète n’avait pour but, croyait-il, que de se resserrer, que de se tasser dans un petit espace, et où l’idée panthéistique lui a imposé un horizon qui n’est pas l’Infini encore, — cette sphère où toute grande poésie doit franchement monter, — mais qui pourtant parle déjà d’Infini à la pensée, comme la jonction lointaine de la terre et du ciel, qui est une limite aussi, nous en parle silencieusement, le soir.
Bouilhet est le soleil couchant de la poésie romantique arrivée au soir de sa durée.